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Flowvi génère des playlists selon votre humeur et les met en couleurs avec HomeKit

Pierre Dandumont

mardi 30 décembre à 17:05

Domotique

Le service Flowvi, qui permet de créer des listes de lecture personnalisée en fonction de votre humeur, vient de gagner une nouvelle fonction : une liaison avec HomeKit qui va adapter la lumière à ce que vous écoutez. Flowvi est une app pour iOS qui se lie à Apple Music. Elle permet d'importer des listes de lecture depuis différentes sources — Tidal, SoundCloud, Spotify, etc. — mais aussi tout simplement de traiter les musiques déjà présentes dans votre bibliothèque.

Les listes de lecture générées.

Flowvi, lors de l'importation, va créer des listes de lecture thématiques (sans IA) : méditation, relaxation, trajet, fête, etc. Les morceaux choisis sont ceux que vous écoutez et qui sont présents dans votre bibliothèque, et il est possible de modifier la façon dont les listes sont générées. Vous pouvez imposer des changements fréquents, pousser vers des morceaux instrumentaux, exclure certains albums ou morceaux ou — au contraire — en imposer. Il est ensuite possible d'exporter les playlists vers le service d'Apple.

Il est possible de modifier et (re)générer les playlists.

La nouveauté, c'est qu'il est maintenant possible de lier les listes de lecture à une installation domotique, via HomeKit. Une fois l'option activée (dans Éclairage d'ambiance) et la liaison à HomeKit effectuée, vous pourrez choisir les lampes à activer (une pièce, une lampe précise, etc.) et elles réagiront en fonction des listes de lecture jouées. Il y a un mode nuit qui réduit la luminosité, et quelques réglages sur cette fonction. Attention, ce n'est pas une synchronisation entre la musique et les lampes, comme certains accessoires peuvent le proposer, mais une ambiance lumineuse qui va dépendre du morceau ou de la liste de lecture, sans varier en permanence en fonction du son.

Quelques réglages sur les couleurs.
Le résultat.

L'app est gratuite, mais les fonctions sont limitées dans ce cas. Pour obtenir la possibilité de modifier les listes de lecture ou les (re)générer à la demande, l'app fonctionne sur abonnement. Il est à 5 €/mois (14 jours gratuits pour tester) ou 35 € par an. Si vous aimez les listes de lecture thématiques et que celles d'Apple ne vous plaisent pas, c'est un investissement à considérer.

Un abonnement est requis pour toutes les fonctions.

CBNote utilise la Commande de l’appareil photo des iPhone récents pour prendre des notes

Nicolas Furno

mardi 30 décembre à 15:46

App Store

CBNote (gratuit) est une app qui fonctionne sur la majorité des appareils Apple, même si tout son intérêt ne sera apparent qu’en l’utilisant avec un iPhone récent, équipé de la Commande de l’appareil photo. Ce bouton supplémentaire ajouté sur le côté droit des iPhone 16 et 17 a été pensé pour la photographie, mais rien n’empêche de l’exploiter pour faire autre chose… comme prendre des notes, par exemple. C’est justement l’idée du développeur, qui a créé un gestionnaire de notes associé à la Commande de l’appareil photo.

CBNote en action avec la liste des notes récentes à gauche et les quatre options internes pour la Commande de l’appareil photo à droite. Image iGeneration.

Une fois l’app installée, ouvrez les Réglages d’iOS, puis « Appareil photo » et « Commande de l’appareil photo » pour choisir « CBNote » parmi les options proposées. Ceci fait, un clic sur le bouton active l’app, par défaut avec son mode photographie qui permet de créer une note à partir d’une image. On peut choisir dans les réglages internes de CBNote ce qui se passe lors de son ouverture depuis le bouton dédié, avec ces quatre options :

  • Lancer la caméra (défaut) ;
  • Créer une note à partir du presse-papier ;
  • Créer une note vide ;
  • Lancer l’app.

Si vous n’utilisez pas tellement l’Appareil photo de votre iPhone, réutiliser le bouton dédié ajouté par Apple est forcément tentant. Contrairement au bouton d’action placé à gauche et qu’iOS peut associer à de nombreuses fonctionnalités, seules les apps qui gèrent explicitement la Commande de l’appareil photo peuvent se retrouver dans la liste. Apple impose plusieurs contraintes aux développeurs qui souhaitent exploiter le bouton, à commencer par un lien avec la photographie. Manifestement, ce lien peut toutefois être assez distant, comme CBNote le prouve bien.

L’app est distribuée gratuitement sur l’App Store ainsi que sur AltStore PAL, depuis l’Union européenne ou le Japon. C’est même un projet open-source, avec le code exclusivement en Swift qui est distribué sur GitHub. À noter que même si ce n’est pas le gestionnaire de notes le plus complet du marché, il propose une synchronisation via iCloud et stocke les données sous la forme de fichiers texte que l’on pourra aisément ouvrir ailleurs, un bon point.

CBNote n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 26.1 au minimum.

La fin de la première saison de Pluribus a été choisie à cause d'Apple

Pierre Dandumont

mardi 30 décembre à 12:10

Apple TV

Pluribus, la série de Vince Gilligan, est un succès sur le service Apple TV (même si Apple ne donne pas de chiffres…) et la première saison vient de se conclure. Et selon le podcast officiel, la fin de l'épisode était plus subtile dans la version originale mais a été modifiée à cause d'une demande d'Apple.

Carol et Zosia. Image Apple.
Pluribus devient la série la plus regardée de l

Pluribus devient la série la plus regardée de l'histoire d'Apple TV

Attention spoiler

Arrêtez-vous ici si vous n'avez pas vu le neuvième épisode (La Chica o El Mundo). Vraiment. À la fin de l'épisode, donc, Carol et Manousos commencent réellement à travailler ensemble. Dans la dernière scène, Carol arrive avec un colis qui contient une bombe atomique. Un plan de fin qui a évidemment un impact assez fort sur la suite de la série… et qui est donc issu d'une demande d'Apple. La fin d'origine était visiblement plus subtile : Carol retournait chez elle après ses vacances avec Zosia et la révélation de cette dernière, et acceptait de travailler avec Manousos, sans que ce soit totalement mis en avant explicitement.

“Which was a hard-fought choice. We actually came to that while we were working on the episode because we had delivered several scripts to Apple and they would gently push back and said, we don't know this is big enough ending for a season and we thought about it and Vince and I talked about it a lot and we were like, what about this? What if she asks for an atom bomb?”

Ce fut un choix disputé. En fait, nous en sommes arrivés à cette idée pendant que nous travaillions sur l’épisode, parce que nous avions remis plusieurs versions du scénario à Apple et ils nous faisaient gentiment remarquer qu’ils n’étaient pas sûrs que ce soit une fin de saison suffisamment marquante. On y a réfléchi, Vince et moi en avons beaucoup parlé, et on s’est dit : et si on faisait ça ? Et si elle demandait une bombe atomique ?

What is this ? Atom Bomb.

Le podcast l'explique bien, cette fin (ou, en tout cas une version subtile de ce genre) a été envoyée aux producteurs et les responsables d'Apple (sans précisions) ont indiqué que ce n'était pas une fin assez marquante. Et après une discussion, le choix de la bombe atomique a été fait. Il faut bien comprendre qu'Apple n'a donc pas proposé de mettre ce plan en avant mais qu'il s'agit bien d'une idée des créateurs de la série, mais qu'elle a été imaginée à cause de la demande d'Apple. Elle est probablement liée au fait que la série a du succès, et qu'il va falloir attendre pour la seconde saison (comme pour Severance). Une fin moins subtile était donc probablement nécessaire pour amener un peu plus d'attente chez les spectateurs.

Euro numérique : qu’est-ce que c’est, et à quoi ça va servir ?

Félix Cattafesta

mardi 30 décembre à 11:25

Services

Le projet d’euro numérique avance bon train. Le Conseil de l’Union Européenne a récemment validé différentes propositions visant à faire naître cette alternative aux pièces et aux billets. L’idée est de réduire la dépendance vis-à-vis de Visa, Mastercard ou encore des solutions de paiement dominantes comme Apple Pay grâce à une monnaie numérique émise par la Banque centrale européenne (BCE).

Image : Banque Centrale Européenne

Le projet vise à répondre à des questions de souveraineté, les deux tiers des transactions par carte dans la zone euro étant traitées par des prestataires non européens. Selon la BCE, treize des vingt pays de la zone euro ne disposent pas de système de cartes bancaires national. Une telle dépendance à des systèmes étrangers est un problème : la BCE a bien remarqué que Visa et Mastercard ont suspendu leurs activités en Russie en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.

À quoi cela va ressembler ?

Dans l’idée, un compte euro numérique devrait apparaître dans l’app de votre banque sous forme d’un compte distinct. Il sera sinon possible de passer par une app dédiée ou par une carte spéciale, qui est à l’étude. Le compte sera limité afin d’éviter qu’il ne devienne un produit d’épargne, la Banque Centrale Européenne envisageant pour le moment un plafond autour des 3 000 €. Il sera possible d’ouvrir un compte euro numérique même sans avoir de banque en se rendant dans un bureau de poste. Tout serait gratuit pour l’utilisateur, une législation empêchant les banques de le facturer.

Une version hors-ligne sera disponible avec un porte-monnaie prérempli sur un composant sécurisé du téléphone. Il pourra servir en cas d’urgence (par exemple après une coupure de courant ou lors d’une panne), mais sa conception fait que perdre son smartphone revient à perdre son argent. Cet aspect hors ligne est intéressant au vu des diverses pannes de systèmes de paiement et des menaces de cyberattaques. De plus, les prestataires sont invités à aller plus vite que jusqu’à présent avec une latence de bout en bout plus faible.

La Banque centrale européenne veut un accès plus équitable à la NFC des iPhone

La Banque centrale européenne veut un accès plus équitable à la NFC des iPhone

L’Euro numérique se doit donc d’être 100 % européen, géré par des entreprises européennes qui seront exclues si elles quittent le Vieux Continent. Ses créateurs veulent mettre en avant la confidentialité pour éviter les théories du complot sur une éventuelle surveillance. L’ambition affirmée n’est pas de remplacer l’argent liquide, et la proposition du Conseil vise à interdire le refus des paiements en espèce.

Un lancement d’ici quelques années

Les établissements bancaires ne voient pas forcément d’un bon œil ce projet, que certains prennent comme un concurrent direct risquant de leur piquer les fonds de leurs clients. Il faudra encore quelques années avant de pouvoir essayer cette nouveauté. Le projet doit être examiné par le Parlement européen mi-2026 et ne devrait commencer à être testé qu’en 2027. Le lancement est attendu en 2029 au plus tôt.

Après Cartes, Google Wallet permettra d’acheter des tickets de transport parisiens en 2026

Nicolas Furno

mardi 30 décembre à 11:23

Android

Île de France Mobilités (IDFM) a annoncé l’intégration des tickets de transport en commun directement dans l’app Google Wallet en 2026. Le système sera similaire à celui que l’on connaît dans Cartes d’Apple, mais dans l’écosystème d’Android. On pourra ainsi y acheter des titres virtuels juste avant de monter dans un bus ou un métro et utiliser la puce NFC du téléphone pour valider son ticket dans un tramway ou un RER. Jusque-là, les utilisateurs du système mobile de Google devaient obligatoirement installer l’app fournie par le syndicat des transports, une étape qui sera alors optionnelle.

Image iGeneration, photo ©Sylvain Homo pour IDFM.
Image iGeneration, photo ©Sylvain Homo pour IDFM.

L’annonce a été faite au détour d’un communiqué de presse destiné à récapituler les nouveautés de 2026 dans les transports en commun franciliens. L’arrivée de l’achat de billets depuis Google Wallet n’était pas prévue jusque-là, c’est une bonne nouvelle pour les touristes sous Android. Notons que l’IDFM ne s’avance pas vraiment sur la calendrier, si ce n’est en promettant une disponibilité d’ici la fin de l’année, ce qui reste vague.

L’achat dans Cartes est possible depuis mai 2024 et on peut en effet utiliser uniquement l’app pommée pour voyager dans les transports en commun parisiens. On s’attend à la même expérience du côté d’Android, d’autant que contrairement à Apple, il ne devrait pas s’agir d’un développement spécifique pour les besoins de la région.

La carte Navigo trouve une place dans l’app Cartes sur l’iPhone, sauf pour les abonnés à l’année 🆕

La carte Navigo trouve une place dans l’app Cartes sur l’iPhone, sauf pour les abonnés à l’année 🆕

En effet, IDFM n’est pas la première entreprise à demander à Google une solution pour vendre des tickets dans son app. Une solution similaire est déjà en place dans plusieurs villes, dont San Francisco et Chicago, comme le rappellent nos confrères de Numerama. On vérifiera lorsque ce sera déployé en région parisienne s’il reste des spécificités locales.

Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.
Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.

Le communiqué confirme par ailleurs que les abonnés annuels pourront enfin ajouter leur abonnement sur leur smartphone et utiliser ce dernier pour valider leurs trajets. La date promise reste le printemps 2026, cela devrait arriver vite. IDFM ajoute que les conclusions de son enquête en cours sur le passage à Open Pay, qui permettrait de payer directement avec une carte bancaire ou Apple Pay, seront connues en avril 2026. On verra alors si les transports parisiens restent une exception ou s’ils rejoignent les communes de plus en plus nombreuses à avoir adopté ce mécanisme.

Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?