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Alexa+ : la nouvelle version de l’assistant d’Amazon arrive en bêta en France

Félix Cattafesta

mercredi 26 novembre à 06:30

Services

Alexa+ ne devrait plus trop tarder à arriver en France. Un de nos lecteurs a reçu un mail l’invitant à rejoindre une bêta de la nouvelle version de l’assistant vocal d’Amazon, carburant à l’intelligence artificielle. Lancé en début d’année aux États-Unis, Alexa+ pourrait être officiellement proposé dans les prochains mois à tous les utilisateurs de l’Hexagone.

Capture d'écran du mail reçu par notre lecteur. Image iGeneration

L’idée derrière Alexa+ est de laisser l’utilisateur avoir des conversations plus naturelles avec l’assistant. Il devrait comprendre les questions floues et croiser plusieurs sources pour répondre (caméras, services en ligne, historique). Elle sait aussi créer des routines complexes entièrement à la voix et s’appuie sur des bases de données musicales et ciné pour discuter d’un contenu vu ou écouté récemment. 

Alexa+ peut également se brancher sur une longue liste de services (Uber, Spotify, Netflix, Disney+). Le service a été première lancé aux États-Unis sous forme d’abonnement à 19,99 $, qui est inclus pour les abonnés Amazon Prime.

Les débuts ont été mouvementés, et il manquait de nombreuses fonctions importantes au mois d’avril. À la fin de l’été, Alexa+ avait toujours du mal avec certaines fonctions basiques pourtant gérées par la version sans IA. Cette révision n’échappait pas au problème des hallucinations des LLM, et impose de parler d’une nouvelle façon plus fluide à laquelle il faut s’habituer.

Comme Siri, Alexa+ ne tient pas encore toutes les promesses d

Comme Siri, Alexa+ ne tient pas encore toutes les promesses d'Amazon

Image Amazon

Les heureux élus ont dû recevoir un mail d’Amazon avec un lien ramenant vers une questionnaire pour l’inscription. Ils ont jusqu’au 30 novembre pour se manifester. Les participants pourront basculer facilement entre la version actuelle et Alexa+, disponible en français. Le nouvel assistant sera disponible sur la plupart des enceintes Echo à l’exception de quelques modèles très anciens. Notons que la plateforme propose en ce moment des ristournes sur son Echo Dot Max ou l’Echo Show 8, qui perdent quelques dizaines d’euros.

Apple a supprimé la série Traqués (The Hunt) car ce serait un plagiat 🆕

Pierre Dandumont

mercredi 26 novembre à 03:13

Apple TV

Mise à jour le 26 novembre à 3h10 : Gaumont a officiellement communiqué sur l’affaire auprès de Variety. « La diffusion de notre série "The Hunt" a été temporairement reportée », a confirmé la société de production. « Nous menons actuellement un examen approfondi afin de répondre à toutes les interrogations liées à notre production. Nous prenons très au sérieux les questions de propriété intellectuelle ».

Traqués. Image Apple.

Article original : Il y a quelques jours, Apple a totalement fait disparaître la série Apple TV The Hunt (Traqués), façon 1984. Les bandes-annonces, communiqués et pages dédiées à la série française avec Mélanie Laurent et Benoît Magimel ont disparu, avec des erreurs 404 en pagaille. Elle devait pourtant être mise en ligne à partir du 3 décembre 2025, et cette disparition était donc assez étonnante. Selon le spécialiste des médias Clément Garin, Apple a une bonne raison : la série serait un plagiat.

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Il explique que Cédric Anger, le réalisateur, créateur et scénariste, aurait omis d'indiquer que la série — un thriller — était en réalité une adaptation d'un roman de Douglas Fairbairn, publié en 1973. Shoot a d'ailleurs été traduit à l'époque (en 1974) sous le nom La Traque. La série, tournée en France en 2024, reprend visiblement la structure du roman, avec un groupe d'amis qui part chasser et se fait attaquer par un autre groupe de chasseurs. Lors de cette attaque, une des personnes est blessée, mais le groupe décide de ne rien dire et reprend sa vie. Ensuite, dans la série comme dans le livre selon Clément Garin, ils se sentent traqués et observés. Le roman a par ailleurs été porté à l'écran en 1976.

Le spécialiste des médias indique que les acteurs n'ont pas le droit de parler de la série, et qu'Apple et Gaumont (qui a produit la série, et qui a visiblement aussi tenté de supprimer toutes traces de cette dernière) envisagent une action en justice contre le réalisateur.

Source :

Image d'ouverture : montage iGeneration.

Accusé d'être le système préféré des narcotrafiquants, GrapheneOS quitte la France

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 23:46

Android

Le système alternatif GrapheneOS est depuis quelques jours au centre de l'actualité, et pour de mauvaises raisons. Un article de nos confrères de Le Parisien met en effet en avant le système d'exploitation et le présente comme la botte secrète des narcotrafiquants. Il explique qu'ils utilisent des Google Pixels sous GrapheneOS pour éviter que les forces de l'ordre puissent accéder aux données.

L'écran d'accueil de GrapheneOS.

Il faut commencer par parler de GrapheneOS : c'est une ROM alternative pour les smartphones Google Pixel (du Pixel 6 aux Pixel 9, et bientôt les Pixel 10). Dans le monde GNU/Linux, nous pourrions parler d'une distribution. Le système d'exploitation est en pratique une variante sécurisée d'Android, avec une orientation très forte sur la sécurité. Les smartphones sous GrapheneOS sont généralement considérés comme les plus sûrs, et Cellebrite semble par exemple incapable de percer les sécurités du système. Même si GrapheneOS peut être vu comme une version « dégooglisée » d'Android pour les Pixel, ce n'est pas tout à fait le cas : c'est une version sécurisée du système sans les outils de Google, même s'il est possible de les installer.

Le logo de GrapheneOS.

Mais revenons au problème : dans l'article de nos confrères, GrapheneOS est présenté comme un système sécurisé qui « (…) s’est progressivement diffusé auprès d’utilisateurs désirant avant tout échapper à toute forme de collecte ou d’analyse de données de leurs supports par les autorités, y compris dans un cadre judiciaire. » Il explique que le système peut être récupéré sur le darknet (sic) et que « Le logiciel peut effacer toutes les données du téléphone1 en affichant une fausse page de Snapchat par exemple quand un cyberenquêteur tente d’entrer dans sa mémoire ou de le décrypter. »

Deux points qui ont visiblement fait bondir les personnes à l'origine du projet sur les réseaux sociaux, comme l'explique Next. Leur réponse (présente dans l'article) est assez cinglante :

Nous ne vendons rien, nous n’avons ni clients ni usagers. Les gens peuvent télécharger notre système d’exploitation gratuitement sur leurs téléphones Pixel et l’utiliser. Notre travail sur la sécurité et la confidentialité est très apprécié par les professionnels de la sécurité et est régulièrement recommandé et utilisé par les militants des droits de l’homme, les journalistes et les avocats. […] Les bandits et trafiquants utilisent aussi des couteaux, des voitures rapides et de l’argent liquide, des choses qui sont aussi largement utilisées par des citoyens honnêtes.

GrapheneOS s'installe sur les Pixel de Google. Image Google.

Au-delà de ce point, les différents comptes sur les réseaux sociaux sont assez critiques vis-à-vis de la France, qui est accusée de se tourner vers l'autoritarisme. Dans un message récent (le 24 novembre), ils indiquent que les serveurs qui étaient basés en France (chez OVHcloud) ont été coupés et remplacés par d'autres serveurs dans d'autres pays. Ils affirment aussi que la France n'est pas un pays sûr pour les développeurs de projets open source qui se concentrent sur le respect de la vie privée, et que les autorités tendent à vouloir intégrer des portes dérobées pour permettre l'accès aux données des utilisateurs. Nos confrères de Next expliquent aussi que les comptes sur les réseaux sociaux sont souvent très critiques envers d'autres ROM alternatives (comme e/OS/ et iodéOS), avec des posts parfois agressifs.

Reste que même si l'infrastructure de GrapheneOS n'est plus installée en France et que ses développeurs sont priés d'éviter le pays, les Français (même ceux qui ne sont pas des narcotrafiquants) peuvent évidemment encore installer la ROM alternative, qui reste open source et distribuée gratuitement. Et sans devoir aller sur le darknet ou chercher sur des chaînes YouTube non répertoriées.


  1. Une fonction explicitement absente du système, selon la FAQ.  ↩︎

Deux mois après, l'ANFR explique qu'iOS 26 active bien le contrôle parental au démarrage

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 21:26

iOS

Près de deux mois après la sortie d'iOS 26, l'ANFR vient de communiquer sur une nouveauté du système, qui permet aux iPhone — même si seul l'iPhone 16 est mis en avant — de se conformer à la loi. En effet, la loi française impose que le contrôle parental soit proposé dès la première configuration d'un appareil, ce qui n'est pas le cas des systèmes précédents, comme nous l'avions noté.

Un réglage lié au contrôle parental. Image iGeneration.

L'ANFR explique qu'iOS 26 demande d'activer le contrôle parental dès le démarrage, alors qu'iOS 18 ne le proposait pas dans certains cas (sans plus de détails). L'agence nationale des fréquences met en avant l'iPhone 16 car c'est le seul iPhone à avoir été contrôlé, mais la correction touche tous les modèles qui acceptent iOS 26. Elle recommande aux utilisateurs de mettre à jour les iPhone vers iOS 26, pour être certains que le contrôle parental soit proposé dès le premier démarrage en cas de réinitialisation.

Le problème est peut-être lié à un point qu'Apple a corrigé avec iOS 18.4 : dans un communiqué de juin 2025, la société explique que si la configuration d'un compte pour un enfant est arrêtée pour une raison ou pour une autre, les réglages de sécurité destinés aux enfants restent actifs, ce qui sous-entend que ce n'était pas le cas jusque là.

Dans tous les cas, quand il s'agit du contrôle parental, il est réellement recommandé d'effectuer les mises à jour dès que possible, que ce soit sur l'iPhone des enfants ou celui des parents. En effet, les failles dont profitent certains enfants pour contourner le contrôle parental sont généralement corrigées par des mises à jour, et elles circulent très rapidement (notamment sur les réseaux sociaux) quand elles sont découvertes.

Est-il vraiment si simple de contourner le contrôle parental d

Est-il vraiment si simple de contourner le contrôle parental d'un iPhone ?

Test du bandeau Hue Lightstrip Neon : un ruban extérieur multicolore, efficace mais cher

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 20:30

Accessoire

En même temps que l'ampoule Hue Essential, nous avons pu tester un autre produit récent de la gamme Hue : le bandeau d'extérieur (Lightstrip) Neon. Signify, qui exploite la marque Philips Hue, a une large gamme de luminaires pour l'extérieur et ce nouveau modèle est intéressant pour égayer le sol d'un jardin, par exemple.

Le bandeau en intérieur. Image iGeneration.

Nous avons testé le modèle de 5 mètres vendu 200 € et la marque propose aussi une version de 3 mètres à 140 € et une de 10 mètres à 350 €. Pour l’heure, seule la variante la plus courte semble en vente sur le site du fabricant.

Des caractéristiques assez classiques

Parlons d'abord de la lumière. Le bandeau se présente sous la forme d'un serpent entouré de caoutchouc. Contrairement aux versions pour l'intérieur, les LED ne sont pas visibles : elles sont derrière une bande en plastique opaque qui va diffuser la lumière. Par rapport à un bandeau classique, on perd d'ailleurs une fonction : il n'est pas possible de le couper à une longueur précise. C'est un compromis lié au fait qu'il doit être étanche (il est IP671). Le bandeau mesure 11 mm pour 21 mm de haut, et la lumière est émise vers le haut, à travers le plastique blanc.

Les LED sont placées sous le plastique, et la lumière est diffusée vers le haut. Image iGeneration.

La plage de fonctionnement pour l'extérieur est assez large pour nos contrées, avec -20 °C à 45 °C, même si cette valeur atteint les limites pour le sud de la France en plein été : il vaut mieux éviter de le mettre dans un endroit trop au soleil dans ce cas.

La boîte indique une luminosité maximale de 1 100 lumens avec un blanc réglé sur 6 500 K (ce qui est assez froid), une plage de température (pour les couleurs) comprise entre 1 000 K et 20 000 K, la possibilité d'afficher 16 millions de couleurs et une luminosité ajustable entre 0,5 % et 100 %. En résumé, ce sont des valeurs convaincantes pour un bandeau qui va servir à égayer un jardin, mais il ne s'agit pas d'un projecteur comme on peut en trouver sur certaines caméras. Pour cet usage précis, la marque dispose d'une variante Flux, qui troque le plastique opaque pour des LED bien plus visibles et plus lumineuses (3 000 lumens).