Rififi autour des iBooks

Arnaud de la Grandière |

Lors de la présentation de l'iPad, Steve Jobs a fait mention de cinq éditeurs de taille qui se lancent dans l'aventure iBooks : Penguin, HarperCollins, Simon & Schuster, MacMillan, et Hachette. Cependant un grand absent manque à l'appel : McGraw-Hill. On pourrait penser que Steve Jobs n'a limité l'annonce qu'au noms les plus importants, pourtant McGraw-Hill est une société plus importante encore que la plupart des noms cités…

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Peut-être faut-il voir dans cette absence une mesure de coercition à l'encontre de l'éditeur, dont le PDG Harold McGraw s'est montré particulièrement bavard sur CNBC au sujet de la tablette la veille même de son annonce (voir notre article Autour de la tablette : quand un éditeur de manuels la confirme).

Une indélicatesse qui est d'ordinaire très mal perçue par la firme de Cupertino. Dans un épisode similaire, Apple avait puni ATI d'un véritable embargo pour avoir eu la langue trop bien pendue…

Reste à voir si cette omission aura d'autre conséquences ou si les choses s'en tiendront là. Apple a malgré tout intérêt à offrir le plus de contenus possibles sur son nouveau store.

Il semble d'ailleurs que les accords qu'Apple a signés n'aient pas de portée internationale : sur le site australien d'Apple qui fait mention de l'iPad, la fonction iBooks a tout simplement disparu. Il semble donc qu'on s'oriente vers un déploiement progressif, comme ce fut le cas des autres contenus vendus par Apple. La chose n'est pas très surprenante dans la mesure où les droits de publication sont majoritairement limités à des territoires géographiques donnés.

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L'iPad, un nom maladroit ?

Arnaud de la Grandière |

Si le nom "iPad" semble cohérent (proche de la célèbre marque iPod, "pad" signifie bloc-note, entre autres), il a cependant fait sourciller outre-Atlantique. En effet, c'est également le nom qu'on donne là-bas aux… serviettes hygiéniques!

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Le terme a rapidement été récupéré en dérision sur Twitter, avec un concurrent tout trouvé : iTampon (qui permettrait à l'inverse de l'iPad et parmi bien d'autres de faire du cheval, du vélo, ou nager…)

La chose a tant de succès que le terme dépasse même iPad en popularité sur le réseau de micro-blogging… Les parodies sur YouTube ne devraient plus tarder. Celle-ci, datant de 2006, était quelque peu prémonitoire :

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iPad : l'interface en détail

Nicolas Furno |

Dévoilé hier soir, l'iPad est présenté comme un nouveau terminal entre les smartphones et les ordinateurs portables. Cela se traduit aussi à travers une interface piochant dans les deux mondes au gré des besoins. Qu'est-ce que cela donne concrètement ? C'est que nous allons voir dans ce tour d'horizon de l'interface de l'iPad.

Précisons d'emblée que l'iPad présenté hier tourne avec iPhone OS 3.2, une révision inédite du système qui équipe tous les iPhone depuis le mois de juin dernier.

Interface générale
L'interface globale évolue peu sur l'iPad. On retrouve ainsi le même écran pour débloquer le terminal, avec le bouton à glisser en bas de l'écran, l'heure et le jour en haut et une image de fond. On ne sait pas si, en lecture de musique, la pochette s'affiche à la place du fond d'écran, comme sur les iPhone. La petite icône à côté du bouton pour déverrouiller transforme l'iPad en cadre numérique et un diaporama de vos photos commence.

L'iPad affiche ensuite les icônes de vos applications. Le même nombre d'icônes est d'ailleurs affiché (4 x 4), ce qui donne un peu le sentiment d'avoir un écran vide. Par contre, on pourra désormais afficher une image en lieu et place du traditionnel fond noir uni. Les quatre icônes stockées en bas sont désormais rangées sur un dock très proche de celui de Mac OS X 10.6. Nouveauté de cette version d'iPhone OS, on peut parcourir les icônes en mode paysage. L'orientation et la disposition des icônes sont automatiquement adaptées. En revanche, malgré cette nouvelle surface, point de système de widgets comme les autres plateformes mobiles en raffolent.

Parmi les nouveautés d'ordre général concernant l'interface, le clavier virtuel a été entièrement revu. Il est désormais beaucoup plus grand et en mode paysage, il est même quasiment aussi grand que celui d'un portable selon Apple. Visuellement, il est très proche des claviers en aluminium de la marque à la pomme. L'autocorrection d'iPhone OS est toujours présente.

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Internet : Safari et Mail
Safari mobile évolue peu avec l'iPad, mais il profite bien sûr d'un écran bien plus large. Les pages peuvent s'afficher en entier, comme sur l'iPhone, mais cette fois de manière encore lisible. Sans véritable surprise, Flash est absent de l'iPad. Safari mobile se rapproche visuellement de Safari pour Mac ou Windows, avec une barre grise en haut. Détail, la tonalité générale semble nettement plus claire que le gris foncé de l'actuel iPhone OS. Outre le champ d'adresse et de recherche Google, on trouve dans cette barre de boutons les flèches précédent/suivant, le bouton pour voir les différents onglets ouverts et deux autres pour gérer les signets.

Les signets s'ouvrent dans un menu déroulant, un nouvel élément visuel qui est omniprésent dans l'interface de l'iPad. On le retrouve aussi, dans Safari mobile, pour le champ de recherche : les suggestions de Google sont montrées dans un de ces menus. Un système de menus qui semble toutefois être réservé à l'iPad selon les premières observations faites dans le nouveau kit de développement iPhone OS.

L'application Mail a par contre beaucoup évolué sur le plan graphique, en se rapprochant de l'application Mac OS X tout en conservant des spécificités d'iPhone OS. En mode portrait, un seul message s'affiche à l'écran, comme sur iPhone OS, mais un menu déroulant permet de consulter la liste des mails. En mode paysage, iPhone OS 3.2 affiche une vue dédoublée avec à gauche la liste des mails, et à droite un message, comme sur un ordinateur.



Les menus déroulants servent aussi à choisir l'action souhaitée, par exemple pour répondre pour répondre à un mail.

Parmi les améliorations de l'interface, notons que la sélection de multiples mails se fait désormais plus graphique, avec une pile de mails qui se forme à l'écran par une amusante animation.

Au rang des regrets, l'iPad ne gère pas les comptes Exchange. On ne sait pas si c'est un positionnement délibéré d'Apple, ou s'il s'agit simplement d'une absence temporaire.
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Maps et photos
Maps, l'application qui donne accès au contenu de Google Maps, a peu évolué sur le plan de l'interface, si ce n'est bien sûr qu'elle bénéficie des 9,7 pouces de l'écran. D'après les premières vidéos que l'on a pu voir, les cartes s'affichent beaucoup plus rapidement que sur les iPhone, la faute sans doute à la fois au processeur plus puissant, et au Wifi passé en 802.11n. Google Street View est toujours disponible.

Pour ajouter un signet ou changer le mode de vue, on retourne désormais la carte, comme si elle était sur papier. Là aussi effet d'animation pour le coin de la page avec lequel on peut jouer en déplaçant le doigt.

Le gestionnaire de photos de l'iPad a beaucoup évolué et il emprunte quelques idées à iPhoto, tout en innovant sur certains aspects. Dans les grandes lignes, le principe reste le même : des albums, puis des photos à l'intérieur. On peut zoomer d'in pincement de doigt, passer de l'une à l'autre du doigt ou encore lancer un diaporama pour les voir toutes.

Si vous souhaitez montrer une photo à quelqu'un devant vous, l'iPad se chargera de l'orienter correctement quand vous renverserez l'iPad.

Les albums sont présentés sous la forme de piles de photo que l'on ouvre d'un pincement vers l'extérieur. L'animation est alors très réussie et impressionne beaucoup les premiers testeurs : on peut voir le contenu s'agrandir et ainsi savoir, même sans ouvrir complètement un album, si c'est le bon.

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Calendrier, contacts et notes
Le calendrier de l'iPad est méconnaissable. Il est très différent de celui qui équipe les iPhone depuis la première génération, mais il est aussi différent d'iCal dans Mac OS X. L'interface utilise le marron pour évoquer un agenda papier. Les quatre vues (jour/semaine/mois/liste) sont bien présentes. En vue jour, on a les rendez-vous affichés à droite et un détail de ces rendez-vous à gauche. En tapotant un des rendez-vous, un pop-up apparaît également avec de nombreuses informations. En bas, une échelle de temps permet d'avancer ou reculer rapidement dans le calendrier.

L'application Contacts reprend plusieurs idées du calendrier, et notamment une interface se voulant "réaliste". La liste des contacts reste disponible en permanence à gauche, tandis que les détails sur un contact apparaissent à droite. L'accès rapide à une lettre reprend visuellement un carnet papier, tandis que les groupes sont accessibles par un marque-page rouge en haut à gauche.

L'application de Notes est sans doute celle qui a le moins évolué. Elle reprend l'idée de Mail avec une note qui s'affiche en mode portrait, et la liste en plus en mode paysage. Cette dernière indique la note actuellement consultée par une ellipse rouge. Là encore, la métaphore du papier est utilisée par Apple.

Malgré la place encore disponible à l'écran, Apple n'a apparemment pas intégré les tâches. Voilà qui donnera encore du travail à tous les éditeurs de gestionnaires de ce type. Au chapitre des abonnés absents, on déplore la disparition des applications de Météo, l'horloge/réveil, la Bourse ou encore des mémos vocaux. On ne sait pas si c'est simplement un oubli de la version actuelle, ou des applications qu'Apple ne considère plus comme utile.
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iPod : musique, vidéo et iTunes Store
L'iPad partage avec les iPhone et iPod touch la fonction de lecteur multimédia, avec le même accès à l'iTunes Store pour obtenir de nouveaux contenus. Néanmoins, là encore, l'interface a beaucoup évolué, surtout pour la partie iPod.

L'interface a été complètement remaniée et se rapproche grandement d'iTunes 9, avec une mise en avant des pochettes d'albums et les listes de lecture sur la gauche de l'écran. En haut, les contrôles de lecture restent visibles en permanence, ainsi que le champ de recherche ou la gestion du volume. L'album en cours de lecture est indiqué en bas à gauche de l'écran, là encore comme sur iTunes.

Les vidéos sont accessibles indépendamment, comme sur les iPod touch. L'interface de lecture n'a que très peu changé, on peut toujours passer en mode plein écran d'un double tapotement. Étant donné le ratio de l'écran, plus proche du 4/3 que du 16/9, cela ne sera pas forcément une bonne idée. Chaque film a par ailleurs droit à une fiche complète avec le synopsis et la distribution.

L'iPad peut bien sûr accéder à l'iTunes Store et à son énorme contenu. L'iTunes Store en version iPad semble très proche de celui qui proposé pour iTunes, à quelques détails près. Ainsi, les menus en haut dans iTunes sont ici disposés sous forme d'icônes en bas de l'écran, comme c'est traditionnellement le cas avec iPhone OS. Les fiches des albums ou films se présentent sous la forme d'un pop-up avec un effet de retournement très visuel.

L'iPad peut toujours accéder à YouTube, mais cette fois aussi en HD. L'interface de lecture a changé et utilise un mode spécifique. Pour quitter le plein écran, Apple introduit un nouveau geste, un pincement vers l'intérieur. Ce geste est utilisé à plusieurs reprises dans iPhone OS 3.2 pour quitter un mode plein écran. Avec YouTube, cela permet notamment de voir les vidéos liées à celle que vous regardez.

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iBooks
L'iPad met aussi un pied dans le jardin de la lecture numérique. Apple a ainsi présenté iBooks, une solution complète de lecture et achat de livres numériques. Les livres à votre disposition sont présentés sur une étagère en bois qui rappelle, à juste titre, Delicious Library pour Mac OS X (lire : iBooks : la photocopieuse a marché à plein régime ?).

L'interface de lecture essaie de coller au plus près à un vrai livre sur papier. On a ainsi des pages proches de la couleur du papier, mais aussi un effet de retournement de la page qui n'est pas sans rappeler Classics, une application iPhone et iPod touch (qui est gratuite pour une période limitée, si vous voulez tester iBooks en avance…).



Un petit menu permet de changer la police et notamment la taille de la police.

La bibliothèque se retourne pour laisser place à l'iBooks Store. Ce dernier est très proche de l'iTunes Store par la présentation. Une fiche signalétique pour chaque livre est disponible dans un pop-up d'aspect identique à celui utilisé par les albums de musique.

Les équipes en charge de l'interface chez Apple s'en sont données à cœur joie pour iBooks. L'application regorge d'animations intelligentes : quand on commence à lire un livre, celui s'ouvre vraiment, comme un vrai. Quand on achète un livre, il s'ajoute devant nos yeux et se place dans la bibliothèque qui se réorganise immédiatement. iBooks est, à elle seule, une belle démonstration des capacités de l'iPad en matière d'interface.

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iWork
Apple a présenté une version totalement renouvelée de la suite bureautique iWork. L'interface est adaptée à l'iPad et utilise abondamment les nouveaux menus déroulants.



Un exemple d'utilisation des menus déroulants, ici avec les graphiques.

Le clavier virtuel permet une adaptation poussée en fonction du contexte. Ainsi, dans Numbers (un cousin d'Excel), le clavier numérique est très complet et offre un accès aux fonctions, mais il peut aussi s'adapter aux champs de date.

Keynote (PowerPoint) permet l'édition de présentations, mais aussi de faire une présentation. En utilisant l'adaptateur connecteur dock / VGA vendu séparément par Apple, voilà un outil mobile pour faire vos présentations. Les transitions sont apparemment bien gérées. Un pointeur laser est disponible, et l'on peut aussi écrire sur les diapositives, comme sur un tableau.

Les trois éléments d'iWork seront vendus séparément à 9,99 $ (soit 7,99 € probablement). Les premiers retours sur le kit de développement montrent qu'Apple a prévu la possibilité de transférer des documents depuis ou vers un ordinateur par la connexion USB. Apparemment, l'iPad se présente alors comme une clé USB ou un disque dur externe. Cet espace serait en fait un dossier de partage accessible en lecture et écriture par toutes les applications.
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Divers : préférences, App Store
Les préférences suivent la logique générale de l'iPad, avec sur la gauche le menu et sur la droite les préférences proprement dites. À part ce changement de disposition, rien ne semble avoir bougé dans les préférences.

Outre l'iTunes Store et l'iBooks Store, l'iPad continue d'avoir accès à l'App Store. La présentation s'est adaptée à l'écran large et se rapproche de ce que l'on connaît dans iTunes.

Les applications de l'App Store sont déjà compatibles avec l'iPad, au moins la majorité d'entre elles selon Apple. L'interface s'affiche par défaut dans la taille standard — la même que sur les iPhone —, mais il est possible de doubler la résolution grâce à un petit bouton X2 en bas à droite. Apparemment, cela fonctionne plutôt bien, sans dégâts sur les interfaces ainsi agrandies.

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Conclusion : le meilleur des deux mondes ?
L'interface de l'iPad a vraiment été conçue comme un mélange entre l'interface des iPhone et iPod touch, et celles de Mac OS X, plus quelques idées nouvelles. Cette combinaison est censée, si l'on en croit Apple, fournir le meilleur moyen de naviguer sur Internet, gérer ses mails ou ses photos ou encore de regarder des vidéos.

Le résultat est visuellement très riche, avec de nombreux effets et en même temps une grande efficacité dans la présentation. Par contre, on aurait aimé une refonte plus complète de l'écran d'accueil, qui paraît bien inutilement vide en l'état. On peut néanmoins penser qu'Apple n'a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Après tout, on ne sait rien d'iPhone OS 4 attendu pour le mois de juin, si Apple conserve son rythme habituel de mises à jour.

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Le bon moment pour adopter MacG Mobile

Christophe Laporte |

L'actualité Apple est très chargée cette semaine. C'est peut-être le moment ou jamais de tester notre application MacG Mobile sortie en fin d'année dernière. Avec son mode off-line, vous pourrez consulter les dernières actualités tranquillement dans les transports en commun.

Une révision est en cours de développement. Elle corrigera les défauts de jeunesse dont vous nous avez fait part.

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Quelle place pour l'iPad dans la gamme d'Apple ?

Arnaud de la Grandière |

L'arrivée de l'iPad bouleverse quelque peu l'ordre établi de la gamme de produits d'Apple. Présenté comme le chaînon manquant entre l'iPhone et le MacBook, l'iPad est proposé au tarif (qu'Apple décrit comme agressif) de $499 pour le modèle d'entrée de gamme.

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Comment les autres produits d'Apple supportent-ils la comparaison? Sur sa tranche basse, l'iPad est dans la même gamme de prix qu'un iPhone 3GS "nu" (aux alentours de 600 €), et sur le haut de gamme, il vient flirter avec le premier prix pour un MacBook (899 €). Quant à l'iPod touch, qui ressemble dorénavant beaucoup à un mini iPad WiFi, son tarif se place à $300 de moins que l'iPad, à mémoire égale. Reste à savoir ce qu'on préfère, entre un iPod touch 3G 64 Go à $399, et un iPad 16 Go à $499 : plus de mémoire, ou un plus grand écran ? Naturellement les spécifications et les utilisations de chaque appareil varient grandement, mais en fonction des priorités des utilisateurs, à tarif quasi-égal ils pourront préférer l'un ou l'autre appareil. On observera sans doute des fluctuations d'achat aux bornes tarifaires communes.

Mais l'iPad est également en concurrence avec les Netbooks, dont le tarif moyen se situe aux alentours des 300 €. L'iPad se place donc face au haut de gamme (on n'en attendait pas moins d'Apple), et compte rendre les mêmes services, si ce n'est mieux : la suite iWorks portée sur iPad affiche clairement les ambitions d'Apple pour sa petite ardoise magique. Il reste à en savoir plus sur le mystérieux system-on-a-chip d'Apple, le A4. Ce qu'on sait pour l'heure c'est qu'il s'agit d'un processeur ARM cadencé à 1 GHz, qui intègre un chipset vidéo capable de lire de la HD. Il est vraisemblable que son architecture soit la toute dernière présentée par ARM, le Cortex A9. Or il se trouve qu'à 500 MHz, le Cortex A9 fait jeu égal avec un Atom à 1,6 GHz qui équipe nombre de Netbooks (voir notre article Le Cortex A9 face à face avec l'Atom). Un processeur de cette gamme cadencé à 1 GHz devrait réellement faire la différence avec les puces anémiques qui animent les Netbooks, tout en présentant une sobriété énergétique record grâce au savoir-faire de PA Semi. Couplé à celui d'Apple en matière de batteries, les 10 heures d'autonomie en utilisation courante annoncées par Apple se tiennent très bien face aux Netbooks (qui tiennent entre 2 et 15 heures selon les modèles).

N'oublions pas que les processeurs ARM sont basés sur une architecture RISC, ce qui rappellera des souvenirs aux utilisateurs de Macintosh, et ce qui explique l'écart de fréquence d'horloge pour une puissance brute comparable.

Pour être complet, n'oublions pas le Kindle d'Amazon. Dans sa version DX, dotée d'un écran de la même taille que l'iPad, celui-ci coûte quelque $489. La comparaison est cette fois sans appel pour l'appareil d'Amazon, qui a récemment fait part de l'arrivée d'un SDK pour le Kindle qui permettrait de le doter également d'applications, histoire de rattraper le retard.

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Univers Freebox lance son appli iPhone

Florian Innocente |

Les utilisateurs de Freebox vont pouvoir ajouter une nouvelle application à leur iPhone (voir l'article FreeGo : deux applications pour gérer sa Freebox), cette fois c'est le site d'actu Univers Freebox qui arrive sur l'App Store (gratuit).

Son appli propose plusieurs fils d'actu, du push, une fonction d'alerte si votre DSLAM connaît un problème de fonctionnement, ainsi qu'un accès aux vidéos que le site propose parfois et enfin à la Freezone, son forum d'utilisateurs.

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Archos 7, le PMP-tablette oublié

Anthony Nelzin-Santos |

Alors que tout le monde ce matin ne parle que de l'iPad, il y en a une autre de tablette, ou plutôt de gros PMP évolué à écran tactile, qui pourrait bientôt arriver : l'Archos 7 sous Android, au sujet duquel quelques détails ont filtré hier.

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Le fabricant français a mis à jour le matériel comme le logiciel de son Archos 5 pour présenter ce nouveau PMP 7 pouces 800x480, sous Android certes, mais sans boussole numérique, il ne sera pas approuvé par Google, et ne pourra bénéficier de l'Android Market. Il faudra donc se contenter de l'AppLib d'Archos, qui brille par son manque cruel d'applications.

Comme l'Archos 5, l'Archos 7 se contentera de 8 Go de stockage, et ne disposera vraisemblablement pas du Archos Media Center. Mais elle supportera les paroles de chansons, et le format de fichiers APE. Cette petite tablette / gros PMP (les lignes vont décidément être de plus en plus dures à tracer) devrait sortir en mars autour des 250 $.

Via Gizmodo

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