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Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Stéphane Moussie

vendredi 17 octobre à 16:26

Services

Cela flottait dans l’air depuis un moment et Eddy Cue avait quasiment vendu la mèche : Apple va devenir le diffuseur exclusif de la Formule 1 aux États-Unis à partir de l’année prochaine, et ce pour une durée de cinq ans.

Les abonnés à Apple TV (le service qui a récemment perdu son « + ») pourront regarder l’intégralité de la compétition, des essais aux qualifications jusqu’aux Grands Prix. Contrairement au championnat nord-américain de football qui nécessite une souscription supplémentaire au MLS Season Pass, la F1 sera incluse dans l’abonnement Apple TV à 12,99 $/mois — cela peut expliquer l'augmentation récente. Certaines courses seront même diffusées gratuitement dans l’application Apple TV au cours de la saison.

Apple va mobiliser tout son écosystème pour promouvoir ce sport automobile de plus en plus en vogue outre-Atlantique : Apple News, Plans, Music ou encore Fitness+ proposeront du contenu dédié. L’application Apple Sports sera également mise à contribution pour afficher les résultats en direct, les classements et diverses statistiques. F1 TV Premium, l’offre maison des organisateurs de la compétition, sera disponible aux États-Unis uniquement via un abonnement Apple TV (l’application) et sera gratuite pour les abonnés Apple TV (le service), si on a bien tout compris.

« Nous sommes ravis d’élargir notre partenariat avec la Formule 1 et d’offrir aux abonnés d’Apple TV aux États-Unis une place au premier rang pour l’un des sports les plus passionnants et en plus forte croissance au monde, déclare Eddy Cue, le patron des services d’Apple, dans le communiqué de l’annonce. L’année 2026 marquera une nouvelle ère de transformation pour la Formule 1, avec de nouvelles équipes, de nouveaux règlements et des voitures pilotées par les meilleurs pilotes du monde. Nous avons hâte de proposer à nos clients une couverture premium, innovante et centrée sur les fans, comme seule Apple sait le faire. »

Brad Pitt, Lewis Hamilton, Tim Cook et Damson Idris à l’avant-première de F1 le film. Image Apple.

Le montant du contrat n’a pas été dévoilé officiellement, mais d’après Variety, Apple déboursera 150 millions de dollars par an, soit 750 millions au total. La firme de Cupertino a fait des pieds et des mains pour décrocher les droits de la F1 sur ses terres. Outre la (modeste) participation de Tim Cook à un Grand Prix dès 2022, l’entreprise a dépensé des centaines de millions de dollars dans la production de F1 le film. Un pari payant : le blockbuster avec Brad Pitt au volant a été un très gros succès au box-office.

« Nous ne sommes pas des inconnus l’un pour l’autre, puisque nous avons passé les trois dernières années à collaborer sur F1 le film, qui s’est déjà imposé comme un immense succès à travers le monde, commente Stefano Domenicali, le CEO de Formula 1. Nous partageons la même vision : faire découvrir ce sport extraordinaire à nos fans aux États-Unis et séduire de nouveaux publics grâce à des retransmissions en direct, des contenus captivants et une approche à l’année pour les fidéliser. »

Ce nouvel accord impose un peu plus Apple comme un acteur qui compte dans le monde du sport. Elle diffuse déjà du baseball dans de nombreux pays ainsi que du football dans le monde entier depuis une poignée d’années. Avec la Formule 1, la marque met la main sur un contenu plus prestigieux encore — même si, pour l’instant, les droits ne concernent que les États-Unis. En France, c’est Canal+ qui conserve l’exclusivité de la diffusion jusqu’en 2029.

« F1 » confirmé en streaming sur Apple TV le 12 décembre 2025, mais pas en France

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Le premier iPhone pliable d’Apple attendrait finalement 2027

Félix Cattafesta

vendredi 17 octobre à 15:24

iPhone

Pas de bol si vous économisiez pour acheter le futur iPhone pliant : sa sortie pourrait bien être repoussée à 2027. C’est tout du moins ce qu’affirme la société d'investissement et de courtage japonaise Mizuho Securities. Selon un rapport vu par The Elec, Apple prendrait plus de temps que prévu à décider de certains éléments clés de la conception, comme la charnière.

Montage iGeneration

Un lancement l’année prochaine n’est pas complètement à exclure. Cependant, la production d'écrans pour ce modèle pliable serait passée de 13 millions à environ 9 millions de pièces. Le nombre d'appareil fabriqué serait donc inférieur et pourrait accuser un retard de 5 à 7 millions d’unités.

Mizuho Securities appuie une rumeur voulant que la présentation des prochains iPhone se fasse en deux temps. Apple aurait prévu d’étaler les lancements pour éviter l’overdose : les modèles 18 Pro arriveraient en septembre prochain aux côtés du modèle pliable, tandis que les iPhone 18 et 18e attendraient le début de 2027.

iPhone pliable et 18 Pro : Apple lancerait ses nouveaux modèles en deux vagues à partir de l

iPhone pliable et 18 Pro : Apple lancerait ses nouveaux modèles en deux vagues à partir de l'année prochaine

Selon les rumeurs, ce futur iPhone pliant s’inspirerait du Galaxy Fold de Samsung avec un format livre. Apple aurait misé sur un duo d’écrans, avec 5,38" à l’extérieur et 7,58" pour la dalle intérieure. Elle aurait réussi à gommer le pli de la charnière, impalpable sous le doigt. Le smartphone resterait fin, avec 9 mm replié pour 4,5mm une fois ouvert.

Apple pourrait bien faire l’impasse sur Face ID pour une question de place. Il serait remplacé par Touch ID, situé dans le bouton d’allumage à la manière des iPad. Contrairement à l’iPhone Air, deux objectifs seraient présents au dos, à savoir un grand angle et un ultra grand angle. On s’attend à ce que le tarif soit élevé : les téléphones similaires de Google et Samsung coûtant entre 1 900 € et 2 100 €.

Mizuho Securities explique qu’Apple aurait prévu des changements pour la gamme iPhone 19, qui marquera l’année des 20 ans de l’iPhone en 2027. L’idée serait ensuite de rendre le modèle pliant sortant cette année-là plus abordable afin de créer un engouement.

Microsoft veut produire ses Surface hors de Chine dès 2026

Félix Cattafesta

vendredi 17 octobre à 12:50

Ailleurs

Apple n’est pas la seule à chercher à s’émanciper de la Chine. D’après Nikkei Asia, Microsoft envisagerait de transférer, dès 2026, la production de ses tablettes-PC Surface hors du pays. La décision toucherait notamment les composants, les pièces et l'assemblage des futurs matériels et serveurs Surface. L’entreprise projette également de relocaliser ses centres de données.

Le Surface Laptop

Selon les sources de Nikkei, Microsoft aurait contacté plusieurs de ses sous-traitants pour les prévenir, et aurait déjà déplacé une partie de sa production de serveurs en dehors de Chine. Elle ferait également en sorte de fabriquer ses consoles Xbox ailleurs, sans détail sur les pays visés.

Microsoft n’est pas la seule à délocaliser sa production dans les pays voisins. AWS cherche à dépendre le moins possible de la Chine pour ses data centers d’IA, tandis que Google a demandé à fortement étendre la production de serveurs en Thaïlande.

Les grandes entreprises de la tech craignent les tensions entre le gouvernement américain et le Parti communiste chinois. Donald Trump a récemment menacé le pays de nouveaux droits de douane, tandis que la Chine a ordonné à ses entreprises de bannir les puces Nvidia. La question des terres rares est également un enjeu grandissant, Pékin ayant exigé que les sociétés étrangères disposent d’une autorisation spéciale pour exporter ces matériaux indispensables à la fabrication de nombreux équipements.

La guerre des terres rares n’a pas d’impact sur Apple et l’iPhone pour l’instant

La guerre des terres rares n’a pas d’impact sur Apple et l’iPhone pour l’instant

Apple a senti le vent tourner depuis quelques années. La période du COVID a marqué le fabricant, qui avait vu ses chaînes paralysées plusieurs semaines et des émeutes éclater dans ses usines. Il a depuis mis le cap sur l’Inde et le Vietnam, ce dernier produisant des AirPods, des iPad ou des Apple Watch et étant potentiellement le pays du futur « HomePod à écran » que voient venir les rumeurs. L’Inde met le paquet sur la production d’iPhone et en aurait fabriqué environ 43 millions sur 2024.

Le Monde s’est justement intéressé à l’Inde dans un reportage publié hier donnant des détails sur les conditions de travail. Les usines de smartphones tournent 24/24 et emploient 80 % de femmes. Elles dorment à 8 par chambre dans un cadre strict, les usines étant surveillés par des gardes. Bien que toutes majeures, les sorties lors des jours de repos sont soumis à l’autorisation des parents. Les ouvriers ne se laissent pas marcher dessus pour autant : un projet visant à faire passer les journées de travail de 8 à 10 h a été abandonné suite à une levée de bouclier massive.

L’Union européenne veut la fin des chargeurs à câbles USB-C soudés

Félix Cattafesta

vendredi 17 octobre à 12:30

Accessoires

Bruxelles veut aller plus loin avec l’USB-C. La Commission a publié en début de semaine un document indiquant que les fabricants devront prochainement fournir des chargeurs USB-C détachables et non soudés. C’est le cas depuis un moment chez Apple, mais certains acteurs du monde PC proposent encore des blocs avec un câble non détachable, obligeant à tout mettre à la poubelle en cas de problème.

Le chargeur d’une ROG Ally. Image MacGeneration

La commission veut que la plupart des chargeurs inférieurs à 240 W vendus dans l’UE soient USB-C. Un nouveau logo devrait apparaître sur ceux-là, indiquant qu’il s’agit d’un chargeur commun de l’UE. Il aura donc un câble détachable, un port USB-C et Bruxelles demande également une meilleure résistance aux surtensions. Un tel logo permettra de savoir facilement si l’on se trouve face à un appareil certifié ou à un autre plus douteux. Quelques limites seront imposées pour limiter le gaspillage d’énergie, comme une veille obligatoire pour les chargeurs sans fil ou des exigences d’interopérabilité pour les plus gros blocs.

Actuellement, la réglementation sur le chargeur universel concerne les smartphones, les tablettes et liseuses, les consoles, les casques, les souris, les claviers et les systèmes de navigation portables. Un élargissement est envisagé, par exemple aux routeurs Wi-Fi, aux décodeurs ou à certains accessoires de bureaux. Bruxelles mentionne également les chargeurs pour petits appareils, ce qui est assez vaste : on peut penser à différents gadgets, comme les ventilateurs portatifs ou les lampes de bureau USB. Cette première vague de changement pourrait être mise en place vers la fin 2028 au plus tôt.

La commission explique avoir écarté certaines mesures, comme des exigences en matière de réparabilité ou un éventuel label énergétique européen. Certaines catégories, comme les jouets pour tous petits, les appareils à utiliser au contact de l’eau et les aspirateurs ont aussi été laissés de côté. Même chose pour les appareils montés comme les stores à enrouleur ou les panneaux de commande muraux. Les chargeurs des moyens de transport, comme les vélos électriques ou les trottinettes, ne sont pour le moment pas concernés par la réglementation liée au chargeur commun. L’Union européenne réfléchit à les inclure plus tard, et le sujet reviendra dans une prochaine révision

La bêta 3 d’iOS 26.1 ne sait parfois plus mettre à jour les apps

Nicolas Furno

vendredi 17 octobre à 12:04

iOS

La troisième bêta d’iOS 26.1, sortie en début de semaine, semble souffrir d’un bug gênant : l’App Store peut bloquer les mises à jour des apps. Sur mon iPhone, je ne peux plus mettre à jour mes apps depuis le début de la semaine, du moins pas sans un redémarrage qui semble temporairement résoudre le problème. Stéphane m’a confirmé qu’il avait le même problème sur son iPad mini, également passé à la bêta et on trouve facilement des témoignages similaires sur internet.

L’App Store m’indique que j’ai 19 mises à jour en attente, mais l’app n’en installe aucune. Image iGeneration.

La recherche de mises à jour fonctionne bien, j’ai d’ailleurs dix-neuf apps qui ont une nouvelle version à installer d’après l’App Store. Ce qui est cassé, c’est le téléchargement qui ne semble jamais se lancer correctement, si bien que les mises à jour ne sont pas installées. On peut tirer la liste pour la recharger et obtenir d’autres versions en attente, mais on ne peut pas les installer. Précisons que je n’ai pas activé l’option pour mettre à jour automatiquement mes apps, cela fait peut-être une différence.

Le seul correctif que j’ai trouvé consiste à redémarrer l’appareil iOS. Après ce redémarrage, l’App Store peut de nouveau installer les mises à jour… jusqu’à l’occurrence suivante du bug. Depuis le début de la semaine, j’ai déjà eu le cas deux fois et pour moi, il semble bien que redémarrer régulièrement mon iPhone soit la seule option en attendant la quatrième bêta. Voire la version finale, iOS 26.1 étant attendue d’ici la fin du mois.

iOS 26.1 élargit la prise en charge linguistique d’Apple Intelligence et de la traduction en direct, tout en peaufinant l’interface Liquid Glass et certaines apps fournies d’office comme Musique. L’iPad a aussi retrouvé le mode Slide Over qui avait disparu avec la grande refonte du système de fenêtres. Au programme encore, un système pour installer des correctifs de sécurité en arrière-plan et plusieurs ajustements visuels un petit peu partout.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.1 bêta 1

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.1 bêta 2

Si vous avez installé iOS 26.1, n’hésitez pas à indiquer dans les commentaires si vous avez noté le même bug ou si, au contraire, les mises à jour s’installent normalement pour vous.