Le dernier produit de Nintendo n'est pas une console, mais un réveil : l'Alarmo. Ludique, il est capable de détecter si la personne qu'il doit réveiller bouge et il adapte le volume de sa sonnerie en fonction des mouvements. Nintendo oblige, les sonneries et les images affichées s'inspirent de jeux connus (Super Mario Odyssey, Pikmin 4, Splatoon 3, RingFit Adventure ou The Legend of Zelda: Breath of the Wild). Disponible pour le moment uniquement chez Nintendo pour 100 €, il a été hacké.
Gary s'est en effet intéressé au réveil et a réussi à afficher n'importe quelle image sur le réveil. Le réveil, donc, est équipé d'un écran de 2,8 pouces, de LED, d'une puce Wi-Fi (dans la bande des 2,4 GHz) pour les mises à jour et d'un capteur dans la bande des 24 GHz pour détecter les mouvements. Le système sur puce intégré, sans être un monstre de puissance, intègre un cœur Cortex M7 32 bits de chez ARM, couplé à 564 ko de RAM et 4 Go de mémoire de stockage. Il ne va évidemment pas émuler une Nintendo 64, mais il est par exemple plus puissant que celui de la Game & Watch: The Legend of Zelda, qui exécute des jeux issus de la NES.
Les explications sont très techniques, mais voici un résumé : Nintendo a bien protégé le firmware mais il est possible d'extraire les clés de chiffrement et d'envoyer du code dans l'appareil en le connectant en USB-C. En employant les clés obtenues, il est ensuite possible d'envoyer du code qui peut être exécuté pour — par exemple — afficher une image d'un chat1. La prochaine étape est évidemment de tenter de lancer Doom (un classique) mais ça risque d'être un peu compliqué tout de même : si l'Alarmo a un CPU assez rapide pour exécuter l'antique FPS, la quantité de mémoire vive intégrée est tout de même un peu faible.
Alarmo : Nintendo lance un réveil musical interactif
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Gary n'est pas le pseudo de Nicolas Furno. ↩︎