ServerCat garde un œil sur vos serveurs et instances Docker

Nicolas Furno |

ServerCat (6,99 €) est une app conçue pour les iPhone qui permet de garder un œil sur des serveurs et instances Docker distantes. Saisissez les noms de domaine ou adresses IP associés à chaque instance, renseignez le nom d’utilisateur et un mot de passe ou une clé SSH, et l’app ira vérifier leur état. De quoi vérifier que tout fonctionne correctement et suivre l’utilisation du processeur, de la mémoire vive, du stockage et même du réseau.

L’écran d’accueil de ServerCat affiche l’état général de tous les serveurs ou instances Docker enregistrés (gauche). L’app peut afficher les détails d’un serveur (centre) et même ouvrir un terminal SSH distant pour intervenir (droite).

Si vous détectez un problème, ServerCat dispose même d’une fonction pour ouvrir un terminal distant sur le serveur ou l’instance Docker. Même si l’espace est limité sur un iPhone, cela peut dépanner pour relancer rapidement un service, forcer un processus à quitter, ou même redémarrer un serveur selon les besoins. Et si vous utilisez Kubernetes, vous trouverez aussi quelques fonctions spécifiques pour gérer les « Pods ».

Ce serait encore plus pratique sur un iPad, mais l’app n’est actuellement optimisée que pour les iPhone. Les données de connexion étant synchronisées via iCloud, on imagine que la version tablette arrivera rapidement. ServerCat n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 13.2 ou plus, dont elle reprend par défaut le mode d’affichage (on peut bloquer l’app sur une interface claire ou sombre).

L’app est gratuite au téléchargement, mais une partie de ses fonctions est associée à un achat in-app unique de 6,99 €. C’est notamment le cas de la protection de l’app par Touch ID ou Face ID au lancement, un élément important quand vous utilisez des clés de connexion SSH, puisque les serveurs sont alors directement accessibles.

avatar esclandre77 | 

Si vous pouviez rappeler dans un article ce que sont docker et Kubernetes svp, pourquoi pas un cas concret si chez macg vous utilisez ces services, ce serait bien cool

avatar Nesus | 

@esclandre77

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Docker_(logiciel)

Pour l’autre je ne sais pas. Pour faire simple c’est comme avoir un logiciel de Virtual box ou Parallèle sur ton ordi. Sauf que là c’est une app et ça ne prend pas le contrôle de l’ensemble de la machine (d’où la différence entre virtualisation et et conteneurisation). L’intérêt c’est d’avoir une configuration identique quelque soit le périphérique sur lequel il tourne. Genre docker mac est le même que docker synology et non une version différente.

avatar esclandre77 | 

Merci. J'ai beau lire la fiche wiki je ne comprends toujours pas le principe. Ce qui serait cool c'est un cas d'utilisation concret avec des services Cloud genre AWS et GitLab, et comment et pourquoi on connect docker à Kubernetes. Comme chez macg ils vulgarisent super bien je me disais que ça pourrait être le sujet d'un ou plusieurs articles

avatar Nicolas Furno | 

@esclandre77

C’est une bonne idée mais pour dire la vérité, je maitrise moi-même très mal le sujet.

Chez MacG, on a une approche très old school avec des serveurs (virtuels, certes) configurés avec des scripts maison. J’avais regardé du côté de Docker à une époque, mais c’était beaucoup plus compliqué pour un gain pas évident.

Kubernetes, c’est encore le stade au-dessus. L’idée c’est de gérer des dizaines/centaines d’instances Docker, d’en créer et supprimer de nouvelles à la volée. C’est très bien pour une entreprise comme Google qui l’a créé, mais à mon avis beaucoup trop puissant et lourd pour la majorité des cas.

avatar arm07 | 

Docker et Kubernetes sont assez peu liées au final, Docker a offert la première container runtime grand public (grâce à Docker Hub qui simplifie la distribution d'images, comme l'app store) mais l'entreprise a ensuite créé un système d'orchestration de conteneurs (Docker Swarm) qui a échoué comparé à Kubernetes.

Kubernetes offre un système hyper extensible permettant de faire de l'orchestration de conteneurs (je lance un serveur dans cette région AWS, si la demande monte j'en lance un autre automatiquement). Il est devenu hyper connu grâce à une API qui permet de simplifier des déploiements lourds (par exemple un déploiement de monitoring mixant Elastic Search, Logstash, et Kibana se déploie très facilement comparé à un déploiement manuel) et des outils de gestion exceptionnellement bien documentés (kubectl, kind, helm).

Kubernetes marche avec plusieurs container runtimes, qui permettent une virtualisation qui consomme moins de resources que des machines virtuelles standards.

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