Les librairies américaines peuvent maintenant vendre des Kindle

Florian Innocente |

Des boites de Kindle au milieu de rangées de livres papiers, c'est ce que l'on pourrait voir dans certaines librairies américaines prochainement. De même, la liseuse électronique va pouvoir entrer (ou revenir) chez des enseignes de l'électronique grand public.

Amazon lance un programme baptisé "Source" qui vise à élargir les canaux de distribution de ses Kindle, plutôt que de les réserver à son propre site. Les Kindle en question sont autant les modèles noir et blanc dédiés à la lecture que les tablettes multimédia concurrentes de l'iPad.

Les libraires indépendants pourront vendre des Kindle et ils percevront, pendant deux ans, 10% sur chaque e-book acheté sur les tablettes écoulées par leur entremise (les films, magazines et autres contenus ne sont pas pris en compte). Chaque liseuse leur est vendue avec une réduction de 6% sur le prix professionnel et les accessoires avec 35% de remise. Si d'aventure la greffe ne prend pas et que les liseuses prennent la poussière, le libraire peut retourner le lot de sa première commande sous six mois, sans surcoût ni justification.

Pour les chaînes de l'électronique grand public, où le livre n'est pas l'essentiel de l'activité, voire n'y figure pas du tout, la réduction est plus importante pour l'achat de stocks de Kindle (-9%) mais aucune commission n'est reversée lors de l'achat de contenus. Les grandes enseigne Target et Walmart avaient cessé de vendre les liseuses d'Amazon en 2012.

avatar tigre2010 | 
@havox79 Oui, mais pendant deux ans...après ils sont morts.
avatar alexandre.rs | 
"Chronique d'une mort annoncée" est disponible sur Kindle ? ;)))
avatar hipkiss | 
Si tu ne peux les battre, joins-toi à eux... En plus de vendre et de recevoir un pourcentage sur les ventes de livres numériques achetés chez Amazon, ces libraires indépendants pourraient aussi négocier un pourcentage sur les ventes de livres numériques faites à partir de leur propre site web. Les libraires joueraient ainsi leur rôle de conseiller tout en étant payés pour leurs recommandations.
avatar YanDerS | 
ils se sont lancés dans une série de tracts et de flyers enluminés
avatar YanDerS | 
ça, on n'en sait pas grand chose, vu que l'être humain est en constante évolution et qu'il est difficile de mesurer les acquis sur 4 à 5 siècles. La seule mesure que nous avons, ce sont peut-être les derniers 450000 ans, entre l'Homme de Tautavel (et la maitrise du feu) et nous. La naissance de l'Art au Paléolithique, de l'élevage et de l'agriculture au néolithique, des 1ères grandes civilisations à l'âge du cuivre, avec leurs organisations et aliénations, etc. Ce que l'on peut présumer n'avoir que très peu évolué, ce sont, au vu des immenses tueries du 20e siècle, les qualités morales ou "humaines des êtres humains, leur respect mutuel, leur pleine conscience des justes réalités, la prise en compte des leçons de l'histoire, etc. Mais c'est sans doute trop en demander à l'animal humain en évolution, et c'est vouloir le placer sur un idéal qu'on ne peut guère lui reprocher de ne pas atteindre, vu que c'est finalement l'effort qui lui est dévolu. Celui d'apprendre en permanence, des ses erreurs bien souvent, de se frotter à la complexité, à la pluralité, aux diverses réalités pour se determiner dans ses choix et dans ses actes, dans l'effort constant de construire des ponts avec les autres, afin de pouvoir partager à son tour ses expériences et ses acquis. Je ne vais pas m'étendre davantage car ce forum n'est pas le lieu idéal pour une telle discussion, mais je réagis parce que j'entends ou je lis souvent ce genre d'idée récurrente sur la pseudo "nature humaine" (définie et arrêtée, alors qu'elle est toujours en évolution comme le reste de l'univers), ou selon laquelle l'humanité n'évoluerait que très peu, voire pas du tout, régresserait même, après des âges d'or, vers un destin funeste, etc. Je ne pense pas que l'animal humain soit plus brutal ou cruel que par le passé, je pense qu'il doit composer avec les mécanisme naturels qu'il a hérités du passé justement. C'est pour cela qu'il n'est pas pire qu'avant selon mon point de vue. Et si l'on regarde bien, il y a eu au milieux des violences et des guerres des acquis de cultures, d'idées (voir l'Humanisme européen jusqu'aux Lumières), des évolutions positives concernant les organisations sociales et politiques, sur la réglementation du travail, sur le regard sur les étrangers, qui même avec des xénophobies toujours présentes, ont pu accompagner plutôt pacifiquement un cosmopolitisme et une mixité en marche et croissante, etc. Il y a plus eu d'aquis et de constructions que de destructions, car sinon tout ne serait que cendres. Ce n'est pas pour autant que l'avenir de l'humanité soit sans danger et sans risque majeur. C'est justement sa tâche quotidienne et sa mission que d'être vigilant et responsable pour sa survie et, de fait, pour celle en simultané des écosystèmes naturels de la planète. Amen. Je m'arrête là.

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