La tolérance des AirTags dans les bagages en avion est toujours à géométrie variable. La compagnie Air New Zealand, la première du pays, n'accepte pas la petite balise d'Apple ou ses concurrentes. Une politique qui pourrait évoluer (ou pas) l'année prochaine.
Dans ses instructions aux passagers, Air New Zealand explique que les traqueurs qu'on ne peut éteindre sont proscrits sur ses vols. La compagnie a confirmé auprès de Stuff Travel que les AirTags ainsi que les balises Tiles étaient concernées. Ce n'est pas leur capacité radio qui pose problème, mais leur utilisation de batteries ou piles au lithium.
Cependant, une révision des consignes de sécurité aura lieu au tout début de l'année prochaine. Il est possible qu'à cette occasion les règles à l'égard de ces produits en particulier deviennent un peu plus souples.
Dans l'attente, ce sont les passagers qui doivent déclarer s'ils emportent avec eux ce type d'accessoire, il n'y a pas de recherche active de leur présence de la part des services de sécurité en aéroport ni de consignes pour le faire. Une autre compagnie régionale, Jetstar, a déclaré à l'inverse que ces balises étaient autorisées sur ses lignes.
En Europe, c'est Lufthansa, le mois dernier, qui avait fait un virage à 180° sur ce sujet, avec au final une décision favorable pour les AirTags et leurs cousins. Même son de cloche chez Air France qui n'a aucune restriction en place à leur égard.
Lufthansa n'interdit finalement pas les AirTags dans les bagages en soute