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SwitchBot vend lui aussi un détecteur de présence sur piles compatible avec Matter, mais via un hub

Nicolas Furno

lundi 17 novembre à 15:53

Domotique

SwitchBot annonce à son tour un détecteur de présence sur piles et compatible avec Matter, même pas une semaine après la sortie de celui d’Aqara. Son capteur de présence est nettement moins cher avec un tarif de base de 33 € et même une promotion de lancement à 26,4 € seulement en cochant la case sur la fiche produit. Un excellent prix, en tout cas si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant. En effet, le produit fonctionne en Bluetooth et il n’est pas directement Matter, il a besoin d’un hub SwitchBot pour se lier à la domotique.

Image SwitchBot.

Le fonctionnement est identique à tous les autres détecteurs de présence qui ne sont pas alimentés en permanence. Puisque les ondes millimétriques émises par le radar intégré pour identifier les mouvements les plus infimes demandent trop d’énergie, SwitchBot a ajouté un détecteur de mouvements traditionnel, basé sur les ondes infrarouges, pour d’abord identifier une présence. Ce n’est qu’à ce moment-là que le radar entre en action et surveille le départ, garantissant que les lumières restent allumées, par exemple, même si on est assis dans un fauteuil ou allongé dans un canapé. Cette association maintient une bonne autonomie et le fabricant annonce jusqu’à deux ans avec ses deux piles AAA (fournies).

Comme souvent, un capteur de luminosité est aussi intégré et peut servir dans le cadre des automatisations de domotique, pour n’activer les éclairages connectés que s’il fait suffisamment sombre. Pas d’autres capteurs ici, mais pour le prix, c’est difficile d’être exigeant. On n’est pas loin sur le plan tarifaire des appareils Zigbee vendus une quinzaine d’euros sur AliExpress que j’avais testé il y a quelques mois.

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

La compatibilité avec Matter est un plus évidemment et grâce à elle, vous pourrez utiliser le détecteur de présence de SwitchBot depuis l’app Maison d’Apple ou tout autre écosystème qui gère le standard. Si c’est votre premier produit Bluetooth de SwitchBot, un hub de la marque est nécessaire : comptez 70 € au minimum pour le Hub mini, ou bien 80 € pour le Hub 2 qui intègre aussi des capteurs de température et humidité. C’est pourquoi ce nouveau-venu est surtout utile si vous avez déjà le hub, sinon autant privilégier le FP300 d’Aqara qui fonctionne en direct avec Matter grâce au Thread.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Je n’ai pas encore reçu le produit pour le tester, mais vous pouvez compter sur un article plus complet si le fabricant me l’envoie. J’utilise depuis près de deux ans l’ancien détecteur de mouvements de SwitchBot, qui a le même format, mais qui se contente des ondes infrarouges. Il fonctionne parfaitement bien et je n’ai toujours pas changé les piles d’origine, ce qui est prometteur pour ce nouveau-venu.

Netgear présente un routeur 5G portable équipé d’une eSIM, une rareté sur le segment

Nicolas Furno

lundi 17 novembre à 15:31

Télécoms

Le dernier produit de Netgear est un routeur 5G portable, qui peut transformer la connexion cellulaire en un réseau Wi-Fi ultra-rapide grâce à la prise en charge de la septième génération. Le fabricant annonce ainsi jusqu’à 3,6 Gbps pour le Wi-Fi et même jusqu’à 4 Gbps côté 5G, des débits qui resteront probablement théoriques dans la majorité des cas, même si on devrait pouvoir les atteindre sur nos réseaux européens puisqu’il ne s’agit pas de 5G millimétrique. Ce qui distingue de toute manière surtout le « routeur WiFi 7 mobile Nighthawk 5G M7 » (ouf) de ses concurrents, c’est la compatibilité avec l’eSIM.

Image Netgear.

En effet, si les cartes SIM virtuelles sont devenues monnaie courante dans les iPhone et se généralisent dans le monde des smartphones et tablettes, la majorité des routeurs 4G ou 5G repose encore sur la bonne vieille carte SIM. Pour tous ceux qui vivent dans le futur et qui ont converti leur ancien bout de plastique, c’est un inconvénient majeur. Netgear répond à cette demande, avec ce modèle qui est compatible avec l’eSIM. On pourra importer une eSIM existante, ou alors en commander une directement sur le petit écran de l’appareil.

C’est un gros avantage de la technologie, notamment pour les grands voyageurs qui sont surtout visés par ce produit haut de gamme. En arrivant dans un pays, on pourra choisir des offres locales, sûrement moins chères qu’en itinérance, avec une enveloppe de data adaptée à ses besoins. Netgear a aussi prévu un emplacement physique pour carte SIM, si bien que l’appareil peut s’adapter à toutes les situations. L’autre port intégré est un USB-C, qui servira autant à alimenter le routeur et charger sa batterie intégrée qui offre jusqu’à 10 heures d’autonomie selon le fabricant, qu’à fournir une connexion filaire en cas de besoin.

Pas de prise Ethernet intégrée, c’est un routeur qui privilégie un usage portable, même s’il reste possible d’utiliser un adaptateur USB-C vers Ethernet. La prise est limitée à 2 Gbit/s pour les données, c’est moins rapide en théorie que le Wi-Fi, même si en pratique ça ne sera pas forcément le cas. Le routeur peut gérer jusqu’à 32 périphériques, d’après son concepteur. Notons qu’il n’y a pas non plus de prise standard pour des antennes externes, un besoin qui n’aurait pas tellement de sens en mobilité.

Image Netgear.

Ce nouveau modèle sera vendu à partir du 27 janvier 2026, pour un prix conseillé de 600 €. Le M7 Pro est d’ores et déjà en vente pour 1 000 € et c’est un modèle plus costaud, avec une prise Ethernet 2.5G intégrée et d’encore meilleurs débits théoriques. En revanche, il se contente lui aussi de la carte SIM classique, il ne gère pas l’eSIM contrairement au M7. Pour en savoir plus sur ces produits, je vous renvoie vers notre test des modèles de la génération précédente.

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

Sans surprise, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock partout (ou presque)

Stéphane Moussie

lundi 17 novembre à 13:33

Accessoires

Seulement trois jours après son lancement, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock dans quasiment tous les pays où elle est commercialisée. En France, il reste des versions courtes en couleur citron et cannelle, mais on s’attend à les voir disparaître d’un instant à l’autre.

Le week-end n’a même pas eu le temps de commencer que les stocks étaient déjà balayés. Comme nous le notions dès vendredi, il n’a suffi que de quelques heures pour que la rupture soit totale aux États-Unis.

Pourtant, le prix et le design même de cet accessoire ont attiré beaucoup de moqueries. Débourser 159 €, voire 249 €, pour une pochette en tissu rappelant le maillot de bain de Borat ? Impossible que ça se vende ! Mais c’est bien mal connaitre le monde du commerce. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’iPhone Pocket soit épuisé presque instantanément.

La recette d’un succès annoncé

Commencez par Apple, une marque dont les fans les plus fidèles sont prêts à acheter à peu près tout, ne serait-ce que pour compléter leur collection. Ajoutez ISSEY MIYAKE, maison japonaise de luxe qui parle à tous les amateurs de mode — et qui entretient avec Apple une connexion particulière héritée de Steve Jobs.

Ensuite, dosez avec parcimonie : une production en petite quantité, en édition limitée, et une disponibilité réservée à quelques boutiques physiques pour renforcer la dimension exclusive. À ce titre, on peut même s’étonner qu’Apple ait permis l’achat en ligne, même si seuls huit pays, dont la France, y ont eu droit. Mélangez le tout, et vous obtenez un produit qui part forcément comme des petits pains, qu’ils aient bon goût ou non.

Concernant cette notion d’édition limitée, Apple n’a pas précisé le nombre d’exemplaires produits, rendant difficile d’évaluer l’ampleur réelle du phénomène. D’après Numerama, l’Apple Store du Marché Saint-Germain — le seul en France à l’avoir proposé — disposait de 300 exemplaires pour chacun des trois modèles longs, soit 900 unités au total. Le stock des modèles courts (déclinés en huit couleurs) reste inconnu, tout comme celui de l’Apple Store en ligne.

Un accessoire devenu objet de pari

Si les fans d’Apple, et sans doute encore plus les fashionistas, se sont précipités en boutique — il y avait bel et bien la queue à Paris — ils n’étaient pas seuls. Comme tout produit collector, l’iPhone Pocket a attiré son lot de spéculateurs. Même avec une limite de deux exemplaires par personne, certains les mettent déjà en vente sur des sites de petites annonces en espérant faire une plus-value. Les revendeurs testent tous les prix possibles : 250 € ici sur Leboncoin, 550 € là sur Vinted, ou pourquoi pas 4 000 € sur eBay. Qui ne tente rien n’a rien.

Autre conséquence attendue : les contrefaçons arrivent déjà. Toujours sur eBay, on tombe sur des offres moins chères que l’original, ce qui laisse peu de doutes sur leur nature. Quant à savoir si les copies vont égaler la qualité de l’authentique, il y a de quoi en douter. Certes, les noms Apple et ISSEY MIYAKE pèsent dans la facture finale, mais il ne faut pas oublier que l’on parle d’un article fabriqué au Japon, dans une maille 3D élaborée. Les iPod Socks, qui étaient vendues 30 $ le lot de six, n’avaient pas la même étoffe.

Le logo de l’App Store est plus subtil qu’il n’y paraît

Stéphane Moussie

lundi 17 novembre à 11:37

App Store

Vous savez que le logo de Carrefour dissimule un « C » en son centre ? Vous êtes sur le point de faire une découverte du même ordre avec le logo de l’App Store. À l’origine, celui-ci représentait un crayon, un pinceau et une règle formant un « A », la première lettre d’« app ».

Évolution de l’icône de l’App Store

En 2017, avec iOS 11, Apple a simplifié le logo en remplaçant les outils par de simples bâtons. Du moins, c’est ce que tout le monde croyait — nous y compris, allant jusqu’à parler de « touillettes à café en bois, sinon une tente indienne. »

Huit ans plus tard, on doit faire notre mea culpa : ce « A » est bien plus subtil qu’il n’y parait. Comme le montre le développeur Christian Selig, qui en a réalisé une impression 3D, le logo est en fait composé de trois icônes d’applications inclinées. Il a d’ailleurs publié les fichiers 3D pour que chacun puisse produire cet objet décoratif.

Cet assemblage d’icônes n’est pas une vue de l’esprit : un ancien designer d’Apple avait confirmé, dès 2020, qu’il ne s’agissait pas de simples bâtonnets, mais d’une vue de face d’une construction en 3D.

Pendant que vous y êtes, regardez attentivement le logo de TestFlight… Vous remarquez quelque chose ? Oui, cette hélice stylisée est elle aussi constituée de trois icônes d’apps !

Le logo de TestFlight met lui aussi en scène des icônes d’apps

Le stockage cloud à vie chez pCloud profite d'une réduction exceptionnelle 📍

Article sponsorisé

lundi 17 novembre à 10:35

Services

Les formules à vie fleurissent à chaque Black Friday. Certaines disparaissent six mois plus tard, laissant les acheteurs avec des comptes fantômes...

Mais pCloud propose ce modèle depuis des années, et leur longévité mérite qu'on s'y attarde.

La question de la viabilité économique

Comment une entreprise survit-elle en ne facturant qu'une fois ? pCloud génère des revenus via trois canaux : les achats uniques de plans à vie, les formules mensuelles pour ceux qui préfèrent étaler, et les modules additionnels (Encryption, Pass) vendus séparément.

Leur base installée de 22 millions d'utilisateurs crée un effet de masse critique. Même si une partie d'entre eux a payé une seule fois, les nouveaux arrivants alimentent le flux de trésorerie. Le modèle tient depuis 2013 ; ce n'est pas une start-up volatile.

Pass : un gestionnaire de mots de passe qui ne vous piste pas

pCloud Pass appartient à cette catégorie de logiciels qui ne devraient plus être optionnels. Générer des mots de passe complexes, les stocker chiffrés, les remplir automatiquement : c'est la base d'une hygiène numérique décente.

La différence avec les concurrents comme Bitwarden ou 1Password ? Pass est intégré à l'écosystème pCloud. Si vous prenez déjà le pack 3en1, vous n'avez pas à jongler entre plusieurs abonnements. Et contrairement aux gestionnaires gratuits qui monétisent vos métadonnées, Pass fonctionne avec le même chiffrement côté client que le reste de pCloud.

Compatibilité complète : navigateurs (Chrome, Firefox, Safari, Edge), applications mobiles (iOS, Android), extensions pour tous les systèmes. La synchronisation est instantanée. Vous créez un mot de passe sur votre ordinateur, il apparaît sur votre téléphone.

Collaboration : partager sans perdre le contrôle

Le télétravail a transformé le partage de fichiers en geste quotidien. pCloud permet trois approches graduées.

  1. Les liens publics : vous générez une URL, quiconque la possède accède au fichier. Pratique pour envoyer un document volumineux sans saturer une boîte mail.
  2. Les invitations de dossiers : vous ajoutez des collaborateurs spécifiques, ils voient et modifient le contenu en temps réel.
  3. Les requêtes d'archives : vous créez un lien que d'autres utilisent pour déposer des fichiers dans votre espace. Utile pour collecter des livrables auprès de plusieurs personnes.

pCloud Backup s'occupe de sauvegarder automatiquement les dossiers critiques de votre machine. Si votre disque dur rend l'âme, vous récupérez tout. C'est inclus, pas un module supplémentaire.

La galerie photo : un détail qui change tout

Accumuler 50 000 photos et ne jamais les regarder, c'est le drame moderne. pCloud Photos tente de résoudre ça en organisant automatiquement vos images par date. L'interface affiche une timeline, vous sautez directement à 2018, 2015, 2009. Vous excluez les dossiers professionnels pour ne conserver que les moments personnels.

L'éditeur photo n'est pas Photoshop. Mais pour ajuster rapidement la luminosité d'un portrait, appliquer un filtre Vintage à une photo de voyage, ou recadrer un cliché mal cadré, il suffit. Et surtout, vos fichiers ne quittent jamais l'environnement pCloud. Pas d'export vers une application tierce qui pourrait les indexer ou les analyser.

Souveraineté : où dorment vos données ?

pCloud vous fait choisir entre deux zones géographiques : Luxembourg (Europe) ou États-Unis. Cette décision a des implications légales. Le Luxembourg applique le RGPD, avec ses contraintes strictes sur l'exploitation des données personnelles. Les États-Unis obéissent à des régulations différentes, notamment le CLOUD Act qui autorise certaines réquisitions gouvernementales.

La domiciliation suisse de pCloud ajoute une couche. La Suisse n'appartient ni à l'UE ni aux accords de surveillance des Five Eyes. Les procédures d'accès aux données y sont plus lourdes.

Combiné au chiffrement côté client d'Encryption, votre configuration devient résistante à la plupart des scénarios d'intrusion administrative ou judiciaire. Ce n'est pas de la paranoïa : c'est de l'ingénierie.

Les promos du Black Friday

  • Pack 3en1 : 599 € (-60 %)
  • 1 To : 199 € (-54 %)
  • 2 To : 279 € (-53 %)
  • 10 To : 799 € (-58 %)

Calculons pour le 2 To. Un abonnement Dropbox Plus (2 To) coûte 11,99 € par mois, soit 143,88 € par an. Sur cinq ans : 719,40 €. Sur dix ans : 1 438,80 €. pCloud demande 279 € une fois. Même en ajoutant l'inflation, l'écart demeure considérable

À qui ça s'adresse ?

Si vous payez déjà un abonnement cloud mensuel et que vous commencez à calculer combien ça coûtera sur une décennie, cette offre a du sens. Si vous jonglez entre trois services (cloud, gestionnaire de mots de passe, chiffrement), le pack 3en1 centralise tout.

Si vous manipulez des données sensibles (dossiers médicaux, informations financières, contrats juridiques) le chiffrement côté client d'Encryption justifie à lui seul l'investissement.

La promotion court jusqu'au 29 novembre. Après, les tarifs remontent. Ce n'est pas une tactique d'urgence artificielle : pCloud fait ce Black Friday chaque année, mais les prix en dehors restent effectivement plus élevés. À vous de décider si l'équation fonctionne !

👉 Je fonce sur l'offre pCloud du Black Friday 2025