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Google lance aux USA un chatbot appelant les professionnels pour vous, aidant ainsi les phobiques du téléphone

Greg Onizuka

mercredi 16 juillet à 21:15

Ailleurs

Pour la plupart des personnes, passer un appel téléphonique pour obtenir un renseignement fait partie des choses habituelles, au moins une fois par semaine, et pour certains plusieurs fois par jour. Cependant, il semble que cette « habitude » se perde, et que la Génération Z et ultérieure développe une certaine phobie de l’appel téléphonique. Heureusement, Google promet de voler à leur secours, au moins aux États-Unis d’Amérique dans un premier temps.

Ainsi, Google AI a développé une nouvelle fonction pour son bot, qui peut passer des appels à votre place, permettant de récupérer certaines informations comme prendre un rendez-vous, vérifier un prix ou encore la disponibilité d’un produit, etc. La fonction est encore en beta, et n’est pas disponible pour tous les types de commerces, mais c’est un début prometteur.

Comme l’indique l’exemple d’un appel à un toiletteur pour animaux dans leur présentation, l’IA vous posera quelques questions à l’avance, comme la race de votre animal, le type de service que vous souhaitez, les dates de disponibilités et comment vous souhaitez recevoir les réponses glanées par l’IA.

Bien entendu (et heureusement peut-être), les professionnels auront le choix d’accepter ou non ce type d’appel : la possibilité de refuser les chatbots par téléphone leur est laissée dans les réglages de leur profil Google. Reste qu’au bout d’un moment arrivera la boucle finale : bientôt le chatbot qui appelle un autre chatbot pour avoir des renseignements (ne rigolez pas, de plus en plus de spams téléphoniques ont supprimé l’humain, utilisant un bot à la place) ? Jusqu’au jour où l’intermédiaire téléphonique sera supprimé, laissant les bots conversationnels se répondre directement sur internet...

Test du PlugBug 120 W : un chargeur de voyage qu’on n’oublie pas grâce à Localiser

Stéphane Moussie

mercredi 16 juillet à 20:30

Accessoire

Il vous est déjà arrivé d’oublier votre chargeur sur votre lieu de villégiature ? Twelve South veut régler cette contrariété en proposant le premier chargeur USB-C compatible avec le réseau Localiser d’Apple. Accompagné d’adaptateurs pour plusieurs pays, le PlugBug est véritablement pensé pour les voyages. S’agit-il du chargeur parfait pour les vacances ? Réponse dans notre test.

PlugBug 120. Image iGeneration.

Un chargeur pour l’embout du monde

Le PlugBug est disponible en deux versions principales. La première comprend deux ports USB-C et une puissance totale de 50 W. Elle est livrée avec six adaptateurs pour se brancher aux quatre coins du monde ainsi qu’avec un étui de transport. Elle est vendue 99 € sur l’Apple Store. La seconde version inclut quatre ports USB-C pour une puissance totale de 120 W. Fournie avec les mêmes accessoires, elle coûte 159 € sur l’Apple Store.

Sur son site, Twelve South commercialise ces mêmes chargeurs pour un peu moins cher (respectivement 89 € et 139 €), mais sans étui de transport. Le fabricant propose aussi des versions 50 W et 120 W avec seulement deux adaptateurs (Union européenne et Royaume-Uni) à respectivement 59 € et 89 €. J’ai testé pour ma part le modèle 120 W avec tous ces accessoires qui est donc vendu 159 € par Apple.

Le PlugBug 120 à côté d’un iPhone 15 Pro. Image iGeneration.

Le PlugBug 120 W n’est ni très compact (10,4 x 6 x 3,2 cm) ni très léger (253 g), mais grâce à sa puissance et son nombre de ports il suffit à lui tout seul à alimenter tous les appareils mobiles de la famille, ce qui fait relativiser son encombrement. Tout en plastique, il est bien assemblé et d’apparence solide.

Esthétiquement, il se démarque des autres chargeurs par son liseré rouge caractéristique des produits PlugBug. On aime ou on n’aime pas… ou on s’en fiche si le bloc finit derrière un meuble. Il est d’ailleurs conçu pour ça : il a un design plat avec les ports USB-C situés en dessous pour rester le plus proche possible du mur. C’est pratique pour le glisser derrière un buffet, mais c’est généralement moins adapté si on le branche sur une multiprise. Étant donné la cible visée, il y a plus de chance qu’il se retrouve collé à un mur dans une location de vacances que relié à une multiprise au boulot.

Le chargeur 120 W et ses six adaptateurs. Image iGeneration.

Six adaptateurs sont fournis : type A (États-Unis) ; un deuxième type A légèrement différent pour la Chine ; type C (Union européenne) ; un deuxième type C identique mais présenté pour la Corée ; type G (Royaume-Uni) ; et type I (Australie). Avec tous ces embouts, on peut faire le tour du monde l’esprit tranquille, car ils couvrent près de 200 pays. Chaque adaptateur se reconnait aisément grâce au code du pays principal gravé dessus.

Promo : l'iPhone 16e entre 520 et 639 € au lieu de 719 €

Florian Innocente

mercredi 16 juillet à 17:40

iPhone

L'iPhone 16e est proposé chez Rakuten dans une fourchette de prix allant de 519,99 € à 639 € pour la version de 128 Go, une capacité de stockage relativement confortable.

L'écart s'explique par l'origine du vendeur, mais dans tous les cas, on profite ce jour d'une remise de 30 € sur des achats supérieurs à 299 €. La première offre à 520 € provient d'un vendeur tiers, qui est bien noté, mais qui ne précise pas l'origine géographique de son lot d'iPhone 16e. Comme toujours, en cas de problème la première année on peut aller chez Apple, ensuite il faudra se débrouiller avec le vendeur.

iPhone 16e blanc et noir. Image iGeneration.

Si l'on veut plus de sécurité dans son achat en contrepartie d'une réduction moins forte, Darty et Boulanger proposent chacun un iPhone 16e à 639 € au lieu de 669 € pour les promotions habituellement constatées et les 719 € de l'Apple Store.

À moins de 600 € l

À moins de 600 € l'iPhone 16e a peut-être trouvé son public

L'iPhone 16e, nouvelle entrée de gamme d'Apple, a vite fait oublier l'iPhone SE dans ce rôle. Il propose Face ID pour le déverrouillage ou pour payer avec Apple Pay, un écran de bien plus grande taille, un bouton Action programmable, une très bonne autonomie et la partie photo s'est bien modernisée. Sa puissance est dans la norme actuelle (même processeur que l'iPhone 16) et elle ouvre l'appareil aux fonctions d'Apple Intelligence.

Une app de conseil de drague par IA fait fuiter plus de 160 000 conversations privées

Félix Cattafesta

mercredi 16 juillet à 17:20

App Store

Les développeurs sont nombreux à se jeter sur l’IA sans forcément prendre en compte tous les risques que cela implique côté sécurité. Dernier exemple en date : une app visant à donner des conseils de drague a laissé accessible un énorme paquet de captures d’écrans, incluant des conversations privées ou des profils de sites de rencontre. Baptisée « FlirtAI - Get Rizz & Dates », elle proposait aux utilisateurs d’envoyer une copie de leurs discussions afin de prodiguer des conseils personnalisés.

Capture d’écran de la fiche App Store de l’app, depuis débranchée.

L’app incitait les utilisateurs à partager une capture de leurs discussions avant de générer des réponses grâce à un clavier spécial. Elle proposait également d’analyser les profils pour mieux adapter ses réponses. La faille a été remarquée par Cybernews, qui indique être tombée sur un espace Google Cloud détenu par le développeur iOS Buddy Network GmbH. Non sécurisé, il contenait plus de 160 000 captures d’écran.

« En raison de la nature de l'application, les personnes les plus touchées par la fuite peuvent ne pas savoir que des captures d'écran de leurs conversations existent, et encore moins qu'elles pourraient être diffusées sur internet », expliquent les chercheurs de Cybernews. La faille a depuis été colmatée et contenait aussi des photos provenant de plateformes comme Snapchat ou Instagram.

L’affaire est grave étant donné qu’elle concerne des adolescents, plus vulnérables, mineurs et ayant potentiellement des problèmes de confiance en soi. Elle pose également la question d’un éventuel pistage, des informations très privées pouvant être indiquées sur les captures. Les développeurs tentent de se dédouaner dans leur app, déclarant que les utilisateurs sont autorisés à envoyer une capture d’écran seulement s’ils ont « obtenu les approbations nécessaires de tous les utilisateurs/humains et de leurs informations mentionnées ». L’app et toutes celles du développeur ont visiblement été supprimées dans la foulée. Buddy Network GmbH est basée à Berlin, et est donc soumise au RGPD.

Le Flipper Zero peut pirater les réseaux Thread

Pierre Dandumont

mercredi 16 juillet à 16:48

Domotique

Connaissez-vous le Flipper Zero ? Parfois vendu comme un outil de hacker capable de faire des choses incroyables, il s'agit surtout d'une sorte de couteau suisse pour les bidouilleurs, qui offre de nombreuses fonctions mais ne permet pas (par exemple) d'ouvrir une voiture. Il se trouve facilement pour un peu moins de 250 € et certains s'amusent à planter des iPhone avec. Mais le petit boîtier est aussi capable de se connecter à des réseaux Thread.

Un petit essai avec le Flipper Zero. Image András Tevesz

Thread, pour rappel, est une technologie réseau, comme le Wi-Fi, le Bluetooth ou le ZigBee. Elle est utilisée par Apple pour la domotique, avec une prise en charge dans de nombreux appareils (Apple TV, iPhone, etc.). Thread est souvent employé en parallèle de Matter, qui est un protocole qui permet de simplifier la prise en charge de la domotique. Thread est la partie matérielle, et Matter la partie logicielle.

Quelques idées. Image András Tevesz

Dans une série de trois articles, András Tevesz explique comment interfacer le fameux Flipper Zero, donc, avec un réseau Thread. Ce n'est pas simple : vous aurez besoin de composants supplémentaires pour connecter le boîtier, mais aussi d'un fer à souder. Il est ensuite possible de faire des choses basiques, comme émuler une ampoule compatible Matter, qui va allumer (ou éteindre) une LED. Mais il est aussi possible, après avoir connecté le Flipper Zero à un réseau Thread, de récupérer une clé de chiffrement a priori privée. C'est bien évidemment plus une preuve de concept qu'un manuel complet pour pirater un réseau Thread, mais les articles donnent les bases pour que des personnes motivées se penchent sur le sujet.