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Les radars pourraient verbaliser le téléphone au volant en 2025

Greg Onizuka

jeudi 31 octobre à 20:00

Ailleurs

Alors que le nombre de radars est relativement élevé en France, avec environ 4000 exemplaires (qui devraient monter à 4160 en 2025), l’Etat réfléchit fortement à la possibilité de les rendre multi-tâches, comme relaté par Le Parisien.

Un photomaton qui revient cher. Image Wikipedia/Chabe01. CC BY-SA 4.0.

Ainsi, même si la Sécurité Routière affirme que rien n'est prévu pour 2025, les fameux radars tourelles implantés depuis maintenant quelques années pourraient faire plus, bien plus : son constructeur revendique la possibilité de détecter le non-port de la ceinture, le respect des distances de sécurité, le respect d’un feu rouge s’il est à l’abord de celui-ci, mais aussi... l’utilisation du portable au volant.

Tout ceci se fait par l’intelligence artificielle, encore elle, et permettrait à l’Etat d’à la fois faire respecter plus fortement certains points de sécurité un peu trop souvent pris à la légère, mais aussi d’engranger quelques euros supplémentaires bienvenus en ces temps de rigueur budgétaire.

Bien entendu, cette nouvelle possibilité provoque la levée de boucliers du côté des associations d’automobilistes, mais il y a aussi un autre souci que le gouvernement semble prendre au sérieux : la forte possibilité de faux positifs. Pour y remédier, l’idée sera peut-être de faire appel à des humains qui, une fois l’image prise par le radar suggérant l’usage d’un téléphone au volant, ira confirmer si oui ou non c’est bien le cas.

Toujours est-il qu’il va falloir s’attendre à voir arriver ces nouvelles fonctions tôt ou tard, nos voisins britanniques s’y étant déjà mis. Et attention à la douloureuse : pour rappel, l’usage d’un téléphone portable au volant est passible de 135 € d’amende et 4 points en moins sur le permis, voire d’une suspension de celui-ci si l’usage est constaté en même temps qu’une autre infraction (ce que pourra très bien cumuler le radar, avec la prise de votre vitesse).

Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz

Pierre Dandumont

jeudi 31 octobre à 19:30

Télécoms

Dès le mois de février 2025, Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz, qui est pour le moment uniquement dédiée à la 3G. Ce serait un choix intéressant pour améliorer la couverture 5G de façon indirecte, nous allons le voir.

Actuellement, Free Mobile émet en 4G et en 5G dans la bande des 700 MHz et en 3G dans la bande des 900 MHz, avec un canal de 7,6 MHz de large. Nous en parlions il y a quelques jours, Free Mobile pourrait employer une partie de la bande des 700 MHz pour déployer de la 5G SA (pour standalone, une technologie qui ne repose pas sur les infrastructures 4G), avec comme effet de réduire la part allouée à la 4G. Mais pas un jeu de dominos, Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz, en réduisant la part allouée à la 3G.

Ce sont nos confrères d'Univers Freebox qui l'expliquent, en ajoutant que l'ARCEP — le gendarme des télécoms — va allouer un peu plus d'espace à Free à partir du 8 février 2025. Actuellement, Bouygues Telecom dispose de 9,8 MHz, Orange et SFR de 8,7 MHz et Free Mobile de 7,6 MHz. Après cette date, tous les opérateurs passeront à 8,7 MHz.

5G SA : Free compte déployer la "vraie" 5G dans la bande des 700 MHz

5G SA : Free compte déployer la "vraie" 5G dans la bande des 700 MHz

Comme pour la 5G SA dans la bande des 700 MHz, deux scénarios existent : abandonner la 3G totalement (ce qui est peu probable) ou réduire l'espace alloué à cette dernière pour laisser de la place à la 4G. C'est la voie la plus logique : Free Mobile pourrait déployer de la 5G SA dans la bande des 700 MHz en parallèle de la 4G et contrebalancer la perte en ajoutant de la 4G dans la bande des 900 MHz. Ce petit jeu se ferait au détriment des clients qui ont des appareils uniquement 3G, mais ils sont rares en 2024.

Avant (en haut) Après (en bas).

Si la 3G (comme la 2G) est en fin de vie, les opérateurs comptent tout de même encore garder un peu cette technologie, pour une raison simple : certains smartphones et téléphones 4G sont incapables d'effectuer des appels en 4G et se reposent encore sur la 3G. Orange a annoncé la fin de la 3G pour le 31 décembre 2028, tout comme SFR. Pour Bouygues Telecom, il y a un an de répit (fin 2029). Free Mobile n'a pas annoncé de date, mais nos confrères indiquent qu'il serait possible de le faire dès maintenant, même si c'est probablement prématuré.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

Félix Cattafesta

jeudi 31 octobre à 18:00

App Store

L’équipe de validation de l’App Store enchaîne les boulettes. Après avoir validé le faux gestionnaire de tâches Micros Habits qui cachait en réalité une plateforme de streaming illégal, nous avons récemment remarqué qu’une app avait déjà pris le relai. Se présentant également comme une app de productivité, l’app est rapidement montée dans le classement des utilitaires les plus téléchargés de l’App Store. Elle est toujours en ligne au moment d’écrire ces lignes.

La page App Store de l'app et son contenu.

L’app ne fait pas dans la dentelle : si son logo évoque un programme sérieux pour travailler, il suffit de l’ouvrir pour se retrouver sur une plateforme pirate. Pas de bouton secret ou de sous-menu caché, un gros catalogue étant proposé dès la page d’accueil. La version 1.0 a été publiée il y a un mois, rapidement suivi par une 2.0 résolvant des « problèmes d'affichage de pages ». On imagine que les développeurs sont liés à Micros Habits étant donné que celle-ci a pendant un temps fait la pub de cette nouvelle app.

Difficile de dire précisément comment un tel programme a pu passer entre les mailles du filet d’Apple. Une hypothèse plausible est que l’app se contente d’afficher du contenu stocké sur des serveurs externes : les malandrins peuvent donc présenter un programme basique pendant un temps… avant d’y afficher du contenu illégal une fois la validation passée. Cet angle mort est embarrassant pour Apple, qui met régulièrement en avant la sécurité de son App Store. La boutique a parfois tendance à rejeter des mises à jour de programmes bien connus sans raison, mais laisse passer des plateformes pirates.

Google Maps améliore son expérience de conduite et fait une place à Gemini

Stéphane Moussie

jeudi 31 octobre à 16:00

App Store

Google fait avancer en même temps ses deux applications de conduite. Tandis que Waze voit ses signalements se renforcer, Google Maps bénéficie d’améliorations en matière de navigation.

À partir de la semaine prochaine, Google Maps va faciliter la planification des trajets automobiles en affichant les principaux points de repère (restaurants, sites historiques…) à chaque étape. Une fois arrivé à destination, l’application va mettre en lumière les parkings à proximité et rappeler d’enregistrer la place de stationnement.

Guidage à l’arrivée et avertissement de perturbation météorologique. Images Google.

L’application va aussi signaler les perturbations météorologiques sur l’itinéraire, comme les routes inondées ou enneigées. Et si un avertissement est manquant, vous pourrez vous-même le signaler aux autres conducteurs. De plus, à partir du mois prochain, Google Maps va fournir plus de détails lors de la conduite dans 30 métropoles. L’interface de navigation affichera clairement les voies, les passages piétons ainsi que les panneaux de signalisation, et elle indiquera sur quelle voie précise vous devez rouler.

À droite, la navigation améliorée qui sera disponible dans 30 métropoles. Images Google.

Enfin, l’application va bientôt accueillir Gemini. L’IA générative va servir à obtenir des recommandations à partir de requêtes en langage naturel (« un resto japonais entre amis le soir », par exemple), à lire des résumés d’avis et à se renseigner sur un lieu en posant des questions dessus. Gemini va être déployé à partir de cette semaine, aux États-Unis pour commencer.

Waze va vous permettre de signaler vocalement les incidents sur la route

Stéphane Moussie

jeudi 31 octobre à 15:00

App Store

Waze va bientôt se doter de deux nouvelles fonctionnalités de signalement routier. La première concerne la méthode pour signaler un incident constaté par vous-même. Actuellement, sur l’écran tactile de votre smartphone ou de votre voiture, vous devez appuyer sur plusieurs boutons pour sélectionner le type d’incident rencontré (accident, voie bloquée, embouteillage…).

Méthode de signalement habituelle à l'aide des boutons à l'écran. Image iGeneration.

Prochainement, vous n’aurez plus qu’à appuyer sur un seul bouton et à énoncer à voix haute l’obstacle. Pas besoin d’utiliser des formulations précises, vous pourrez parler naturellement. Par exemple, si vous dites « on dirait qu'il y a des voitures bloquées plus loin ! », Waze devrait être suffisamment malin pour ajouter le signalement correspondant sur la carte.

Si votre signalement vocal est trop imprécis, l’application vous demandera des renseignements complémentaires, également en langage naturel. Il faudra voir à l’usage si ce nouveau mode de signalement est véritablement plus rapide que les interactions tactiles. Il devrait permettre de moins détourner le regard de la route, mais il ne faut pas qu’il monopolise plus l’attention avec de nombreux échanges vocaux en contrepartie.

Nouvelle méthode de signalement vocal. Vidéo Waze

Le signalement conversationnel sera lancé en anglais cette semaine dans le monde entier pour une partie des bêta-testeurs de Waze. Il sera étendu dans les mois à venir à davantage d’utilisateurs et de langues.

La deuxième nouveauté liée aux signalements routiers concerne les écoles. Le GPS vous avertira lorsque vous roulez à proximité d’une école ouverte afin que vous redoubliez de vigilance. Seront signalées les zones scolaires préalablement ajoutées sur la carte par les éditeurs de Waze. Le déploiement de ces nouvelles zones de vigilance débutera cette année dans le monde entier.