Test du Pixel 6 : Google trouve la bonne formule

Stéphane Moussie |

Google y croit dur comme fer. Après plusieurs années à faire de la figuration sur le marché du smartphone, le Pixel 6 doit enfin lui permettre de devenir un acteur majeur. Non pas que les précédents Pixel étaient de mauvais appareils, mais ils n'ont jamais eu le standing d'un iPhone ou d'un Samsung haut de gamme. Le Pixel 6, « le premier smartphone 100 % Google », doit changer ça. Y arrive-t-il ? Réponse dans notre test.

Pixel 6

Design

Jusqu'à présent, les Pixel n'avaient jamais brillé par leur design. Au mieux, leur look était très banal, au pire il était raté. Cela change enfin avec le Pixel 6, qui a plus d'allure. Les tranches légèrement arrondies sont en aluminium et le dos est en verre, ce qui n'était pas le cas de son prédécesseur. Le bloc photo rend le Pixel 6 immédiatement identifiable. Ce bloc prend la forme d'une bande épaisse occupant toute la largeur. Il est donc imposant, mais il ne gêne pas la prise en main et a même un avantage : posé sur une table, le Pixel 6 n'est pas bancal !

Google appuie son originalité en teintant le dos de couleurs différentes de part et d'autre du bloc. Le modèle « gris océan » ici testé est nappé de turquoise et de jaune très pales. Le « noir carbone » est plus sérieux avec son gris foncé et son gris clair. Dommage que Google ne propose que deux finitions (il y en a une troisième rosâtre aux États-Unis) quand le slogan de l'appareil est « unique comme vous » et que la personnalisation occupe une place primordiale dans Android 12.

Si le Pixel 6 a un aspect plus flatteur que ses prédécesseurs, il reste des détails à améliorer. La bordure en bas de l'écran est un peu plus large qu'en haut. C'est du chipotage esthétique, mais si Google veut réellement se mesurer à Apple et Samsung, cela fait partie du peaufinage à apporter.

Le Pixel 6 est résistant à l'eau et à la poussière (certification IP68, comme les iPhone récents).
Pas de prise jack sur le Pixel 6.

Ce qui me gêne véritablement à l'usage — sans que ce soit non plus rédhibitoire, on reste dans le détail —, c'est la position du bouton de verrouillage. Il est situé trop haut, au-dessus des boutons de volume. Ce sont les boutons de volume qui sont sous le pouce, et pas le bouton de verrouillage qui demande de changer un peu de prise pour l'atteindre. J'ai fini par m'y faire, mais le positionnement des boutons est bien plus pratique sur iPhone ou sur d'autres smartphones Android.

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