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Qualité du réseau mobile : Orange domine à nouveau en 2025

Stéphane Moussie

vendredi 21 novembre à 16:12

Télécoms

Le match du meilleur réseau mobile se joue à quatre opérateurs et à la fin, c’est Orange qui gagne. Pour la 15e année consécutive, l’opérateur historique arrive globalement en tête des mesures de qualité de service réalisées par l’ARCEP. Si les résultats de la campagne 2024 avaient été exceptionnellement décalés en raison d’une incohérence technique sur un point, les graphiques de 2025 sont dès à présent publiés.

Pour déterminer la qualité des réseaux des quatre opérateurs, l’ARCEP a mené plus d’un million de mesures entre juin et août dans tous les départements métropolitains. Bien qu’Orange domine l’ensemble du classement, il reste instructif d’observer, catégorie par catégorie, la manière dont chaque opérateur se défend.

Appels

Les appels en qualité parfaite, c’est-à-dire maintenus pendant deux minutes et sans perturbation audible, constituent le premier indicateur. Au niveau national, Orange atteint 91 %, devant Bouygues Telecom (88 %) et SFR (87 %), tandis que Free Mobile ferme la marche avec 84 %. Orange arrive également en tête dans les trois types de zones : denses, intermédiaires et rurales.

Taux de communications réussies deux minutes sans perturbations audibles par opérateur et par zone. Graphique ARCEP.

En 2025, une seconde application a été intégrée aux mesures afin de refléter les usages réels, en l’occurrence WhatsApp. Dans ce domaine, Orange atteint 82 %, Free 80 %, et SFR comme Bouygues 77 %.

Pour la réception d’un SMS en moins de dix secondes, les résultats sont très resserrés : Orange affiche 96 %, Bouygues 94 %, et SFR et Free 93 %.

Internet mobile

Pour évaluer la qualité d’internet mobile, le régulateur s’appuie sur trois seuils :

  • 3 Mbit/s : navigation web, usages peu exigeants ;
  • 8 Mbit/s : usages courants, notamment la vidéo ;
  • 30 Mbit/s : usages avancés, outils professionnels ou collaboratifs.

En zones denses, Bouygues Telecom se place en tête sur le seuil minimal de 3 Mbit/s et fait jeu égal avec Orange pour les seuils supérieurs de 8 et 30 Mbit/s. En zones intermédiaires et rurales, Orange devance ses concurrents sur les trois paliers.

Taux de mesures de débits descendants supérieurs aux seuils de 3 Mbit/s (gauche), 8 Mbit/s (centre) et 30 Mbits/s (droite) par opérateur et par zone (rurale, intermédiaire, dense). Graphique ARCEP.

Concernant les débits montants, en zones denses, Orange atteint 34 Mbit/s, devant Bouygues (27 Mbit/s), SFR (25 Mbit/s) puis Free (20 Mbit/s). En zones rurales, les débits montants moyens sont de 14 Mbit/s pour Orange, 11 Mbit/s pour SFR, 9 Mbit/s pour Bouygues et 8 Mbit/s pour Free.

En usage concret, pour regarder une vidéo en streaming, les résultats sont très bons pour tout le monde. En zones denses, Orange et Bouygues Telecom affichent 97 % de vidéos visionnées sans interruption notable, devant SFR (95 %) et Free Mobile (94 %).

Sur les axes de transport

Sur les routes, pour les appels réussis et maintenus pendant deux minutes, Orange affiche 95 %, devant Bouygues et SFR (94 %), puis Free (92 %). Dans les trains, les écarts se creusent : Orange atteint 74 % de communications maintenues dans les TGV, assez loin devant Free (61 %), puis Bouygues Telecom (58 %) et SFR (56 %).

Pour l’internet mobile le long des axes, Orange reste en tête : 90 % de pages web affichées en moins de cinq secondes, devant Free (87 %) et Bouygues et SFR (86 %). Dans les TGV, Orange conserve l’avantage : 70 % des pages se chargent en moins de cinq secondes, contre 63 % pour Free Mobile et SFR, ex aequo, et 61 % pour Bouygues Telecom.

Enfin, dans les métros, les quatre opérateurs affichent un très bon niveau de performance : Orange atteint 95 %, SFR et Bouygues Telecom 94 %, Free Mobile 91 %.

Taux de pages web chargées en moins de cinq secondes par opérateur et par transport. Graphique ARCEP.

Pour conclure

Orange est donc le grand vainqueur une année de plus, ce que l’opérateur n’a pas manqué de célébrer avec un communiqué de presse triomphant : « Orange arrive 1er ou 1er ex aequo sur 251 des 258 indicateurs mesurés, couvrant l’ensemble des usages et des territoires. »

Mais ses concurrents ne se laissent pas démonter et trouvent chacun un motif de satisfaction. Ainsi, Iliad note que « pour les usages, Free se classe à la 1ère ou 2ème place ex aequo » sur de nombreux indicateurs. Chez SFR, qui pourrait bien se faire manger par les trois autres, on se félicite d’un « progrès » et revendique le 2e meilleur réseau mobile en zones moins denses. Et chez Bouygues, on met en avant son statut de n°1 ou n°1 ex aequo en zones denses sur plusieurs critères importants.

Il va sans dire que ce classement demeure un indicateur très global de la qualité des réseaux mobiles. D’une zone à l’autre, les vérités ne sont pas les mêmes. C’est précisément pour cela que l’Arcep met à disposition Mon réseau mobile, qui permet de comparer, lieu par lieu, la couverture et la qualité du réseau de chaque opérateur.

Quel est le meilleur opérateur pour les utilisateurs d’iPhone ?

Quel est le meilleur opérateur pour les utilisateurs d’iPhone ?

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Pierre Dandumont

vendredi 21 novembre à 10:30

Apple TV

Il y a quelques semaines, Apple retardait la sortie d'une série Apple TV avec Jessica Chastain, The Savant. La série devait sortir fin septembre, mais se trouve toujours dans les limbes du service d'Apple. Cette semaine, c'est une autre série Apple TV qui disparaît : The Hunt (Traqués en français). La série française avait été annoncée fin septembre pour une sortie début décembre, mais elle a totalement disparu des radars.

Une image encore en ligne. Image Apple.

Le communiqué de presse de lancement de la série avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent renvoie sur une erreur 404, la page de la série indique qu'elle n'est plus disponible, la page officielle n'est plus en ligne et la bande-annonce a été supprimée de YouTube. Vous l'avez compris, Apple a traqué (🥁) toutes les informations sur cette série pour les faire disparaître, à quelques semaines de la sortie.

Traqués. Image Apple.

Pour le moment, il n'y a aucune raison évoquée pour cette disparition. Dans le cas de The Savant, c'était nettement plus explicite : la série devait montrer Jessica Chastain luttant contre des terroristes d'extrême droite, et le contexte — l'assassinat de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk — ne s'y prêtait visiblement pas. Pour The Hunt, la raison est plus nébuleuse. Mais ce n'est visiblement pas une sortie retardée, tant toutes les informations sur la série ont été supprimées, façon 1984.

Apple retarde la sortie de The Savant, une série où Jessica Chastain tente d

Apple retarde la sortie de The Savant, une série où Jessica Chastain tente d'empêcher un attentat terroriste d'extrême droite 🆕

Le synopsis selon Allociné, comme Apple a supprimé toutes les informations.

Franck et ses amis passent leurs weekends à chasser ensemble. Ils se retrouvent un jour face à un groupe de chasseurs qui les prend pour cible sans raisons apparentes. L’un d’entre eux est touché. Franck et ses amis répliquent puis réussissent à s’échapper de justesse. Ils décident de garder l'incident secret, et Franck tente de reprendre une vie normale aux côtés de sa femme Krystel. Mais très vite, le groupe se sent observé, et pire, traqué par ces hommes qui semblent prêts à tout pour se venger...

Black Friday : le chargeur MagSafe Apple 25 W à 34 €, son prix le plus bas

Stéphane Moussie

vendredi 21 novembre à 09:47

Accessoires

À l’occasion du Black Friday, le chargeur MagSafe Apple 25 W avec câble d’un mètre est en promotion à 34 € au lieu de 49 € sur Amazon. C’est le prix le plus bas à ce jour. Ce galet magnétique permet de recharger par induction les iPhone 16 et les iPhone 17 jusqu’à 25 W, soit la puissance sans fil maximale. Avec les iPhone 12 à 15, la puissance est de 15 W. Et avec les plus anciens, elle est seulement de 7,5 W.

Un iPhone 16 qui charge en MagSafe à près de 25 W. Image iGeneration.

Le chargeur MagSafe de 1re génération est lui aussi en promo autour de 34 €, mais il est limité à 15 W, alors autant choisir celui qui peut grimper jusqu’à 25 W.

Le galet d’Apple est le chargeur magnétique pour iPhone toujours le plus compact à ce jour. Il peut s’intégrer dans divers accessoires, notamment des supports, pour être utilisé un peu différemment. Compatible Qi2, il peut aussi alimenter beaucoup d’autres appareils, comme des smartphones Android ou le boîtier des AirPods.

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

Nicolas Furno

vendredi 21 novembre à 09:00

Services

Île-de-France Mobilités avait rassemblé la presse hier, jeudi 20 novembre 2025, à l’occasion du lancement officiel de nouveaux terminaux de paiement dans les bus de la région. Pour les usagers particuliers, il est maintenant possible d’acheter un ticket à l’unité en utilisant une carte bancaire sans contact ou son iPhone ou Apple Watch grâce à Apple Pay. Le ticket est alors vendu plus cher (2,5 €) qu’en l’achetant en amont sur un passe Navigo ou son smartphone (2 €) et il ne peut pas servir pour une correspondance. Reste que c’est la première fois que l’on peut emprunter les transports en commun franciliens uniquement avec une carte de paiement et sans acheter de titre de transport.

Un terminal de paiement dans un bus parisien. Image @LFrancivigo@x, via Numerama.

Est-ce une initiative appelée à être généralisée à tous les modes de transports en commun de la capitale ? Rien n’est tranché encore, mais Île-de-France Mobilités a confirmé à nos confrères de Numerama que des réflexions étaient en cours et qu’une décision allait être prise d’ici le mois d’avril 2026. Comme dans de nombreuses autres villes françaises (Lyon, Bordeaux, Toulouse…) et surtout comme à Londres qui montre l’exemple depuis 13 ans, la régie des transports pourrait adopter le standard Open Payment. Cela permettrait alors de voyager avec une carte bancaire physique ou bien sa variante virtuelle stockée dans un smartphone, sans avoir à acheter un ticket au préalable.

Pour rappel, le principe est simple : en entrant sur le réseau de transports en commun, on s’enregistre grâce à une empreinte bancaire liée à sa carte de paiement. À chaque correspondance, on utilise la même carte et les éventuels coûts associés sont ajoutés à sa note virtuelle, jusqu’à atteindre un plafond quotidien. En fin de journée, la somme nécessaire est prélevée, soit le plafond en question, soit moins si on a peu voyagé. Du point de vue des utilisateurs, c’est vraiment très simple, mais c’est du côté de l’organisme en charge des transports que cela peut coincer.

De fait, si la région Île-de-France adoptait le système, il faudrait remplacer tous les portiques pour leur ajouter un lecteur de carte bancaire. Même en partant de l’hypothèse que l’on pourrait supprimer les portiques de sortie grâce à la bascule sur le ticket unique1, le projet coûterait tout de même plus de cent millions d’euros et ce serait un chantier immense, le plus gros pour IDFM puisqu’il impliquerait une refonte totale du système de gestion des tickets.

Le système actuel repose sur la puce NFC des smartphones et permet même d’acheter des tickets depuis l’app Cartes d’iOS. Impressionnant, mais pas forcément plus simple à comprendre qu’un paiement direct avec Apple Pay. Image iGeneration.

C’est probablement le frein principal et Valérie Pécresse semblait moins enthousiaste que ses propres équipes à ce sujet, si l’on en croit les propos rapportés par Numerama. La région voudrait s’assurer que cela apporterait un vrai gain aux usagers, en particulier ceux qui n’habitent pas sur place et qui sont souvent perdus avec le système actuel. Pour l’avoir tout juste expérimenté moi-même, je confirme que c’est une horreur incompréhensible, alors j’espère de tout cœur que l’on aura à terme la simplicité de l’Open Payment dans la capitale.

L’implémentation actuelle enfin complète au printemps 2026

En attendant, Île-de-France Mobilités en a aussi profité pour annoncer que le système actuel va enfin être complété au printemps 2026. Le Navigo sur mobile, qui présente surtout l’avantage de ne pas avoir nécessité de changement matériel sur le réseau, ne gérait toujours pas les abonnements annuels et les cartes Imagine R des étudiants. Ce devrait finalement être le cas dans quelques mois et les abonnés devraient alors pouvoir ajouter une copie virtuelle de leur carte en plastique dans leur téléphone ou sur leur montre connectée.

Ces abonnés étaient très nombreux, puisque les deux offres sont les plus avantageuses pour tous ceux qui prennent les transports en commun tous les jours. Jusque-là, ces usagers devaient continuer de valider avec la carte Navigo en plastique et la version mobile ne gérait que les titres pour les usagers occasionnels ainsi que les abonnements mensuels. On savait que les options annuelles devaient arriver en 2026, on ne savait pas quand exactement. L’attente ne devrait plus être trop longue…


  1. On peut désormais acheter un ticket à 2,5 € pour les métros et RER qui couvre toutes les zones. Le ticket à 2 € destiné aux bus et tramways est facturé 2 € et de la même manière, il est valable partout. Les portiques de sortie étaient indispensables pour savoir quelles zones vous empruntiez et facturer en fonction de ce critère, mais tout cela n’est plus d’actualité pour les tickets individuels. Ça reste nécessaire pour les abonnements Navigo qui se font toujours sur la base des zones, peut-être que cela changera toutefois à terme.  ↩︎

AirDrop : Apple va-t-il fermer la porte à Android ?

Christophe Laporte

vendredi 21 novembre à 06:58

Android

Google a surpris son monde hier en ouvrant une passerelle permettant de partager facilement des fichiers entre un iPhone et un Pixel 10. Concrètement, une mise à jour logicielle rend interopérables AirDrop et son équivalent sur Android, Quick Share.

Les Pixel 10 de Google partagent des données avec les iPhone via AirDrop 🆕

Les Pixel 10 de Google partagent des données avec les iPhone via AirDrop 🆕

Le silence d’Apple…

Passé l’effet de surprise, une question s’est rapidement imposée : comment une telle passerelle a-t-elle pu être mise en place sur le plan technique ? D’autant que si Google a multiplié les prises de parole à ce sujet, Cupertino, de son côté, brille par son silence.

De quoi alimenter un scénario qui a vite circulé sur les réseaux : et si Google avait développé cette fonctionnalité sans l’accord d’Apple ? Interrogé par Android Authority, le groupe a réagi via un communiqué :

Nous avons accompli cela grâce à notre propre implémentation. Celle-ci a été minutieusement examinée et validée par nos équipes internes en charge de la confidentialité et de la sécurité, et nous avons également fait appel à une société tierce spécialisée en sécurité pour tester la solution par des tests d’intrusion.

Autrement dit, Google a développé cette solution de son côté. Apple a-t-il été consulté d’une manière ou d’une autre ? Difficile à dire. Derrière cette initiative, on retrouve en tout cas une volonté claire : rapprocher les utilisateurs des deux plateformes et s’attaquer au fameux « syndrome de la bulle verte », qui irrite une partie du public. Voici ce qu’un porte-parole de Google a déclaré peu après le lancement de cette fonctionnalité :

Notre objectif est d’offrir à nos utilisateurs une expérience de partage de fichiers simple et sécurisée, quelle que soit la personne avec laquelle ils communiquent. Comme pour le RCS et les alertes de traqueurs inconnus, nous accueillons toujours favorablement les opportunités de collaboration afin de résoudre les problèmes d’interopérabilité entre iOS et Android

Que va faire Apple ?

Comme nous l’expliquions récemment, les relations entre Apple et Google sont complexes. Les deux sociétés savent parfois travailler main dans la main, comme on l’a vu avec l’intégration du RCS dans Messages, la détection des traqueurs inconnus ou encore la simplification du transfert de cartes SIM entre smartphones. À l’inverse, sur certains terrains, elles se rendent coup pour coup.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

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Manifestement, cette affaire « AirDrop » relève plutôt de la seconde catégorie. Jusqu’ici, Cupertino n’a jamais vu d’un très bon œil les initiatives visant à créer des passerelles non officielles entre iPhone et Android, surtout lorsqu’elles empiètent sur ses services maison. L’épisode Beeper en est un bon exemple.

Beeper Mini a trouvé comment amener iMessage à Android, sans failles de sécurité

Beeper Mini a trouvé comment amener iMessage à Android, sans failles de sécurité

En rétro-ingénierant iMessage et ses mécanismes de chiffrement, l’application était parvenue à faire apparaître des bulles bleues sur Android. Une prouesse technique, mais qu’Apple avait rapidement neutralisée en bloquant l’accès à ses serveurs.

Beeper voulait centraliser toutes les messageries

Le cas de Google est toutefois d’une autre ampleur. D’abord par son poids : on ne parle pas d’une start-up, mais de l’un des géants du secteur. Ensuite par la méthode : l’annonce est publique, le déploiement déjà amorcé, et la fonctionnalité présentée comme officielle, avec un volet sécurité mis en avant.

Pourquoi le cas Google n’est pas celui de Beeper

Surtout, le contexte a changé. AirDrop est aujourd’hui dans le viseur de la Commission européenne, qui souhaite voir émerger de la concurrence sur iOS. L’objectif affiché de Bruxelles est clair : renforcer l’interopérabilité entre plateformes.

Dans ce cadre, une réaction brutale de la part d’Apple lui donnerait du grain à moudre. À l’inverse, tolérer — même tacitement — cette « porte dérobée » offrirait à la firme un argument politique à faire valoir. Une sorte de partie de billard à plusieurs bandes, à haut risque.

Entre les pressions réglementaires croissantes, notamment en Europe, et les débats récurrents autour de l’ouverture de son écosystème, un blocage frontal de cette interopérabilité pourrait aujourd’hui coûter plus cher à Apple qu’un simple laisser-faire. Reste à voir si Cupertino choisira de temporiser… ou de replonger dans un bras de fer.

En lançant ce projet, Google savait très probablement que le terrain était miné. Et sur ce terrain-là, le coup est plutôt bien joué.