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HomePad, l'app qui transforme un iPad en centre de contrôle pour la maison (HomeKit, Musique, etc.)

Pierre Dandumont

lundi 15 décembre à 18:25

Domotique

Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.

C'est le moment de contrôller votre buearu.

HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.

La page des widgets, qui sert d'accueil.
La vue de la Musique.

Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.

L'ajout de widgets.
La page des widgets.

En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.

La sécurité.
Le statut.

Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Musique), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.

Les réglages.

L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.

Beaucoup d'autorisations.

On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.

Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).

En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

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  1. Quentin nous a fourni une licence pour l'essai.  ↩︎

  2. Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison).  ↩︎

Bons plans : les robots aspirateurs compatibles Matter et HomeKit à prix cassés

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 17:10

Domotique

Après la hausse technique des prix suite au Black Friday, de nombreux robots aspirateurs sont revenus à leur tarif le plus bas. Certains modèles s'affichent même à des prix inférieurs à ceux pratiqués durant la semaine de promotions. Voici une petite sélection de valeurs sûres. Tous ces modèles ont un point commun crucial pour les utilisateurs de l'écosystème Apple : ils sont compatibles Matter (et donc intégrables à Maison/HomeKit).

SwitchBot K11+ : Le petit poucet qui passe partout

C'est sans doute le modèle le plus atypique de cette sélection. Avec son diamètre réduit (24,8 cm contre 35 cm pour la moyenne du marché), le K11+ est conçu pour se faufiler là où les autres bloquent : entre les pieds de chaises serrés ou dans les recoins exigus. Malgré sa taille de guêpe, il ne sacrifie rien à la puissance avec une aspiration de 6 000 Pa et une navigation LiDAR précise.

Nous testons ce modèle actuellement et le bilan est pour l'instant très positif : il est agile, étonnamment silencieux et sa station de vidage automatique (incluse) lui offre une autonomie de plusieurs semaines. Un excellent choix pour les appartements encombrés ou les petites surfaces.

Prix : 199,99 € au lieu de 259,99 €

SwitchBot S20 : Le nettoyage par rouleau

Si vous avez de grandes surfaces, le S20 est un candidat sérieux. Sa particularité réside dans son système de lavage : contrairement aux patins classiques, il utilise un rouleau "RinseSync" qui se nettoie en continu pendant le cycle. Résultat, il ne traîne pas une serpillière sale sur votre carrelage.

Avec une puissance brute de 10 000 Pa, il avale tout sur son passage. C'est un modèle très complet qui gère parfaitement le multi-étages. Revers de la médaille de son efficacité : le système à rouleau demande un peu plus d'entretien régulier qu'une serpillière statique pour rester performant, mais le résultat en vaut la chandelle.

Prix : 399,99 € au lieu de 499,99 €

Roborock Q7 M5 : La puissance brute à petit prix

159,99 € (au lieu de 239,99 €) | Voir sur Amazon

Roborock décline ici une version musclée de son milieu de gamme. Le Q7 M5 fait l'impasse sur la station de vidage automatique pour casser son prix, mais il conserve l'essentiel : un moteur surpuissant de 10 000 Pa (rare à ce tarif) et la fameuse navigation LiDAR de la marque, réputée pour sa fiabilité.

Il intègre une brosse duo anti-enchevêtrement, idéale si vous avez des animaux à poils longs. À moins de 160 €, c'est un excellent point d'entrée dans l'univers Roborock si vous êtes prêt à vider le bac à poussière vous-même tous les deux ou trois jours.

Prix : 160 € au lieu de 250 €

Roborock Q7 L5+ : Le confort de la station automatique

Pour 40 euros de plus que le modèle précédent, le Q7 L5+ vous offre la tranquillité d'esprit avec sa station de vidage automatique. Concrètement, le robot vide son bac tout seul à la fin de chaque nettoyage, stockant la poussière dans un sac hygiénique que vous ne changerez que toutes les 7 semaines environ.

Sa puissance d'aspiration est légèrement inférieure (8 000 Pa), ce qui reste largement suffisant pour sols durs et tapis fins. C'est le meilleur rapport qualité/prix/confort du moment pour qui veut oublier la corvée de ménage pendant plus d'un mois.

Prix : 200 € au lieu de 220 €

Roborock Q10 S5+ : L'intelligence VibraRise

On monte en gamme avec le Q10 S5+. Ce modèle combine le meilleur des deux mondes : une aspiration de 10 000 Pa, une station de vidage automatique, mais surtout la technologie VibraRise.

Contrairement aux modèles précédents qui traînent leur lingette humide partout, le Q10 S5+ est capable de soulever sa serpillière lorsqu'il détecte un tapis ou une moquette. Il frotte également le sol par vibrations soniques (3000 fois/minute) pour désincruster les taches séchées. Si vous avez un mélange de parquet et de tapis chez vous, c'est le modèle à privilégier pour éviter de mouiller vos textiles.

Prix : 270 € au lieu de 300 €

iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Pierre Dandumont

lundi 15 décembre à 11:45

Domotique

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

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Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

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  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

Waze teste (enfin) l’affichage des feux tricolores 🚦

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 08:54

App Store

En cette fin d’année, Google semble décidé de combler les quelques lacunes de ses logiciels de navigation. Si Google Maps va enfin mémoriser systématiquement l’endroit où vous vous êtes garés, Waze pourrait dans un avenir proche enfin afficher les feux rouges !

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Image : appshunter.io/ Unsplash

Mais attention, l'idée n'est pas de transformer la carte en sapin de Noël. Selon les premiers retours, l'application limiterait l'affichage à trois feux tricolores simultanés lors d'une navigation active. L'objectif est clair : préserver la lisibilité de l'interface et ne pas noyer le conducteur sous un flot d'informations visuelles alors qu'il doit se concentrer sur la route.

Le comportement diffère toutefois si vous utilisez Waze en mode « roue libre », sans itinéraire programmé. Dans ce cas de figure, l'application se montre plus exhaustive et affiche l'ensemble des feux situés à proximité de votre position, offrant une vue plus complète des intersections alentour.

Cette nouveauté, repérée par GeekTime, n'en est pour l'heure qu'au stade expérimental. Les tests semblent circonscrits à Israël et aucune date n'a encore filtré pour un déploiement international. Il reste également à voir si cette limite de trois feux sera maintenue dans la version finale.

Ce n'est cependant pas une surprise totale : en mai dernier, Waze avait confirmé que la prise en charge des feux était bien sur sa feuille de route. La logique voudrait que la filiale de Google ne reparte pas d'une feuille blanche. Théoriquement, Waze pourrait piocher dans l'immense base de données de Google Maps, qui cartographie déjà les feux tricolores dans de nombreux pays, plutôt que de tout recommencer à zéro.

Reste à voir quand cette fonction sera effectivement déployée. La patience dans cette affaire est de mise. Apple Plans gère cela depuis … 2019.

Plans sait afficher les feux 🚦 et les stop

Plans sait afficher les feux 🚦 et les stop

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 08:32

iOS

Pour Apple, tous les moyens sont bons pour inciter très fortement les utilisateurs à installer la dernière version d’iOS ou de macOS. Les utilisateurs encore sous iOS 18 ont droit à un énorme pavé pour vanter les nouveautés d’iOS 26 et doivent s’y prendre à deux fois s’ils veulent rester sur leur version actuelle tout en installant simplement la dernière mise à jour de sécurité.

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Il semble d'ailleurs que chez certains utilisateurs sous iOS 18, seule la bascule vers iOS 26 soit proposée. Un comportement qui pourrait être lié au profil choisi dans les réglages de Mise à jour logicielle1.

Le piège du bouton « Continuer »

Le dernier subterfuge d’Apple pour arriver à ses fins se niche dans le tunnel d’écrans auquel l’utilisateur fait face lorsqu’il installe une mise à jour. Un peu comme lorsqu’on a affaire à des conditions générales d'utilisation, on a une fâcheuse tendance à cliquer sur « Continuer » sans trop réfléchir pour accéder rapidement à son écran d'accueil.

C’est précisément là que le stratagème d’Apple se révèle assez fourbe. Les utilisateurs ayant migré vers iOS 26.2 ce week-end ont pu s’en rendre compte : l'écran affichant « Mise à jour terminée » n'est pas aussi anodin qu'il y paraît.

Image : MacRumors

Si vous appuyez machinalement sur le gros bouton bleu « Continuer », vous consentez, sans forcément le vouloir, à ce que les futures mises à jour soient téléchargées et installées automatiquement. Apple a bien prévu une échappatoire, mais elle prend la forme d'un lien discret « Télécharger uniquement automatiquement », bien moins visible que le bouton principal. Si vous n'êtes pas attentif, l'option d'installation automatique est activée par défaut par ce simple clic.

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

Une apparition aléatoire

Ce changement de comportement ne saute pas aux yeux de tout le monde. Si vous aviez déjà activé les mises à jour automatiques, iOS 26.2 ne changera rien à votre quotidien. Plus curieux, cet écran ne semble pas apparaître systématiquement chez tous les utilisateurs ayant pourtant désactivé cette fonction, signe qu'Apple procède peut-être à des tests ou à un déploiement progressif de cette interface.

Il n'empêche, la méthode a de quoi agacer. Elle rappelle que Cupertino peut glisser ce genre d'option « opt-out » (où l'utilisateur doit agir pour refuser) dans n'importe quelle mise à jour mineure. Si vous avez déjà retrouvé votre iPhone mis à jour au petit matin alors que vous n'aviez rien demandé, c'est probablement par ce biais que l'option s'est réactivée discrètement.

Un tour dans les Réglages s'impose

Dans le doute, mieux vaut vérifier l'état de vos paramètres après l'installation d'iOS 26.2. Si vous avez cliqué un peu trop vite et activé accidentellement l'installation automatique, la marche arrière est heureusement simple.

Rendez-vous dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle > Mises à jour automatiques. De là, vous pourrez décocher l'option « Mises à jour d’iOS » (ou « Installation des mises à jour de sécurité et fichiers système » selon votre préférence) pour reprendre le contrôle sur le calendrier de vos mises à jour.


  1. On veut bien vos commentaires dans les réactions pour y voir plus clair. Indiquez-nous si vous avez bien installé des bêtas d’iOS par le passé !  ↩︎