L'iPhone Air n'est visiblement pas un succès pour Apple, nous n'allons pas nous étendre dessus. L'iPhone moderne le plus fin est en effet vendu très régulièrement assez largement sous son prix public, malgré ses qualités. Cette fois, c'est Amazon qui dégaine, avec les trois versions — en bleu, noir ou doré — à 1 080 € au lieu de 1 230 € chez Apple. C'est une réduction de 150 € (12 %) qui n'est pas si courante sur un smartphone aussi récent.
L'iPhone Air. Image iGeneration.
Si vous suivez nos colonnes, vous avez probablement déjà vu des promotions plus importantes, mais il y a deux points à prendre en compte. Premièrement, elles ne sont plus disponibles, et deuxièmement, les promotions les plus importantes sont sur des appareils importés, souvent des États-Unis. Ce n'est normalement pas un gros problème sur la prise en charge du réseau, mais quelques variantes étrangères peuvent poser des soucis en France sur des fonctions précises.
Pour le reste, l'iPhone Air est un modèle plutôt réussi dans l'absolu, si vous prenez en compte les quelques contraintes que la finesse amène, et il ne mérite pas nécessairement la mauvaise réputation qu'il a pour le moment, même si son prix est probablement un peu trop élevé… ce que les promotions tendent à corriger.
Si Apple propose depuis des années d'accéder à ses photos sur un téléviseur via l'Apple TV (l'app s'appelait encore iPhoto…), c'est un peu différent dans le monde Android. Google Photos, l'app de Google qui permet d'accéder à la photothèque, n'est pas disponible nativement sur les téléviseurs. Et le premier système d'exploitation qui va recevoir cette app n'est pas celui que vous pensez : Google a choisi Samsung et son système Tizen.
Actuellement, il est possible d'afficher vos photos issues d'un appareil Android, mais uniquement en passant par la recopie d'écran ou dans un économiseur. L'app Google Photos pour Tizen, elle, va accéder directement aux photos stockées dans le cloud. Samsung met en avant trois fonctions. Memories (une exclusivité Samsung pendant six mois) va afficher les photos qui sont liées à des moments marquants, une personne ou des lieux. Visiblement, les diaporamas seront créés automatiquement. La seconde permettra d'afficher des diaporamas thématiques, avec une sélection par l'utilisateur (océan, randonnée, etc.).
Image Samsung.
La dernière est liée à l'IA, qui est toujours le mode à la mode : elle va proposer des modèles thématiques qui vont permettre de modifier les photos grâce à Nano Banana. Une fonction Remix permettra, elle, de modifier le style artistique d'une image. Enfin, un mécanisme de génération de vidéos va transformer vos photos en courtes animations. Certains modèles thématiques seront même exclusifs aux téléviseurs de Samsung.
Un lancement en 2026
Google Photos va être lancé sur les téléviseurs de la gamme 2026, et sera disponible sur les modèles précédents — sans plus de précisions — avec une mise à jour du système. Samsung explique aussi que l'interface du téléviseur sera capable d'aller récupérer des photos dans Google Photos en fonction du contexte.
Reste la question de l'exclusivité. Dans la pratique, Google Photos devrait débarquer sur d'autres systèmes durant l'année, probablement au moins chez Google (avec Google TV) et LG (avec webOS). Avec les trois systèmes, et éventuellement tvOS, Google devrait équiper une bonne partie du marché des téléviseurs. Seul Memories est annoncé comme réellement exclusif à Samsung. Et avec une sortie prévue en mars 2026, la fonction devrait donc débarquer dans les autres téléviseurs à l'automne.
Si vous avez connu le début des années 2000, avant l'avènement des smartphones, vous avez peut-être joué à des jeux en Java sur votre téléphone. À l'époque, il était en effet possible de télécharger (souvent en 2G ou en 3G) des jeux (qui étaient parfois préinstallés) sur les téléphones. Ils ne faisaient pas appel directement au matériel, mais passaient par une technologie un peu oubliée depuis : Java ME (pour Micro Edition). Elle permettait de créer des applications portables d'un appareil à une autre, avec uniquement quelques ajustements nécessaires pour adapter le jeu à l'écran du téléphone ou à son clavier.
Un jeu en Java ME sur un téléphone Sony Ericsson et sa manette. Image iGeneration.
L'app JarPlay, qui vient de sortir, permet de retrouver cette ambiance sur un iPhone. Elle est gratuite et permet de lancer des fichiers .jar, qui seront donc émulés pour fonctionner sur l'iPhone. Le résultat va évidemment dépendre des jeux, mais il y a pas mal de réglages au moment de l'importation pour adapter le jeu au téléphone qu'il ciblait au départ. L'app prend en charge les manettes et peut afficher différents modèles de clavier, car — rappelez-vous —, il fallait souvent utiliser le pavé numérique pour vous déplacer. La version gratuite se limite à deux jeux, si vous voulez en importer plus (et ajouter quelques fioritures visuelles), il faudra débourser 4 €.
Deux styles de claviers.
Nous avons testé rapidement avec un jeu pour un vieux Sony Ericsson, et il a fonctionné directement. La seule contrainte est évidemment de se souvenir des touches employées à l'époque et d'accepter des graphismes pixellisés (les écrans étaient généralement au mieux en 320 x 240 et souvent en 176 x 144 ou même en 160 x 120). Et à l'époque, les développeurs ne visaient évidemment pas les 60 images/s, mais espéraient simplement que le jeu dépasse la dizaine d'images/s, pour une impression de fluidité assez aléatoire. Il ne reste plus qu'à fouiller vos vieux disques durs pour retrouver les fichiers téléchargés et envoyés en Bluetooth dans votre téléphone (en 2025, il faut passer par AirDrop ou le cloud). Attention tout de même, la compatibilité reste assez aléatoire, mais c'est un problème lié à la technologie elle-même : de nombreux jeux profitaient de fonctions matérielles précises qui ne sont pas nécessairement émulées.
Souvenez-vous : quelques jours avant Noël, un groupe d’activistes annonçait avoir aspiré la quasi-totalité de la base de données de Spotify, qu’elle voulait rendre accessible à tous à des fins d’archivage. Spotify a riposté et donné quelques détails à The Record. L’entreprise suédoise a ainsi « identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à du scraping (extraction) illégal ».
Image MacGeneration
Les pirates ont réalisé un sacré casse, récupérant un peu moins de 300 To de données. Selon eux, le lot comprend des fichiers audio et une base de métadonnées, avec 256 millions d’entrées et 186 millions de codes ISRC uniques utilisés pour identifier les enregistrements musicaux.
« Nous avons mis en place de nouvelles mesures de protection contre ce type d'attaques contre le droit d’auteur et surveillons activement tout comportement suspect », a déclaré un porte-parole à The Record. « Depuis le premier jour, nous soutenons la communauté artistique dans sa lutte contre le piratage et collaborons activement avec nos partenaires industriels afin de protéger les créateurs et de défendre leurs droits », ajoute-t-il.
Spotify a également indiqué qu’elle ne considérait pas cette attaque comme un « hack » à proprement parler. Les malandrins ont simplement streamé la musique de la plateforme pendant plusieurs mois tout en l’enregistrant. Ils ne sont pas passés par des comptes d’entreprises, mais par de simples comptes classiques. Spotify affirme ne pas avoir été contacté avant la publication des dossiers.
Le casse a été revendiqué par Anna’s Archive, une bibliothèque fantôme créée dans la foulée de la fermeture de Z-Library en 2022. Les fichiers volés vont de 2007 jusqu’à juillet 2025. On peut y trouver 86 millions de fichiers musicaux qui représentent environ 99,6 % de toutes les écoutes sur Spotify. Un autre fichier plus petit contient les 10 000 chansons les plus populaires.
Mais quelle mouche a encore piqué Elon Musk ? Alors que le constructeur semble se pencher sur le support de CarPlay, une autre technologie d’Apple pourrait être prochainement prise en charge par Tesla. Il s’agit de clés de voiture (Car Key).
Jusqu’ici, Tesla faisait cavalier seul avec sa propre solution de "clé sur smartphone". Mais la donne est en train de changer, et le salut pourrait venir... de Chine.
Le détour par HarmonyOS
C’est en fouillant dans les entrailles de la version 4.52.0 de l’application Tesla que le site Not a Tesla App a mis la main sur le morceau. Le code contient plusieurs références explicites à « Harmony Wallet Key Cards ». Pour les non-initiés, il s’agit du portefeuille numérique de Huawei.
Pourquoi est-ce important ? Parce que c’est un pivot stratégique. Jusqu’à présent, la "Phone Key" de Tesla reposait sur une connexion Bluetooth entre l'auto et l'application tournant en arrière-plan. En s'ouvrant au portefeuille de Huawei, Tesla accepte de déléguer la gestion de la clé au système d'exploitation et à ses composants sécurisés. Et l'on sait que Tesla utilise souvent le marché chinois comme laboratoire avant de déployer ses nouveautés à l'échelle mondiale.
Sécurité renforcée et "mode réserve"
Si l’implémentation actuelle vise le système de Huawei, la passerelle vers l'Apple Wallet est techniquement toute proche. Pour l'utilisateur, le gain est immédiat :
Fiabilité accrue : Plus besoin de s'assurer que l'application Tesla tourne bien en tâche de fond.
Express Mode : Déverrouiller sa Model 3 d'un simple geste, sans même avoir à utiliser Face ID ou un code.
La panne sèche évitée : Grâce à la puce NFC, à l'UWB et à la gestion de l'énergie de l'iPhone, la clé peut fonctionner même si le téléphone n'a plus assez de batterie pour s'allumer.
La pression de la concurrence
Si Tesla finit par céder, ce n'est pas seulement par bonté d'âme. La concurrence commence à sérieusement s'organiser sur le terrain de l'intégration logicielle "native".
Rivian a récemment sauté le pas avec sa mise à jour 2025.46, offrant le support des clés numériques Apple et Google. Porsche, Toyota et même General Motors (pourtant fâché avec CarPlay) semblent suivre le même chemin. Pour Tesla, qui se targue d'offrir la meilleure expérience logicielle du marché, faire l'impasse sur une fonction aussi pratique que Car Key devenait de plus en plus difficile à justifier.
CarPlay bientôt sur Tesla ? Image générée par IA
Pour Apple, le constat est assez paradoxal. Alors que les constructeurs font bloc ou presque contre CarPlay Ultra pour garder jalousement la main sur leurs écrans et leurs précieuses données, ils semblent se résoudre à lui confier les clés du véhicule. Cupertino n'a peut-être pas encore conquis tous les tableaux de bord, mais la marque à la pomme est bien partie pour devenir le trousseau universel de l'industrie automobile.