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BOE se fait claquer la porte au nez par Apple pour la fourniture d’écrans d’iPhone

Greg Onizuka

mercredi 19 novembre à 21:30

iPhone

En 2022, BOE Displays faisait déjà parler d’elle en mal chez Cupertino, en modifiant des éléments des dalles qu’elle fournit à Apple sans prévenir son client. Aujourd’hui, la firme chinoise ne semble pas beaucoup plus fiable, obligeant Apple à mettre en pause sa collaboration avec ce fournisseur concernant les dalles des iPhone 17, comme le rapporte AppleInsider.

Un écran OLED souple, tel que BOE souhaiterait en fournir à Apple en 2026. Image BOE.

Apple a donc tranché, c’est l’heure de la valse des fournisseurs pour l’iPhone 17 : Samsung rafle la mise tandis que BOE, déjà figurant, se voit fermer la porte au nez. En coulisses, c’est une guerre froide technologique qui se joue, où un pixel défaillant peut valoir des millions perdus. Derrière la façade léchée du design californien, chaque dalle OLED cache une lutte féroce pour la fiabilité et l’innovation.

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

BOE, acteur chinois prêt à tout pour s’imposer (il ambitionnait encore en 2022 de dépasser LG en tant que fournisseur), croyait tenir sa chance. L’entreprise a ainsi gonflé ses capacités jusqu’à la centaine de millions de panneaux par an. Mais la réalité est brutale : Apple lui a ouvert la porte… pour le seul marché chinois, et l’a tenue à l’écart de la scène mondiale. Il faut dire que les ambitions mondiales de BOE se fracassent sur le mur du déficit de rendement – 85% quand Samsung tourne à plein – et une réputation ternie par les bidouilles non autorisées de 2022. Au final, BOE qui plafonnait à 1% du gâteau doit céder ses options de vente à Samsung.

C’est le LTPO qui a tué dans l’œuf les ambitions de BOE. Pour Apple, impossible de faire l’impasse sur cette technologie lui permettant des taux de rafraîchissement variables. Pendant que Samsung et LG maîtrisent l’art, BOE accumule les échecs techniques. Pour Cupertino, hors de question de rejouer le feuilleton des écrans mal calibrés ou des lots pas à la hauteur vus sur certains iPhone précédents : la sanction, c’est le déclassement immédiat.

Pour s’assurer d’une production la plus unifiée possible, Apple a de toute façon choisi de se baser sur les écrans M14 de Samsung. Las de faire des compromis et des calibrations au cas par cas sur les écrans des différents fournisseurs, cette fois un seul modèle sert de ligne conductrice à tous, ce qui vient encore embêter BOE qui est aux prises avec un litige concernant certains brevets de Samsung.

En plus de ces déconvenues, BOE accumule décidément les problèmes, étant dans le viseur de l’administration américaine qui la soupçonne de collusion avec le gouvernement chinois. Si l’enquête menée par les services US devait aller jusqu’au bout, l’entreprise pourrait se voir complètement fermer le marché américain, rangée dans la case des entreprises liées au complexe militaro-industriel de l’Empire du milieu.

Si BOE a encore des espoirs pour l’avenir, ceux-ci s’amoindrissent au fur et à mesure que le temps passe : après les erreurs de 2022, le manque de qualité de 2025 pourrait bien lui valoir une fin de collaboration définitive avec Apple, alors qu’elle ambitionnait encore récemment d’être parmi les fournisseurs de l’iPhone Fold.

Royaume-Uni : le procès contre iCloud pourrait être gagné par Apple par manque de moyens du plaignant

Greg Onizuka

mercredi 19 novembre à 21:00

Services

Si en tant qu’européens nos yeux sont très souvent tournés vers le DMA concernant Apple, l’Union européenne n’est pas le seul endroit où les avocats de la firme ont de quoi travailler plus que de raison : la Grande-Bretagne a son lot de procès en cours, comme le rappelle MacRumors.

Récemment, Apple s’est vue refuser le droit de faire appel de la décision du tribunal britannique concernant un abus de position dominante sur l’App Store, ayant conduit à une compétition amoindrie et des prix artificiellement élevés, entre autres du fait des commissions prélevées par Cupertino sur chaque achat. Potentiellement, Apple risque des dommages et intérêts supérieurs à 1 milliard de dollars.

Mais c’est une autre affaire qui concentre actuellement les ténors engagés par la firme à la pomme : l’association de consommateurs Which, mandatée par certains adhérents, a lancé une procédure contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles concernant iCloud, indiquant que Cupertino empêche les utilisateurs d’aller voir ailleurs en limitant les possibilités de sauvegarde alternative sur ses appareils, les forçant ainsi à passer au palier supérieur de stockage iCloud, et donc à payer un abonnement supplémentaire à Apple.

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

La plainte portant sur le fonctionnement d’iCloud depuis le 1er octobre 2015 jusqu’à nos jours, elle pourrait si Which venait à gagner engendrer plus de 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à payer pour Apple, et la pomme use donc de toutes les ficelles possibles pour gagner, voire empêcher la tenue du procès. Et le financier du procès vient possiblement de lui offrir une excuse sur un plateau d’argent : Litigation Capital Management (LCM), qui est derrière la procédure et gère les comptes de celle-ci, a perdu 99 % de sa valeur depuis novembre 2024, ne pesant plus que 16 petits millions de dollars.

Pour Apple, la question de la solidité de l’organisme se justifie : si Cupertino vient à gagner le procès, ou si un appel doit être lancé, LCM a-t-elle les reins assez solides pour payer les frais de la procédure, qui devront être remboursés au gagnant ? Apple indique que la situation financière de LCM aurait dû être rapportée bien plus tôt, afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires, que ce soit du côté des plaignants comme de l’autre. Si la procédure se poursuit pour le moment, le tribunal devra se prononcer sur le sujet, et est bien entendu attendu de pied ferme par Apple.

Test du Osmo Mobile 8 : le stabilisateur de DJI s'ouvre à DockKit, pour un suivi dans toutes les apps

Félix Cattafesta

mercredi 19 novembre à 20:30

Accessoire

Après Insta360, c’est au tour de DJI de se lancer sur le créneau des stabilisateurs compatibles DockKit pour le suivi. C'est une technologie Apple qui permet à un iPhone de contrôler un stabilisateur motorisé pour suivre une personne, directement intégrée dans iOS et donc dans toutes les apps. Le fabricant chinois a récemment mis à jour son DJI Osmo Mobile dans une huitième version gagnant une prise en charge du framework d’Apple. Autrement dit, il est possible de s’en servir avec différentes apps iOS sans forcément se limiter à celle du fabricant.

Le stabilisateur DJI. Image iGeneration

Le produit est affiché à un tarif similaire à la concurrence avec comme atout sa bonne intégration aux autres accessoires DJI et l’arrivée d’un suivi panoramique à 360° pour plus de flexibilité. S’il ne se démarque pas particulièrement, il reste l’un des seuls stabilisateurs du marché à être compatible DockKit. Est-ce une bonne affaire ? Réponse dans notre test.

Un stabilisateur, mais à quoi ça sert ?

Commençons par rappeler brièvement le concept. Les stabilisateurs sont des espèces de perches à selfie électroniques qui vont faire en sorte de maintenir stable votre téléphone quand vous vous déplacez en filmant. L’idée est de rendre les mouvements de caméra très fluides tout en permettant d’en faire plus avec son smartphone. iOS offre une bonne stabilisation de base, mais un tel gadget est intéressant pour les vidéastes ou ceux cherchant à faire de belles photos de vacances.

Le produit se présente donc comme une sorte de poignée dépliable sur laquelle on peut greffer une pince aimantée pour smartphone. DJI propose un module 100 % MagSafe plus pratique, mais qui n’est pas inclus et vendu 19 €. Je n’ai pas eu l’occasion de le tester, mais c’est un achat à sérieusement envisager, tant enlever et remettre son iPhone dans la pince peut devenir énervant à la longue. Un petit trépied est embarqué en bas de la poignée, tandis que l’on peut déplier la base sur 21,5 cm comme une perche à selfie.

Une promenade à la plage pour un test. Image iGeneration

Trois boutons physiques sont présents à l’avant : un pour changer de mode, un pour lancer l’enregistrement et un troisième pour alterner entre la caméra avant et arrière. Ceux-là ont plusieurs fonctions supplémentaires quand on appuie deux ou trois fois, ce que vous pourrez découvrir via un manuel heureusement très clair. Certains raccourcis sont plus évidents que d’autres, il faut quelques séances d’utilisation pour s’en souvenir. On peut alors rapidement passer du mode portrait au paysage, lancer une vidéo, recentrer la vue ou tourner le téléphone à 180° pour utiliser les capteurs arrière.

Elon Musk se dit prêt à intégrer Grok à Siri

Félix Cattafesta

mercredi 19 novembre à 17:45

Ailleurs

Elon Musk propose de venir à la rescousse de Siri. Le patron de Tesla s’est dit prêt à aider Apple en y intégrant le tout frais Grok 4.1 de xAI. La déclaration a été faite en réponse à un tweet sur sa plateforme X et a de quoi surprendre quand on se souvient qu’Elon Musk a menacé d’attaquer Apple en justice il y a quelques mois, précisément à propos de Grok.

Le milliardaire américain avait accusé Cupertino de mettre en valeur ChatGPT sur l’App Store au détriment de Grok en août dernier. Il se demandait pourquoi son app n’était pas dans la section Incontournables de l’App Store malgré ses bons scores, contrairement au service d’OpenAI. Il a peu après porté plainte contre les deux entreprises, les accusant d’entente illégale.

Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI pour entente illégale

Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI pour entente illégale

Apple s’étant défendu en rapportant qu’il était « de notoriété publique » qu’elle avait l'intention de s'associer à d'autres chatbots IA à l'avenir. Si rien n’a été lancé officiellement pour le moment, les rumeurs voudraient que Google puisse prochainement y intégrer son Gemini en plus de ChatGPT. Cupertino s’est vue forcer la main au Japon, où les utilisateurs pourront bientôt choisir d’activer Alexa, Gemini ou un autre assistant à la sortie d’iOS 26.2.

Siri perd l

Siri perd l'exclusivité de son bouton au Japon avec iOS 26.2

Dans tous les cas, Apple a prévu d’ouvrir son système à d’autres assistants IA suite au fiasco de ses avancées dans le domaine. Grok pourrait donc finir par arriver, mais on serait surpris qu’il soit dans les starting-blocks : le tchatbot a dérapé de nombreuses fois sur des sujets variés, ce qui ne plaît sans doute pas à Apple. On peut s’attendre à ce qu’elle privilégie ses concurrents moins clivants.

La nouvelle tombe alors qu’Elon Musk vient de mettre en ligne la version 4.1 de Grok, qui raisonne de manière plus efficace tout en étant plus créatif. Le modèle est également moins sujet aux hallucinations et a un ton visant à rendre les conversations plus proches de celles que l’on aurait avec un véritable assistant humain.

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

Stéphane Moussie

mercredi 19 novembre à 16:04

iPhone

Apple fait une entrée plus que réussie dans le monde des puces Wi-Fi. D’après les mesures recueillies par Ookla via le service Speedtest, sa puce maison N1 améliore significativement les performances des iPhone 17 et iPhone Air par rapport aux iPhone 16 équipés en Broadcom. En réception comme en envoi, les débits progressent nettement, et ce dans tous les pays étudiés. À l’échelle mondiale, l’avantage tourne jusqu’à 40 % en faveur de la nouvelle puce.

Comparés aux smartphones Android, les iPhone 17 sont dans un mouchoir de poche avec les Pixel 10 de Google (puce Broadcom), les meilleurs toutes catégories confondues. Le Pixel 10 Pro a enregistré la vitesse de téléchargement médiane la plus élevée au monde, à 353 Mbit/s, devançant de peu la gamme iPhone 17 à 329 Mbit/s.

Sur le papier, l’affaire n’était pourtant pas gagnée pour Apple. Comme sur les iPhone 16, le Wi-Fi 7 des iPhone 17/Air est limité à des canaux de 160 MHz, quand Qualcomm ou MediaTek proposent des puces capables de tirer parti de canaux 320 MHz. En théorie, cette limitation technique réduit largement les débits de pointe. Mais les données collectées par Ookla montrent que cette caractéristique n’a que peu d’effet sur les performances réelles pour l’instant.

« Cela explique peut-être aussi pourquoi Apple a choisi de ne pas intégrer cette fonctionnalité au N1, même si le gain de performance offert par une puce compatible 320 MHz est susceptible de croître avec la maturation de l'écosystème Wi-Fi, faisant de cette fonctionnalité un atout pour l'avenir des smartphones Android haut de gamme qui en sont équipés », observe le spécialiste des connexions. On espère maintenant que la puce N1 trouvera vite sa place dans d'autres produits, au contraire du MacBook Pro M5 qui est passé à côté et qui doit se cantonner au Wi-Fi 6E.