
L'Amazon AppStore se rapproche du modèle d'Apple pour les applications Android : il est beaucoup plus restrictif que l'Android Market.
Pour sa tablette Fire, Amazon impose ainsi un cahier des charges aux développeurs : les applications doivent être optimisées pour Android 2.3.4, et fonctionner parfaitement sur écran 7" 1024x600 px (soit une zone d'affichage réel de 1004x600 px).
La tablette d'Amazon ne respectant pas les principes édictés par l'Open Handset Alliance, elle n'a pas accès aux services intégrés de Google : les applications utilisant les Google Mobile Services ou les achats in-app devront être remaniées. De même, toutes les applications nécessitant le gyromètre, un capteur photo ou vidéo, la 3G, le Bluetooth, un microphone, une puce GPS ou une carte micro-SD devront repasser : la Kindle Fire ne les possèdent tout simplement pas. Enfin, les applications ne peuvent pas interférer avec l'interface Amazon.
En plus de la validation habituelle sur le contenu, similaire à celle d'Apple, Amazon vérifiera que les applications n'ont pas d'accès root. La société de Jeff Bezos a déjà expliqué qu'elle ne combattrait pas le « jailbreak » d'Android, mais qu'elle ne faciliterait pas non plus la tâche aux bidouilleurs, afin d'éviter toute possibilité de piratage des contenus.
[Via
Electronista]