Assurer le service après-vente suite aux annonces de HP est quasiment mission impossible. Todd Bradley, patron de la division Personal Systems Group (PSG), a tenté de faire bonne impression dans un entretien télévisé donné à Bloomberg.

À chaque fois que la journaliste posait des questions précises sur la stratégie de son groupe notamment, l’homme bottait en touche affirmant que tout cela était du ressort du conseil d’administration.

L’ancien de Palm a toutefois tenté d’apporter quelques clarifications concernant webOS. La seule décision qui a été prise pour l’heure est d’arrêter la commercialisation de la TouchPad. Selon lui, l’idée est de repartir de zéro et de se concentrer sur le logiciel, qui est la force de HP.

Lors de l’entretien, Bradley a donné une statistique assez étonnante : 600 ingénieurs travaillent quotidiennement au développement de webOS (sur la partie logicielle uniquement). Ce chiffre est tout simplement considérable.

À titre de comparaison, Google a toujours laissé entendre que son équipe de développement était relativement restreinte (lire : L'invasion Android). Récemment, le WSJ avait révélé qu’en 2009, cette division ne comptait en 2009 que 150 développeurs. Apple a une philosophie similaire. Pas de chiffres récents, mais quand elle avait à se soucier uniquement de Mac OS X, l’équipe de développement ne dépassait pas les 300 personnes.

HP s’était donc visiblement donné les moyens humains pour rattraper son retard sur le plan logiciel. Hélas, il n’en a pas été de même sur le plan matériel.

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