BlackBerry doit réduire ses ambitions pour survivre, selon l'ex-patron de Sony Ericsson

Stéphane Moussie |

Depuis la mi-août, BlackBerry cherche officiellement un moyen de ne pas sombrer. Bert Nordberg, ancien patron de Sony Ericsson qui a supervisé en 2011 la fin de cette joint-venture, fait partie du comité spécial qui explore toutes sortes d' « alternatives stratégiques ».

Dans une interview donnée au Wall Street Journal, l'homme expose sa vision de l'avenir du fabricant canadien :

« Je pense que BlackBerry est capable de survivre comme acteur de niche. Mais devenir une entreprise de niche signifie décider d'être une entreprise de niche. Historiquement, BlackBerry a eu de plus grandes ambitions. Mais combattre des géants comme Apple, Google et Samsung est dur. »

Bert Nordberg soutient que BlackBerry a sa place sur les marchés de l'entreprise et des communications sécurisées, ses activités historiques. Pour le reste, notamment le marché grand public, le membre du comité pense donc que BlackBerry doit arrêter les frais. Et de plaider pour que l'entreprise se sépare de certaines sous-divisions, sans préciser lesquelles.

Le Wall Street Journal révélait la semaine dernière que la compagnie pourrait « filialiser » BBM. Si l'ensemble du comité spécial suit les recommandations de Nordberg, il faut s'attendre à des bouleversements au cours des prochains mois. Des bouleversements qui semblent de toute façon inéluctables.

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