Comme je l’expliquais dans un précédent billet, l’Apple Watch ne passera pas par mon poignet - en tout cas je ne l’achèterai pas pour le moment. Cet avis un peu abrupt n’a pas beaucoup changé après mon premier essai ce matin à l’occasion du lancement des précommandes.
Même si j’aime beaucoup l’effet que procure Force Touch et la myriade de possibilités qu’apporte cette innovation, qu’on oublie l’Apple Watch plus facilement que je ne l’aurais pensé, et que l’interface, aussi petit soit l’écran, est parfaitement accessible au doigt (bien qu’encore trop bordélique et nouvelle à mon goût), je n’arrive pas à trouver le doute qui pourrait suffisamment me ronger pour passer à la caisse. Son design ne fait pas cheap, qu’on se le dise, mais il ne fait pas pour autant bijou. Ce que je reproche à l’Apple Watch après l’avoir eu à mon poignet (gauche) plusieurs minutes, c’est qu’elle n’arrive pas à me donner l’illusion d’une montre.
Sans pour autant parler de déception, ce qui serait de mauvaise foi tant le travail accompli par Apple semble énorme, je n’arrive pas à être plus impressionné que cela. Quitte à avoir une menotte au poignet, je préfère avoir un appareil qui ne cherche pas à tout prix à me faire croire qu’il est quelque chose qu’il n’est définitivement pas. C’est pour cela que je ne peux que me diriger vers l’un des bracelets connectés plastiques disponibles et qui n’ont comme prétention que de rendre service, sans fioritures aucune, à leurs utilisateurs.