Spotify est toujours largement en tête des services de streaming dans le monde, avec 108 millions d'abonnés Premium à la fin du deuxième trimestre. C'est 8 millions de plus qu'au premier trimestre et 31% de mieux par rapport à l'an dernier, mais Spotify admet que ce résultat est plutôt en bas de la fourchette de ses prévisions (107 à 110 millions). Le forfait étudiant à 4,99 € n'a pas atteint ses objectifs. Petite satisfaction du côté du taux de désabonnement, qui est à son plus bas historique (4,6%).

Le concurrent le plus proche, Apple Music, est encore loin du leader avec 60 millions d'abonnés payants. Olivier Schusser, le patron à la tête des activités musicales de la Pomme, a indiqué récemment que la croissance d'Apple Music connaissait un ralentissement depuis quelques temps (lire : Il y a un adulte à la tête d'Apple Music). Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa conquête en France.

Spotify compte 129 millions d'utilisateurs mensuels actifs gratuits, qui profitent de l'écoute financée par la pub. Soit un total de 232 millions d'utilisateurs en tout (+29% par rapport à l'an dernier). L'entreprise a engrangé un total de 1,667 milliard d'euros au second trimestre (+31%), dont 1,502 milliard (+31%)provenant des poches des abonnés payants et 165 millions générés par la réclame (+34%).

Le service de streaming engrange 4,86 € pour chaque abonné payant (ARPU), c'est 1% de moins qu'en 2018 durant le même trimestre. Spotify prévient que la pression sur cet indicateur va se poursuivre en raison des changements apportés à son offre. Au printemps, l'entreprise a notamment orchestré sa traditionnelle campagne « trois mois à 0,99 € », ce qui explique la baisse de l'ARPU.

Spotify affiche une perte de 76 millions d'euros sur la période, à comparer aux 394 millions du second trimestre 2018.