KaZaA vient d'être condamné. Au terme d'un procès de plus d'un an, le service de la société Sharman Networks a été reconnu coupable par la justice australienne d'encourager le piratage de la musique sur Internet. Les majors ont donc obtenu gain de cause et la société a maintenant deux mois pour faire en sorte que son service de P2P ne permette plus l'échange d'œuvres protégées par le copyright. Il lui faudra donc filtrer ces échanges. Par ailleurs, Sharman Networks devra s'acquitter d'une somme certainement salée : 90 % des frais de justice engagés par les puissantes maisons de disques. Pour autant, l'éditeur de KaZaA a fait connaître son intention de faire appel. L'avenir du service semble toutefois incertain. En attendant, les maisons de disques affichent une satisfaction certaine.