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Les guirlandes connectées, ou comment avoir un sapin qui claque sans bouger du canapé

Greg Onizuka

jeudi 11 décembre à 19:45

Domotique

Chaque hiver, c’est le même rituel : on ressort les cartons, on démêle vaguement les câbles et on peste sur la guirlande qui a rendu l’âme. Cette année, pourtant, le centre de gravité s’est clairement déplacé vers les modèles connectés, poussés par les promos d’Amazon et l’omniprésence des assistants dans les foyers. On ne parle plus seulement de “lampions qui clignotent”, mais d’objets qui s’intègrent réellement à un écosystème domotique, avec scènes, routines et pilotage vocal.

Twinkly : le show lumineux assumé

Si l’on devait ne retenir qu’un nom pour le côté “wahou”, ce serait Twinkly. La marque joue à fond la carte premium, avec un mapping LED poussé et des effets lumineux qui ressemblent plus à un show calibré qu’à une simple guirlande de supermarché. Les références Twinkly se positionnent clairement dans le haut du panier, mais la promesse est simple : on installe, on scanne le sapin avec l’app, et il ne reste qu’à s’amuser à dessiner littéralement des animations en temps réel.

De quoi se faire une déco à l’américaine... si on y met les moyens. Image Twinkly.

C’est typiquement le produit pour ceux qui veulent transformer le salon en démonstration technologique, quitte à payer cher le moindre mètre de LED. L’intégration avec Alexa et Google Assistant ou même Siri permet de basculer d’une ambiance à l’autre à la voix ou via routines, ce qui en fait un bon candidat pour ceux qui ont déjà un début de maison connectée. C’est même l’ami des gamers, avec une intégration poussée de Razer Chroma ou Omen Light Studio ! Le premier sapin connecté aux frags !

La marque fait bien entendu dans la décoration de sapins, avec une guirlande 8 mètres (44,24 €), 20 mètres (69,99 €) et jusqu’à 60 mètres (269,99 €), mais aussi des rideaux de lumière colorés (199,99 €), des grilles flexibles permettant d’afficher un motif (69,39 €), ou même un magnifique rêne connecté et multicolore (249,99 €).

Philips Hue Festavia : la guirlande des déjà équipés

De son côté, la Philips Hue Festavia coche une autre case : celle de l’utilisateur déjà enfermé (volontairement) dans l’écosystème Hue. La guirlande se comporte comme n’importe quel luminaire Hue, avec scènes, automatisations, compatibilité Matter et intégration profonde dans l’app existante. Clairement faite pour les adeptes de la marque, elle est faite avec la même précision des couleurs que les lampes du constructeur, mais comme ces dernières, elle le fait payer au prix fort, à 204,41 € les 20 mètres.

Danser à côté du sapin n’est pas une obligation. Enfin, pas encore. Image Philips/Signify.

Cependant, l’intégration dans l’écosystème Hue a tout de même ses avantages : pas de prise de tête, un fonctionnement qu’on connaît depuis des années, et le côté rassurant d’une marque à l’historique conséquent dans le domaine de l’éclairage connecté.

Nanoleaf : la guirlande pensée comme un objet déco

Nanoleaf joue une partition un peu différente : la marque vient du monde des panneaux lumineux design, et ça se sent dans sa façon d’aborder la guirlande connectée. Ce n’est pas seulement sur un câble LED de plus, mais un produit pensé comme une extension de l’écosystème Nanoleaf, avec scènes, palettes de couleurs et synchronisation d’ambiance cohérentes avec le reste de la gamme. L’idée, c’est moins le clignotement festif de Noël que la création d’une lumière d’ambiance qui reste crédible toute l’année, que ce soit autour d’une étagère, derrière une tête de lit ou en contour d’écran.

Les guirlandes Nanoleaf se positionnent en milieu/haut de gamme : plus chères que les no‑name, mais en dessous du combo mur Twinkly ou surtout Hue partout. En échange, on récupère une intégration maison plutôt propre, une qualité de lumière et d’effets plus travaillée que le bas de gamme, et la possibilité de rester dans une logique décorative globale pour ceux déjà équipé en panneaux ou en ampoules de la marque. Pour un setup orienté « ambiance » plus que « sapin qui hurle Noël », c’est typiquement le genre de produit qui fait sens dans une déco connectée, et se trouve à 67,99 € pour 24 mètres.

Quel que soit le choix, ces trois constructeurs ont l’avantage d’être reconnus dans le domaine, et de présenter des produits avec l’assurance d’avoir quelque chose de solide, et dont on ne sera pas déçu. Avec en bonus, l’effet bluffant de pouvoir contrôler le sapin depuis le canapé !

La fonction Clé de voiture de l’iPhone bientôt prise en charge par des Porsche

Stéphane Moussie

jeudi 11 décembre à 16:52

iPhone

Petit à petit, la fonction Clé de voiture de l’iPhone et de l’Apple Watch fait son chemin dans l’industrie automobile. D’après MacRumors, Porsche s’apprête à l’adopter pour ses prochaines Cayenne et Macan tout électrique.

Image Porsche

La plupart des marques proposent déjà l’ouverture du véhicule via leur application mobile, mais la fonction Clé de voiture se distingue sur plusieurs points. La clé numérique est intégrée à l’app Cartes d’Apple et peut être partagée avec d’autres utilisateurs, y compris sur Android. Elle permet de déverrouiller la voiture en NFC, en Bluetooth ou en Ultra Wideband selon les technologies sans fil intégrées à l’engin. Et elle continue même de fonctionner (quelques heures) quand l’iPhone est à court de batterie, grâce à la réserve d’énergie.

Lors de la WWDC 2025, Apple avait annoncé que 20 constructeurs prenaient déjà en charge cette fonction, et que 13 autres allaient suivre, dont Porsche.

Les marques qui prennent déjà en charge (les 20 en haut de la liste) ou qui vont prendre en charge (les 13 en bas) la fonction Clé de voiture. Image Apple/iGeneration.

Les utilisateurs de smartphones Android ne sont pas oubliés. Samsung Wallet prend désormais en charge la clé numérique de la Porsche Macan (MY26) et fera de même l’année prochaine avec d’autres modèles, notamment la Cayenne Electric. En cas de perte ou de vol du smartphone, la clé numérique peut être bloquée ou supprimée à distance via Samsung Find.

Apple prend le volant d

Apple prend le volant d'un nouveau groupe de travail sur les clés de voiture numériques

Une analyse de l'A19 Pro d'Apple montre des changements plus importants que prévu sur la gravure

Pierre Dandumont

jeudi 11 décembre à 16:15

iPhone

Quand Apple sort une nouvelle puce, de nombreuses personnes se mettent à analyser l'intérieur du système sur puce, en tentant de deviner ce que cachent les transistors (et en démontant des iPhone pour décaper les puces à l'acide, aussi). Nous avons parlé d'une analyse de l'A19 de l'iPhone 17 peu après sa sortie, mais une image annotée de la structure de l'A19 Pro permet de mettre en avant des changements subtils mais efficaces chez Apple.

L'A19 Pro dans la version marketing. Image Apple.
Une analyse en profondeur de l

Une analyse en profondeur de l'A19 de l'iPhone 17

Le point intéressant noté par SemiAnalysis, c'est que la puce A19 Pro est environ 10 % plus compacte que l'A18 Pro, et que l'A19 est à peu près 9 % plus compact que l'A18. Pourtant, le passage de la gravure en 3 nm N3E de TSMC vers la gravure en 3 nm N3P (plus évoluée) ne doit permettre qu'un gain de 4 % environ selon le fondeur, et en partant du principe que les deux systèmes sur puce sont identiques, ce qui n'est pas le cas. Les puces A19 et A19 Pro sont en effet plus performantes et contiennent plus de transistors.

Selon eux, la raison est simple : Apple a optimisé ses composants de façon intelligente. Premièrement, les cœurs P (performants) sont un peu plus compacts (de l'ordre de 4 %) quand les cœurs E (basse consommation) et les cœurs de la partie graphique sont plus gros (d'environ 10 %). C'est un changement logique, compte tenu des performances : le gros des gains de la génération de 2025 vient justement des cœurs basse consommation et du GPU.

L'A19 Pro dans sa version annotée. Image Cardyak.

Mais ils expliquent surtout qu'Apple a optimisé certaines zones (le contrôleur pour l'affichage, les fonctions de sécurité, etc.) pour qu'elles nécessitent moins de transistors. Et en parallèle, la mémoire cache — qui représente une bonne partie de la surface — est passée sur une organisation qui permet de réduire le nombre de transistors à capacité identique. Selon eux, on passe de 1,08 mm2 pour 4 Mo dans l'A18 à 0,98 mm2 dans les A19.

Une réduction de la taille d'une puce est toujours un avantage technique évident, ne serait-ce que pour le rendement. La surface du wafer, la structure employée pour graver des puces, est fixe, comme son coût. Donc si la surface de la puce est réduite, il est possible d'en graver plus pour un coût identique, ce qui réduit le prix unitaire. De plus, en considérant que le taux d'erreur est constant, une puce plus petite implique mécaniquement un rendement plus élevé. Bien évidemment, ce sont des paramètres qui dépendent d'une chose : le prix du wafer. Et dans le cas de TSMC, la version en N3P est a priori plus onéreuse que celle en N3E.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Dans tous les cas, l'analyse montre qu'Apple ne se contente pas d'améliorer les performances de ses différents blocs ou d'ajouter de la mémoire cache, mais qu'il y a aussi une réelle réflexion pour mieux tirer parti des processus de gravure. Un choix qui n'est pas systématique chez tous les constructeurs : dans une itération qui consiste essentiellement à améliorer (un peu) les performances en profitant d'une gravure plus efficace, il est tentant de se contenter de garder une puce avec une taille physique identique en ajoutant de la mémoire cache. Apple, ici, a amélioré les performances et optimisé le tout pour produire une puce plus compacte, un choix rare.

Qu'utilisez-vous comme adaptateur secteur USB pour vos appareils ?

Pierre Dandumont

jeudi 11 décembre à 15:25

Sondage

Depuis quelques années, les adaptateurs secteur USB à bas prix se retrouvent partout, entre les magasins discount (Action, etc.), les revendeurs sur les grandes plateformes comme Amazon ou directement chez les revendeurs chinois. Et malheureusement, les chargeurs d'entrée de gamme sont souvent au mieux de mauvaise qualité, et au pire dangereux. Divers magazines (dont UFC - Que choisir en France) ont publié récemment des tests sur des chargeurs achetés sur Temu, quand nos confrères de Next ont tenté la même chose avec des modèles à bas prix achetés dans diverses enseignes. Et dans les deux cas, les résultats sont explosifs (plus ou moins littéralement) avec des modèles dangereux ou inadaptés.

N

N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Notre question est donc simple : êtes-vous de l'équipe « Un chargeur est un chargeur, ils sortent tous de la même usine et je n'ai jamais eu de problème » ou de celles « Je n'achète que des grandes marques connues et reconnues » ? Ou, plus pragmatiquement, utilisez-vous des (mauvais) chargeurs noname à quelques euros, des modèles vendus par des sociétés chinoises connues (Ugreen, Baseus, Anker, etc.), des appareils vendus par de grandes marques occidentales — Belkin, des fabricants de smartphones, etc. — ou, tout simplement, uniquement celui du fabricant de votre appareil ?

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Image d'ouverture : Next.

Le détecteur de présence FP300 d’Aqara joue à cache-cache : de nouveau disponible, mais pour combien de temps ?

Christophe Laporte

jeudi 11 décembre à 13:48

Domotique

C'est un vrai jeu du chat et de la souris. Après l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro Max qui étaient tous deux difficiles à trouver jusqu'à la mi-novembre, le FP300 d'Aqara est sans doute le produit high-tech qui se fait le plus désirer en cette fin d'année. Il y a deux jours à peine, le produit était de nouveau en stock, avant de retomber en rupture au bout de quelques heures seulement.

Une disponibilité en pointillé

Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 avait rapidement disparu des rayons, laissant bon nombre de personnes sur leur faim. Bonne nouvelle pour les retardataires (et les plus réactifs) : ce détecteur de présence nouvelle génération fait une timide réapparition.

Si vous aviez raté le coche en novembre ou lors du réassort éclair d'il y a deux jours, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €.

Une petite révolution sur piles

Pourquoi un tel engouement pour un simple capteur ? Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le tout premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (pour une autonomie annoncée d'un an).

Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques (PIR) qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou en lisant un livre, le FP300 détecte votre présence statique (via la respiration notamment) et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes réellement dans la pièce.

Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous disposiez d'un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K. Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques, comme un couloir ou des toilettes.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse pour compléter votre installation HomeKit. Amazon annonce désormais une livraison autour du 23 décembre.