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Tim Cook a-t-il employé l'IA pour cette image qui fait référence à Pluribus ?

Pierre Dandumont

lundi 29 décembre à 22:16

Ailleurs

Il y a des dirigeants qui publient des images générées par IA et qui reçoivent essentiellement des félicitations, comme Sundar Pichai1. Et puis il y a les réactions à une image postée par Tim Cook sur X pour célébrer la fin de la première saison de Pluribus.

L'image postée par Tim Cook. IA ou pas IA ?

Au premier abord, elle n'a rien de spécial : elle montre des cookies qui reprennent l'esthétique de Pluribus, avec une brique de lait. Mais pour beaucoup, cette image semble avoir été générée par IA. Le premier indice est que la brique est notée « lowfat Milk » (faible en graisse) et « Whole Milk » (lait entier) en même temps. Le second que le labyrinthe sur la brique ne peut pas être résolu (sans même prendre en compte le fait que ce genre de jeux se trouve plutôt sur les boîtes de céréales). Pour John Gruber, c'est clairement de l'IA… alors même que Vince Gilligan, créateur de Pluribus, est un détracteur fervent de ces technologies.

Le compte X d'Apple TV a repris le message de Cook en ajoutant « Hi, Carol. We thought you might like this festive artwork by Keith Thomson, made on MacBook Pro. » (« Nous avons pensé que cette illustration festive de Keith Thomson, réalisée sur MacBook Pro, pourrait te plaire »). C'est évidemment une référence à la série, mais le dessinateur Keith Thomson n'est pas relié à un compte X (qu'il n'a peut-être pas). Slashdot, qui l'a contacté, a eu cette réponse : « I'm unable to comment on specific client projects. In general, I always draw and paint by hand and sometimes incorporate standard digital tools. » (« Je ne suis pas en mesure de commenter des projets spécifiques de clients. De manière générale, je dessine et je peins toujours à la main et j’intègre parfois des outils numériques standards. ». Une réponse volontairement floue, qui n'infirme ni ne confirme l'utilisation de l'IA, en réalité.

Est-ce vraiment de l'IA ?

Dans un sens, le fait que l'image ait été générée par IA (ou pas) n'a pas réellement d'importance. Le message de Sundar Pichai le montre bien : ce n'est ici un problème pour certains que parce que Vince Gilligan est contre l'IA.

Attention spoiler

Mais il est intéressant de voir que certains des indices n'en sont pas vraiment : les indications sur la brique ne sont pas une erreur d'une IA mais bien une référence directe à un épisode de la série (le 5e). Et le message du compte Apple TV, lui, tente une mise en abîme : il n'indique pas que l'image a été créée par Keith Thomson stricto sensu. Il fait une référence à la série, en réalité, avec le « Hi, Carol ».

Les briques de lait de la série reprennent cette esthétique (et le marquage). Image X.

C'est un peu meta, il faut l'admettre, mais si le message est destiné à Carol et vient de l'intelligence collective, l'image n'est pas de « notre » Keith Thomson, mais provient d'un Keith Thomson fusionné avec l'entièreté du monde (ou presque). Et donc les questions sur l'origine d'une image qui n'est qu'un support marketing viral n'ont pas tellement de sens… à part pour prouver que le buzz en question est probablement réussi (comme la série). C'est une explication qui en vaut une autre, et qui a le mérite d'être un peu plus subtile que « Tim Cook a posté une image générée par image artificielle avec des erreurs flagrantes et la signature d'un illustrateur connu, sans l'indiquer. »


  1. La boule de Noël générée par IA est très jolie et les moufles empêchent de voir que la figurine a quatre doigts.  ↩︎

Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces

Stéphane Moussie

lundi 29 décembre à 20:18

iPhone

« Bonjour madame, je vous appelle pour vous proposer l’installation d’une pompe à chaleur à seulement un euro, c’est une offre exceptionnelle. » « Bonjour monsieur, votre compte bancaire a été piraté, il faut vérifier vos informations immédiatement pour éviter un blocage. » Année après année, le fléau des appels indésirables persiste. Qu’il s’agisse de démarchage abusif ou d’escroqueries, personne n’y échappe vraiment. Si la puissance publique paraît impuissante face à cette nuisance, il existe heureusement des méthodes individuelles pour limiter les dérangements.

Image Apple/iGeneration

Nous avions déjà consacré un dossier en 2023 aux moyens de freiner les appels indésirables. Si les conseils de base restent valables aujourd’hui, plusieurs choses ont évolué depuis : la loi s’est un peu durcie, iOS 26 apporte de nouvelles fonctions et des apps tierces ont émergé. Voici donc nos nouvelles recommandations pour éviter au maximum les appels indésirables sur votre iPhone.

S’inscrire à Bloctel… pour quelques mois

Pour éviter les appels indésirables, la première règle est de garder votre numéro de téléphone aussi confidentiel que possible. Ne le communiquez que lorsque c’est vraiment nécessaire. Plus facile à dire qu’à faire, tant certains services réclament un numéro pour un oui ou pour un non.

Avoir un numéro dédié pour les communications commerciales (livraisons, sites de petites annonces…) peut aider à préserver votre « vrai » numéro, celui que vous gardez pour vos proches. La solution la plus économique est de souscrire un forfait Free Mobile à 2 €. Si vous ne voulez pas de seconde SIM (parce que ça fait de petites choses à gérer en plus sur iOS ou que ça peut avoir un impact sur l'autonomie) , il y a l’option Onoff, qui permet d’avoir un second numéro juste au sein d’une app (à partir de 4,91 €/mois).

Dans les faits, même si vous partagez votre numéro principal avec parcimonie, il peut finir par fuiter à cause d’une cyberattaque sur un service, et là, vous n’y pouvez pas grand-chose. C’est pour cela qu’il est quasiment inévitable de prendre des mesures complémentaires.

La première consiste à vous enregistrer sur Bloctel. Ce service gratuit, mis en place en 2016 par le gouvernement, permet de réduire une partie des appels commerciaux. Il faut créer un compte sur le site, puis enregistrer les numéros de téléphone à « protéger ». Vous pouvez inscrire jusqu’à 10 numéros par compte, ce qui permet d’y ajouter ceux de vos proches.

Des numéros « protégés » du démarchage par Bloctel. Image iGeneration.

Bloctel a toutefois des limites : les professionnels avec lesquels vous avez un contrat en cours peuvent toujours vous appeler ; les appels des instituts de sondage ou d’associations à but non lucratif restent autorisés dès lors qu’il ne s’agit pas de prospection commerciale ; et un professionnel peut vous contacter si vous avez donné votre consentement explicite dans des conditions précises. Et puis il y a le cas des entreprises qui ne jouent pas le jeu. Des amendes sont prévues — une société irlandaise a récemment été condamnée à 6 millions d’euros —, mais ça ne les freine pas toutes.

En mai dernier, une loi renforçant la lutte contre le démarchage a été votée en France. À partir du 11 août 2026, les entreprises ne pourront plus solliciter une personne (directement ou via un prestataire) pour de la prospection commerciale téléphonique. Il n’y aura donc plus besoin de s’inscrire sur Bloctel, puisque, par défaut, les entreprises n’auront plus le droit de vous appeler comme bon leur semble. Bloctel sera d’ailleurs débranché à cette date, car devenu caduc.

La fin du démarchage téléphonique non consenti pour 2026 ne signe pas la fin des appels indésirables

La fin du démarchage téléphonique non consenti pour 2026 ne signe pas la fin des appels indésirables

Mais des exceptions, les mêmes que pour Bloctel, vont perdurer : les entreprises pourront toujours contacter des clients qui possèdent un contrat en cours chez elle (par exemple votre opérateur internet pour vous proposer une nouvelle offre). Et on ne doute pas que certaines sociétés trouveront un moyen de vous faire donner votre consentement de façon plus ou moins détournée, par exemple à l’occasion d’un concours. Par ailleurs, cette loi ne règlera pas le problème des arnaques téléphoniques qui, par définition, se moquent des règles. D’autres mesures restent donc indispensables.

Activer les filtres d’iOS 26

Avec iOS 26, Apple dote enfin le système de l’iPhone de fonctions natives pour combattre plus efficacement les appels indésirables. On pouvait depuis longtemps bloquer manuellement un numéro après coup (dans l’app Téléphone, option Bloquer le contact en bas de la fiche de l’appelant), mais la mise à jour propose une option pour ne pas décrocher inutilement.

C’est la fonction Filtrer les correspondants inconnus, qui concerne les appelants qui ne sont pas enregistrés dans votre carnet d’adresses. Dans Réglages > Apps > Téléphone, en sélectionnant l’option Demander le motif de l’appel, votre iPhone répondra automatiquement aux personnes inconnues pour leur demander la raison de leur appel. Vous verrez alors sur votre écran la réponse de l’appelant, et vous aurez le choix de décrocher ou non, ou même de demander plus de précisions en saisissant du texte lu ensuite par une synthèse vocale.

Votre iPhone peut demander tout seul à un correspondant inconnu le motif de son appel. Sa réponse est transcrite en direct. Image iGeneration.

D’après notre expérience, cette fonction joue plutôt bien son rôle : les correspondants légitimes prennent en général la peine d’expliquer pourquoi ils appellent, ce qui permet de décrocher immédiatement, et les autres, plus évasifs, peuvent être ignorés. Il n’y a toutefois pas de bouton pour raccrocher sans plus attendre dans le second cas.

Découverte de Téléphone dans iOS 26 : nouvelle interface, appels inconnus, portages sur l’iPad et le Mac

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Si vous voulez être plus strict, vous pouvez aussi choisir de transférer tous les numéros non enregistrés vers la messagerie vocale en sélectionnant l’option Ne pas afficher.

La deuxième nouveauté d’iOS 26 est une option de filtrage qui intervient après les appels. Toujours dans Réglages > Apps > Téléphone, en cochant l’option Correspondants inconnus, une nouvelle liste apparaît dans l’app Téléphone. Celle-ci regroupe tous les appels venant de numéros inconnus. Depuis cette liste, vous pouvez rapidement supprimer un appel et le signaler comme indésirable. À l’inverse, vous pouvez marquer un numéro comme connu et l’ajouter à vos contacts si besoin.

Liste de correspondants inconnus. Image iGeneration.

Installer une application qui bloque les appels indésirables

Ces fonctions d’iOS 26 font retrouver un peu de sérénité, mais elles ne constituent pas encore une solution miracle. L’option Demander le motif de l’appel évite de décrocher pour un coup de fil indésirable, mais vous êtes tout de même averti de l’appel. Si vous ne voulez vraiment pas être dérangé, il faut un autre dispositif.

Cet autre dispositif, c’est une app capable de bloquer automatiquement les numéros envahissants ou frauduleux grâce à une base de données qui les répertorie. Chaque app dispose de sa propre base de données, généralement composée des numéros réservés par l’Arcep aux appels commerciaux (ceux qui commencent par 09 48, 09 49, 01 62…), ainsi que de numéros signalés par les utilisateurs. Une fois installées, ces apps doivent être activées dans Réglages > Apps > Téléphone > Blocage d’appels et identification.

Jusqu’à iOS 17, ces apps pouvaient bloquer les appels indésirables de manière totalement transparente : les appels bloqués n'apparaissaient même pas dans l'application Téléphone. Depuis iOS 18, le comportement a changé pour certaines d’entre elles : il y a un badge sur l’icône de Téléphone et l'appel indésirable est présent dans la liste de l'application. Les appels bloqués sont signalés en rouge et l'app tierce responsable du blocage est précisée.

Des appels bloqués par Saracroche. Image iGeneration.

Pendant longtemps, Orange Téléphone (qui fonctionne avec tous les opérateurs) a fait figure de référence. Mais l’année dernière, Orange a décidé de rendre payante sa fonction de blocage. Celle-ci est maintenant incluse dans certains forfaits et dans l’option Cybersecure à 7 €/mois. Orange Téléphone continue néanmoins d’identifier gratuitement les appels indésirables. MySosh et Orange et moi intègrent elles aussi une identification des appels douteux, mais Orange Téléphone offre quelques fonctions supplémentaires.

Dans le sillage de ce changement, des développeurs indépendants ont créé de nouvelles apps de blocage gratuites ou peu onéreuses. Nous recommandons aussi bien Saracroche (gratuite) que Silence (0,99 € en achat unique), toutes deux efficaces. Au premier lancement, elles téléchargent puis installent une grosse liste de numéros à filtrer, ce qui prend quelques dizaines de secondes, voire plus selon votre modèle d’iPhone. Ensuite, tout est transparent : si un numéro recensé vous appelle, il est automatiquement bloqué. Vous gardez toutefois une trace de l’appel dans l’historique de Téléphone, au cas où. Il faut penser à rouvrir ces apps de temps en temps pour mettre à jour leur base de données.

Silence et Saracroche. Image iGeneration.

Dans le même registre, citons Begone, une app qui propose des fonctions plus avancées, avec des listes communautaires et des réglages plus fins. C’est un peu le Coyote des appels indésirables. Cela a un prix : 2,99 €/mois, 19,99 €/an ou 99 € pour un achat définitif. À noter toutefois que vous pouvez utiliser gratuitement l'application en important votre propre liste de numéros à bloquer. Nous en avons créé une contre le démarchage qui en comporte plus de 12 millions. Vous la trouverez dans cet article précédent, avec des explications supplémentaires.

Filtrer au niveau de son opérateur Free Mobile

Et pourquoi ne pas bloquer les appels indésirables directement au niveau de l’opérateur ? Il n’y a pas plus efficace pour éviter toutes les nuisances. Malheureusement, seul Free Mobile offre cette possibilité à ses clients mobiles.

Son dispositif est complet : vous pouvez bloquer un numéro précis, une plage de numéros (avec le * en joker), les SMS, etc. Vous pouvez aussi bloquer les appels entrants ou sortants et définir des plages horaires. Parfait pour être vraiment tranquille pendant des heures. Dommage que les autres opérateurs n’en fassent pas autant.

L'iPhone Air en promotion : 150 € de réduction

Pierre Dandumont

lundi 29 décembre à 17:10

iPhone

L'iPhone Air n'est visiblement pas un succès pour Apple, nous n'allons pas nous étendre dessus. L'iPhone moderne le plus fin est en effet vendu très régulièrement assez largement sous son prix public, malgré ses qualités. Cette fois, c'est Amazon qui dégaine, avec les trois versions — en bleu, noir ou doré — à 1 080 € au lieu de 1 230 € chez Apple. C'est une réduction de 150 € (12 %) qui n'est pas si courante sur un smartphone aussi récent.

L'iPhone Air. Image iGeneration.

Si vous suivez nos colonnes, vous avez probablement déjà vu des promotions plus importantes, mais il y a deux points à prendre en compte. Premièrement, elles ne sont plus disponibles, et deuxièmement, les promotions les plus importantes sont sur des appareils importés, souvent des États-Unis. Ce n'est normalement pas un gros problème sur la prise en charge du réseau, mais quelques variantes étrangères peuvent poser des soucis en France sur des fonctions précises.

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Pour le reste, l'iPhone Air est un modèle plutôt réussi dans l'absolu, si vous prenez en compte les quelques contraintes que la finesse amène, et il ne mérite pas nécessairement la mauvaise réputation qu'il a pour le moment, même si son prix est probablement un peu trop élevé… ce que les promotions tendent à corriger.

Google Photos débarque pour la première fois dans les téléviseurs, et pas avec Google TV

Pierre Dandumont

lundi 29 décembre à 16:17

Ailleurs

Si Apple propose depuis des années d'accéder à ses photos sur un téléviseur via l'Apple TV (l'app s'appelait encore iPhoto…), c'est un peu différent dans le monde Android. Google Photos, l'app de Google qui permet d'accéder à la photothèque, n'est pas disponible nativement sur les téléviseurs. Et le premier système d'exploitation qui va recevoir cette app n'est pas celui que vous pensez : Google a choisi Samsung et son système Tizen.

Actuellement, il est possible d'afficher vos photos issues d'un appareil Android, mais uniquement en passant par la recopie d'écran ou dans un économiseur. L'app Google Photos pour Tizen, elle, va accéder directement aux photos stockées dans le cloud. Samsung met en avant trois fonctions. Memories (une exclusivité Samsung pendant six mois) va afficher les photos qui sont liées à des moments marquants, une personne ou des lieux. Visiblement, les diaporamas seront créés automatiquement. La seconde permettra d'afficher des diaporamas thématiques, avec une sélection par l'utilisateur (océan, randonnée, etc.).

Image Samsung.

La dernière est liée à l'IA, qui est toujours le mode à la mode : elle va proposer des modèles thématiques qui vont permettre de modifier les photos grâce à Nano Banana. Une fonction Remix permettra, elle, de modifier le style artistique d'une image. Enfin, un mécanisme de génération de vidéos va transformer vos photos en courtes animations. Certains modèles thématiques seront même exclusifs aux téléviseurs de Samsung.

Un lancement en 2026

Google Photos va être lancé sur les téléviseurs de la gamme 2026, et sera disponible sur les modèles précédents — sans plus de précisions — avec une mise à jour du système. Samsung explique aussi que l'interface du téléviseur sera capable d'aller récupérer des photos dans Google Photos en fonction du contexte.

Reste la question de l'exclusivité. Dans la pratique, Google Photos devrait débarquer sur d'autres systèmes durant l'année, probablement au moins chez Google (avec Google TV) et LG (avec webOS). Avec les trois systèmes, et éventuellement tvOS, Google devrait équiper une bonne partie du marché des téléviseurs. Seul Memories est annoncé comme réellement exclusif à Samsung. Et avec une sortie prévue en mars 2026, la fonction devrait donc débarquer dans les autres téléviseurs à l'automne.

JarPlay permet de lancer les vieux jeux JavaME sur un iPhone, pour les nostalgeeks

Pierre Dandumont

lundi 29 décembre à 13:00

App Store

Si vous avez connu le début des années 2000, avant l'avènement des smartphones, vous avez peut-être joué à des jeux en Java sur votre téléphone. À l'époque, il était en effet possible de télécharger (souvent en 2G ou en 3G) des jeux (qui étaient parfois préinstallés) sur les téléphones. Ils ne faisaient pas appel directement au matériel, mais passaient par une technologie un peu oubliée depuis : Java ME (pour Micro Edition). Elle permettait de créer des applications portables d'un appareil à une autre, avec uniquement quelques ajustements nécessaires pour adapter le jeu à l'écran du téléphone ou à son clavier.

Un jeu en Java ME sur un téléphone Sony Ericsson et sa manette. Image iGeneration.

L'app JarPlay, qui vient de sortir, permet de retrouver cette ambiance sur un iPhone. Elle est gratuite et permet de lancer des fichiers .jar, qui seront donc émulés pour fonctionner sur l'iPhone. Le résultat va évidemment dépendre des jeux, mais il y a pas mal de réglages au moment de l'importation pour adapter le jeu au téléphone qu'il ciblait au départ. L'app prend en charge les manettes et peut afficher différents modèles de clavier, car — rappelez-vous —, il fallait souvent utiliser le pavé numérique pour vous déplacer. La version gratuite se limite à deux jeux, si vous voulez en importer plus (et ajouter quelques fioritures visuelles), il faudra débourser 4 €.

Deux styles de claviers.

Nous avons testé rapidement avec un jeu pour un vieux Sony Ericsson, et il a fonctionné directement. La seule contrainte est évidemment de se souvenir des touches employées à l'époque et d'accepter des graphismes pixellisés (les écrans étaient généralement au mieux en 320 x 240 et souvent en 176 x 144 ou même en 160 x 120). Et à l'époque, les développeurs ne visaient évidemment pas les 60 images/s, mais espéraient simplement que le jeu dépasse la dizaine d'images/s, pour une impression de fluidité assez aléatoire. Il ne reste plus qu'à fouiller vos vieux disques durs pour retrouver les fichiers téléchargés et envoyés en Bluetooth dans votre téléphone (en 2025, il faut passer par AirDrop ou le cloud). Attention tout de même, la compatibilité reste assez aléatoire, mais c'est un problème lié à la technologie elle-même : de nombreux jeux profitaient de fonctions matérielles précises qui ne sont pas nécessairement émulées.

Quelques options.