Carte Max : « ce qui est actuellement gratuit le restera »

Stéphane Moussie |

Votre banque, par hasard le Crédit Agricole, ne prend toujours pas en charge Apple Pay ? Parmi les solutions pour adopter dès maintenant le service de paiement d’Apple, il y a Max, qui n’est pas une néobanque comme N26 ou Revolut, mais un agrégateur de cartes. Vous enregistrez vos cartes bancaires dans l’application Max, et c’est la carte Max, compatible Apple Pay, qui prend le relais.

En plus, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa donne d’autres avantages, comme l’absence de frais à l’étranger (pour les retraits comme les paiements), ainsi qu’une assurance voyage. Tout ça pour 0 €. Est-ce que ce modèle est tenable pour le service ? Didier Ardouin, son directeur général, affirme que oui à Capital.

« Si l’on souhaite s’implanter durablement et s’assurer de la fidélité de nos clients, il faut leur être utile. On propose ainsi à nos clients des services assurés par des partenaires : gardiennage d’enfant, réservation de chambres d’hôtels ou encore l’envoi de bouquets de fleurs », indique-t-il. C’est cette facette qui rapporte de l’argent au service, qui se place en tant qu’apporteur d’affaires.

« Ce qui est actuellement gratuit le restera à l’avenir, assure Didier Ardouin. Mais de nouveaux services payants viendront compléter notre offre. » Parmi les projets qui avaient été évoqués au début de l’année, il y avait la mise en place d’un système de cashback (une remise en argent après chaque paiement). Dernièrement, Max a intégré (gratuitement) la fonction Paylib entre amis qui permet d’envoyer de l’argent par SMS, en indiquant le numéro de téléphone du destinataire.

Max comptait 50 000 utilisateurs au début de l’année et vise le double avant 2020. Un objectif modeste par rapport à N26 et Revolut qui comptent déjà chacun plus d’un demi-million de clients en France.

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