L'idée est simple. Elle n'est pourtant pas partagée par toute l'industrie musicale, loin de là. Pour contrer le piratage et le téléchargement sauvage, il faut baisser les prix des disques. À l'heure où certains acteurs de l'industrie musicale veulent augmenter ces derniers, Sandy Pearlman, l'ancien producteur des Clash, tient la position inverse. Il a profité d'une rencontre organisée sur ce sujet la semaine dernière à Toronto pour développer son idée. La baisse des prix qu'il réclame n'est pas anodine. Pour lui, une chanson doit être vendue 5 cents, pas plus. Évidemment, dans le même temps, il faut que la musique soit très facilement accessible, que le consommateur la trouve partout sur le Net, et que les services comme iTunes puissent tout proposer, à moins que ce ne soit Google qui s'en charge. Inutile de dire que son idée est loin de faire l'unanimité chez les maisons de disques.