Apple Arcade : près de 20 % des jeux ont quitté le service depuis son lancement en 2019

Félix Cattafesta |

Si Cupertino ajoute chaque mois de nouveaux jeux à son bouquet Apple Arcade, elle en a également retiré un bon paquet. Le site FactorNews s’est retroussé les manches afin de faire ressortir quelques statistiques, listant à la main la disponibilité de chaque jeu. Au total, près de 20% des jeux ont quitté la plateforme depuis son lancement en 2019. Il en reste actuellement 281, sur un total de 345 titres.

La section des jeux retirés, brièvement apparue en 2022.

Quand un jeu quitte le catalogue, Apple explique laisser le choix à l’éditeur de le republier sur l’App Store de manière traditionnelle avec des pubs ou en achat classique. Cette option n’est visiblement pas plébiscitée par les développeurs : FactorNews affirme que sur les 64 jeux retirés, seuls 8 sont revenus sur la boutique. De nombreux éditeurs n’ont sans doute pas les moyens de republier leurs jeux, ce qui laisse un paquet de titres inaccessibles par voie légale.

Que des jeux quittent le service n’est pas vraiment surprenant, mais l’absence de communication d’Apple a de quoi faire grincer des dents. Une rubrique « Bientôt retiré d’Arcade » a brièvement passé une tête en 2022, mais n’est jamais revenue depuis. Faute d’information ou de calendrier, les clients réalisent qu’un jeu est indisponible par surprise, un pop-up pouvant apparaître du jour au lendemain en essayant de lancer une app.

Malgré tous ses efforts pour essayer de séduire les joueurs, Apple semble délaisser son offre Apple Arcade. L’abonnement a vu son prix passer de 5 € à 7 € par mois fin octobre, et ce alors que les nouvelles entrées au catalogue sont de moins en moins sexy. Apple se repose grandement sur sa catégorie « Légende de l’App Store » proposant des versions sans microtransactions de vieux jeux iOS à succès. FactorNews constate d’ailleurs qu’en 2023, 58 % des jeux publiés étaient dans cette catégorie, contre 27% depuis le départ. On notera qu’Apple a aussi pris l’habitude d’ajouter des jeux parfois uniquement disponibles en anglais, ce qui limite encore plus l’intérêt du service pour les clients français.

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