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Une carte eSIM compatible avec les Mac et iOS chez JMP

Pierre Dandumont

Thursday 12 September à 14:30

Accessoires

Apple n'a pas encore abandonné la carte SIM en Europe avec les iPhone 16, et c'est donc l'occasion de vous parler d'un produit un peu étonnant : une eSIM externe (ou carte eSIM). Le concept peut interloquer, mais il a des avantages.

Une carte eSIM. Image Android Authority.

Techniquement, une eSIM n'est pas réellement différente d'une carte SIM classique : elle possède à peu près les mêmes composants, mais elle a l'avantage d'être intégrée directement dans les périphériques (ce qui permet en théorie de gagner de la place) et est programmable. La carte eSIM de JMP, vendue 40 $, reprend donc les composants et le côté programmable d'une eSIM, mais dans un format compatible avec les cartes SIM plus classiques. Ce n'est pas une première : à une époque, Apple proposait une carte SIM programmable pour les iPad, sous sa marque.

La carte de JMP, repérée par Android Authority, a un avantage : elle n'est pas fermée. Si vous avez un smartphone Android, une application permet d'ajouter facilement un forfait dans la carte eSIM, mais elle est aussi compatible avec des applications open source pour macOS, Windows ou GNU/Linux. Et il existe même des applications pour iOS, comme iLPA (qui vaut 10 $). Dans les deux cas, vous aurez par contre besoin d'un accessoire pour ajouter un forfait dans la carte : un lecteur de cartes SIM. JMP en propose un pour 10 $, mais vous pourrez en trouver facilement sur Internet : les lecteurs de SmartCard (au sens large) compatible CCID acceptent les cartes SIM1. Une fois le forfait chargé, elle se comporte comme une carte SIM classique.

Une carte SIM programmable Apple. Image iGeneration.

Pour ceux qui se déplacent beaucoup et ne possèdent pas un smartphone avec une eSIM (ou pour les objets connectés qui se limitent à une carte SIM), la solution de JMP a donc de l'intérêt, même si le prix est un peu élevé.

Les iPhone 16 n’ont pas abandonné la carte SIM en Europe

Les iPhone 16 n’ont pas abandonné la carte SIM en Europe


  1. La seule contrainte pratique vient de l'accès au connecteur : dans certains cas, ils ne sont prévus que pour les cartes en format carte de crédit et pas pour les mini, micro ou nanoSIM.  ↩︎

Charge rapide : les iPhone 16 supportent jusqu’à 45 W en USB-C

Stéphane Moussie

Thursday 12 September à 13:30

iPhone

Il n’y a pas qu’en induction que les quatre iPhone 16 acceptent une puissance supérieure à leurs prédécesseurs, c’est également le cas pour la recharge filaire. D’après des certifications chinoises dénichées par Whylab, les iPhone 16 supportent jusqu’à 45 W en USB-C. C’est environ 50 % de puissance en plus que les précédentes générations, qui plafonnent sous les 30 W.

Port USB-C de l’iPhone 15 Pro. Image iGeneration.

Cela étant, il ne faut pas s’attendre à remplir beaucoup plus rapidement la batterie d’un iPhone 16. Apple, qui ne communique jamais sur la puissance maximale acceptée en filaire, indique que la charge rapide des iPhone 16 est identique à celles des autres générations, à savoir qu’ils peuvent retrouver jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ. Les iPhone 16 ayant de plus grosses batteries que les autres, la puissance supérieure doit servir à atteindre cet objectif de 50 % en 30 minutes.

Cette puissance de 45 W se décompose en 15 V et 3 A, ce qui ne va pas coller avec d’anciens chargeurs. De vieux modèles, y compris USB-C, ne fonctionnent pas en 15 V, mais en 9 ou 20 V. Cela signifie qu’avec ceux-ci, la puissance maximale de 45 W ne pourra pas être atteinte.

Tout cela est encore très théorique pour l’instant, il faudra avoir les iPhone 16 en main pour vérifier la vitesse de la charge rapide, la dissipation thermique (normalement améliorée sur ces modèles) entrant aussi dans l’équation.

En recharge sans fil, les iPhone 16 tolèrent jusqu’à 25 W avec le nouveau chargeur MagSafe d’Apple. Autrement, ils acceptent jusqu’à 15 W en MagSafe/Qi2 et 7,5 W en Qi.

Netatmo présente omajin, une nouvelle marque domotique simplifiée et moins chère, mais sans HomeKit ni Matter

Nicolas Furno

Thursday 12 September à 11:45

Domotique

Netatmo est une marque bien connue dans le monde de la domotique, mais pas assez du grand public pour l’entreprise française. C’est pourquoi elle décide de lancer une nouvelle marque, nommée omajin by Netatmo1 qui se distingue par la cible visée : des utilisateurs qui ne sont pas déjà impliqués dans un environnement domotique existant, qui cherchent malgré tout des produits connectés et surtout qui ne veulent pas de solutions compliquées. Le pari du fabricant français est ainsi de créer son propre écosystème simplifié, qui commence avec cinq produits.

Image omajin/iGeneration.

Commençons par le sujet qui fâche pour la majorité sans doute d’entre nous : les produits omajin ne seront pas compatibles du tout avec l’app Maison d’Apple. Contrairement aux appareils Netatmo, la gamme n’est pas certifiée HomeKit et l’entreprise ne s’intéresse pas non plus à Matter, le nouveau standard de domotique. À défaut, une app est proposée pour les appareils iOS et Android (qui demande un compte de plus, malheureusement) et on pourra contrôler les appareils par ce biais. Pas uniquement pourtant, car la compatibilité avec Alexa d’Amazon et Google Home est prévue d’ici la fin du mois de septembre. Rien néanmoins pour les utilisateurs d’Apple, bizarrement.

Ceci posé, la gamme se distingue aussi par des prix plus bas que ceux de Netatmo, ce qui vous intéressera peut-être. La gamme omajin propose pas moins de quatre produits équipés d’une caméra, en plus d’une prise connectée. Ils sont tous reliés en Wi-Fi (2,4 GHz uniquement, comme souvent) et leur fonctionnement simplifié passe notamment par l’utilisation de batteries pour les deux caméras de sécurité et la sonnette vidéo, ce qui veut dire qu’elles n’ont pas besoin d’un fil à la patte. On note aussi la générosité des accessoires fournis dans la boîte, il ne manque rien, y compris les chargeurs USB pour alimenter ou recharger les appareils.

Les trois caméras de sécurité d’omajin, avec de gauche à droite : solaire, sans-fil et la sonnette vidéo. Image omajin/iGeneration.

La caméra solaire est destinée à un usage strictement externe avec son panneau solaire capable de charger la batterie de 8 800 mAh intégrée en journée. Le constructeur promet ainsi une autonomie de plusieurs mois, sans précision, sans doute car cela dépend fortement du niveau d’ensoleillement ainsi que de l’activité. L’appareil est équipé d’un capteur 1080p, ce qui n’est pas terrible en 2024, de diodes infrarouges ainsi que d’un projecteur nocturne et une sirène de 105 dB, ce qui est plus rare pour un produit affiché à 165 €. Une carte microSD de 32 Go est fournie pour stocker les vidéos en local, même si on pourra aussi payer pour du stockage cloud. Les détails de cette offre ne sont pas encore connus.

La deuxième caméra d’omajin est tout simplement nommée Caméra sans-fil et elle fonctionne aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Cette fois, elle intègre un capteur 2K et sa batterie de 9 600 mAh est censée durer plusieurs mois, sachant qu’elle n’a ni projecteur ni sirène, mais de l’auto bidirectionnel comme la solaire. Un pied fourni peut servir à l’installer de manière permanente, même si on peut aussi se contenter de la poser sur une étagère ou encore utiliser le socle aimanté également fourni. Elle stocke également ses images en local par défaut (carte microSD de 64 Go offerte, jusqu’à 256 Go) avec du cloud en option et le prix de vente conseillé est de 115 €.

La sonnette vidéo sans-fil reprend à peu près les mêmes caractéristiques que la caméra sans-fil, dans un format adapté à son utilisation en guise de sonnette avec un carillon à positionner à l’intérieur du logement. Capteur 2K, audio bidirectionnel pour répondre quand quelqu’un sonne, batterie de 6 700 mAh qui doit offrir dix mois d’autonomie, il y a aussi une sirène de 85 dB qui s’active automatiquement en cas de tentative de vol et une carte microSD de 64 Go est fournie. Comptez 135 € pour ce produit.

Le babyphone d’omajin, ici avec la coque marron (on pourra aussi opter pour du rouge). Image omajin.

On termine côté vidéo avec un produit différent, la Caméra babyphone qui, comme son nom l’indique, est optimisé pour surveiller les bambins. En plus d’une caméra 2K qui stocke les données en local (carte microSD 64 Go fournie) et avec audio bidirectionnel, elle fait office de veilleuse qu’on peut contrôler à distance, peut alerter quand des pleurs sont identifiés et surveille la température et l’humidité dans la pièce. Pas de batterie cette fois, il faudra l’alimenter en USB-C (câble et même chargeur fournis), le tout pour 90 €.

Dans un tout autre domaine, la gamme omajin intègre une Prise connectée qui suit la consommation des appareils. Elle peut monter jusqu’à 3 680 W, soit le maximum de la norme, et propose plusieurs fonctionnalités pour économiser de l’énergie, comme la possibilité d’établir un planning. Des automatisations sont aussi prévues dans l’app, par exemple pour simuler une présence, ou pour interagir avec les autres produits de la gamme. Comme tout le reste, elle se connecte en Wi-Fi, même si la prise peut aussi être contrôler en Bluetooth seulement. Côté prix, Netatmo demande 20 € pour sa prise.

La prise connectée d’omajin, avec le bouton qui permettra un contrôle physique. Image omajin.

Pour finir, cette gamme visant un public moins averti, elle devrait être distribuée autant dans les magasins spécialisés comme Fnac, Darty et Boulanger, que dans les magasins de bricolage, comme Leroy Merlin et Castorama. Netatmo compte développer ses deux marques en parallèle, et le constructeur promet d’ailleurs des nouveaux produits Netatmo prochainement. La gamme omajin sera elle aussi étendue à l’avenir, sans compatibilité avec les produits Netatmo néanmoins, ce qui reste assez surprenant. En particulier, les apps mobiles de Netatmo ne géreront pas les appareils omajin et vice-versa.

De même, une compatibilité avec Matter n’aurait pas ruiné la simplicité voulue par l’entreprise française et aurait permis d’aller au-delà de l’écosystème créé pour l’occasion. On peut noter en passant que c’est la même stratégie qu’a choisi Free en proposant l’offre de télésurveillance Qiara. L’avenir dira si c’est une bonne stratégie ou pas…

Qiara, le « Free de la télésurveillance », lance une offre spéciale pour les abonnés Freebox

Qiara, le « Free de la télésurveillance », lance une offre spéciale pour les abonnés Freebox


  1. Contraction de « Home » (maison) et « Imagin » (imaginer), apparemment.  ↩︎

Le JPEG XL serait bien présent dans les iPhone 16 Pro

Pierre Dandumont

Thursday 12 September à 11:15

iPhone

Dans la Realase Candidate d'iOS 18, une rumeur a été (re)confirmée : les iPhone 16 Pro pourraient enregistrer les images en JPEG XL plutôt qu'en JPEG classique ou en HEIC. Nous le vérifierons une fois les appareils largement disponibles.

Le JPEG XL est un énième format qui doit remplacer le vénérable JPEG, qui a dépassé les 30 ans. Ce codec moderne (il date de 2017) est libre et il offre de nombreux avantages par rapport au JPEG. Il compresse mieux les images, prend en charge le HDR, peut utiliser une couche de transparence et peut enregistrer des images avec une compression sans pertes de façon optionnelle. Sur le papier, les avantages sont les mêmes que pour le HEIC qu'Apple a introduit avec l'iPhone 7, mais avec un point qui peut être intéressant : le JPEG XL est libre et ne nécessite pas de payer des royalties, alors que le HEIC, lui, dépend du codec HEVC et sa licence.

En attendant la confirmation de sa présence, il a tout de même trois défauts. Le premier est simple : malgré son nom, le JPEG XL n'est pas un JPEG amélioré ou modifié, mais un code tout à fait différent… et donc incompatible. Le second, lié, est que la prise en charge dans les systèmes d'exploitation et les logiciels reste assez faible, un défaut déjà reproché au HEIC. Windows ne lit pas les JPEG XL, tout comme la majorité des distributions GNU/Linux ou des implémentations d'Android. Seul Apple a introduit une prise en charge à grande échelle du JPEG XL, avec une intégration dans les OS de 2023 (macOS Sonoma, iOS 17, etc.) et dans Safari 17. Certains navigateurs et logiciels peuvent éventuellement lire les images en JPEG XL, mais parfois uniquement avec une extension. Le dernier, c'est que le HEIC est accéléré matériellement et que ce n'est a priori pas le cas du JPEG XL, tout du moins Apple n'en a pas parlé.

Donc sauf si Apple décide de forcer la main pour l'imposer et que Microsoft suit en intégrant le codec dans Windows, il va probablement péricliter de la même façon que le HEIC et ne jamais réussir à remplacer le JPEG.

Source : MacRumors

Le nouveau jeu mobile de Bethesda applique la formule Fallout Shelter à l’univers de The Elder Scrolls

Félix Cattafesta

Thursday 12 September à 09:35

App Store

Il y a un nouveau jeu Elder Scrolls ! Malheureusement il ne s’agit pas de la suite de Skyrim mais d’un free-to-play pour iOS et Android baptisé Castles. Ce jeu de construction de châteaux s’inspire du précédent jeu mobile de Bethesda, Fallout Shelter.

Fraichement débarqué à la tête de son royaume, le joueur va devoir organiser les différentes pièces de son château, en plus de donner des tâches à ses sujets et de promulguer des décrets qui auront un impact sur les long terme. Le temps passe vite, une journée couvrant une année dans le jeu : il faut donc anticiper les conséquences de ses actions, d’autant plus que les souverains peuvent mourir et que les conflits peuvent s’étaler. Des quêtes sont également présentes afin de récupérer des objets et assurer la croissance de son royaume.

Les critiques sont plutôt positives, décrivant un petit jeu pas déplaisant ne poussant pas trop à sortir la carte bleue pour des microtransactions. Il y a apparemment pas mal de contenus, même si certains regrettent que la licence Elder Scrolls reste sous-exploitée. Ça peut mériter un téléchargement si vous avez bien aimé Fallout Shelter ou que vous êtes client de l’univers de Bethdesa. Le jeu est dispo sur iPhone et iPad, fonctionne également sur Mac M1 et Vision Pro.