Il aura fallu être patient ! Le service Wero, qui a pris le relais de Paylib en France, est enfin disponible chez Fortuneo. Il permet d’envoyer des fonds à un particulier pour des opérations de la vie courante, par exemple pour rembourser un repas à un proche ou participer à un cadeau commun. Lancé à l’automne 2024 dans de nombreux établissements bancaires, il est disponible dès aujourd’hui chez les clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa.
Image iGeneration.
Pour en profiter, il suffit de mettre à jour son application avant de se rendre dans l’onglet Paiements. Un encart dédié à Wero devrait être présent, qu’il faut tout d’abord activer d’un clic. Une fois les conditions d’utilisation acceptées, il suffit de valider ses coordonnées et le compte de réception. L’envoi d’argent se fait ensuite simplement, l’app présentant une liste de contacts avec un badge « Wero » à côté de leurs noms s’ils sont déjà sur le service. Notons qu’un plafond de 300 € par jour s’applique pour les transferts via Wero.
Le service, soutenu par de grandes banques européennes, a quelques avantages. Un utilisateur français peut par exemple faire un virement à un ami belge ou allemand sans que cela pose de problème. Il n’y a pas besoin d’entrer son IBAN, et seuls un numéro de téléphone ou un mail suffisent. Wero a trouvé son public : en septembre dernier, il comptait plus de 43,5 millions d’utilisateurs.
S’il est pour le moment limité aux particuliers, les choses devraient accélérer. Il devrait permettre de payer ses achats en ligne d’ici la fin de l’année en Allemagne, et à partir de 2026 en France. Plusieurs entreprises comme Air France, E. Leclerc ou Orange/Sosh ont indiqué vouloir participer, ce qui devrait se traduire par un nouveau bouton Wero au côté d’Apple Pay ou de PayPal.
Wero a également pour ambition de s’ouvrir aux commerçants en 2026 tout en arrivant aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il pourra ensuite éventuellement proposer des paiements échelonnés ou une intégration des programmes fidélité de commerçants. À terme, Wero ambitionne aussi de gérer les abonnements et de s’imposer dans les boutiques physiques.
La fonction App Tracking Transparency (ATT), connue en France sous le nom “Autoriser les demandes de suivi des apps”, pourrait bientôt disparaître en Europe.
Des efforts de lobbying intenses en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays d’Europe pourraient nous contraindre à retirer cette fonctionnalité, au détriment des consommateurs européens.
Apple n’en dit pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’elle ne compte pas baisser les bras :
Nous continuerons d’exhorter les autorités compétentes en Allemagne, en Italie et dans toute l’Europe à permettre à Apple de continuer à offrir cet important outil de protection de la vie privée à nos utilisateurs.
Cette affaire est pour le moins cocasse. Alors que l’Europe cherche à renforcer la protection des citoyens, cette fonction — qui impose aux applications de demander explicitement le consentement au suivi publicitaire — allait précisément dans le bon sens.
Image : Autorité de la concurrence
Apple, pas si exemplaire
Apple reste toutefois loin d’être irréprochable. Lors de l’introduction d’ATT en 2021, la firme avait “oublié” de s’appliquer la règle à ses propres apps. C’est d’ailleurs ce que pointe l’Office fédéral allemand de la concurrence, qui estime que ses règles n’empêchent pas Cupertino de combiner les données issues de l’App Store, de l’Apple ID ou des appareils connectés à des fins publicitaires. En France, Apple a écopé d’une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante dans une affaire similaire — une décision contre laquelle l’entreprise a fait appel.
Une chose est certaine : cette fonction a provoqué la colère de nombreuses régies publicitaires - européennes et américaines - qui ont perdu beaucoup d'argent. Meta est notamment vent debout dans cette affaire et est parvenu à plusieurs reprises à contourner avec des solutions technologiques le dispositif d'Apple.
Ces déclarations d’Apple ne doivent sans doute rien au hasard : elles semblent surtout préparer le terrain à un possible retrait d’ATT. Peut-être dès iOS 26.1, qui sait…
Mise à jour 23/10 — Légère éclaircie ! Pour la première fois depuis bien longtemps, Amazon dispose de plusieurs références d’iPhone 17 et d’iPhone 17 Pro en stock. D’autres revendeurs semblent également avoir reçu de nouvelles livraisons d’Apple.
Si la situation s’améliore pour ces deux modèles, elle reste tendue pour l’iPhone 17 Pro Max.
Il y a toutefois une exception : l'iPhone Air. Il est largement disponibles dans toutes les configurations ou presque.
Image : Apple
Dans les tableaux ci-dessous, nous listons les prix constatés et la disponibilité. Les dates entre parenthèses indiquent les délais annoncés par les revendeurs (nous ne retenons que ceux jugés raisonnables, moins de deux semaines). A ce petit jeu, certains vendeurs sont plus fiables que d'autres. Concrètement, on a plus confiance dans les délais avancés par Amazon que par Darty ou la Fnac, qui sont vraiment à prendre des pincettes. Ces tableaux seront fréquemment mis à jour !
Où trouver un iPhone 17 Pro : à nouveau du stock sur Amazon
Concernant la Fnac et Darty, mieux vaut privilégier le retrait en magasin. Les dates de livraison annoncées par la Fnac sont souvent approximatives. Nous vous recommandons donc de commander uniquement si le produit est bien en stock, ou si vous êtes prêt à patienter un peu plus longtemps que prévu.
Image : iGeneration
Où trouver un iPhone 17 Pro Max : bonjour la galère !
Concernant la Fnac et Darty, on vous recommande le retrait en magasin dans la mesure du possible. Sans surprise, c'est l'iPhone 17 Pro Max qui est le modèle le plus difficile de la gamme à trouver. Mais les tests sont formels, l'attente en vaut la peine !
Habituellement, nous ne listons pas les modèles standard, mais cette année, de tensions sur les stocks apparaissent. Surprise par le succès de ce modèle, Apple a dû en hâte augmenter la production de ce smartphone. Il y a encore du stock, mais il ne faut pas trop être exigeant sur la couleur.
Un petit mot concernant l'iPhone Air, on le trouve très facilement. Comme quoi, il est moins populaire que ses camarades de promotion.
Image : Apple
En résumé, l’iPhone 17 Pro Max est, sans surprise, le plus rare et le plus convoité. Le 17 standard connaît des tensions inhabituelles, tandis que le 17 Pro reste globalement accessible selon la capacité choisie. Quant à l’iPhone Air, il se trouve sans difficulté.
Si vous êtes à la recherche d'accessoires pour votre téléphone, voici notre sélection :
D'autre part, n'oubliez pas que, malgré tout, cela demeure un objet fragile. Prendre un contrat Apple Care + ou une autre assurance est sans doute tout sauf un mauvais investissement.
Enfin, si vous souhaitez vous séparer de votre ancien iPhone, vous pouvez en avoir une estimation en moins de cinq minutes sur le site Certideal.
Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.
Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.
Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.
Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).
Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.
Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?
Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.
La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.
Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord est compliquée.
Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.
Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.
Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en ait pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.
À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.
De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.
Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.
Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».