La Norvège ne veut pas de FlyOver
Apple ne peut pas survoler Oslo pour l’ajouter à sa collection de villes en 3D. L’application Plans intégrée à ses appareils mobiles depuis iOS 6 et à ses Mac à partir d’OS X Mavericks dispose d’un mode de survol photoréaliste nommé FlyOver. Là où il est disponible, ce service permet de voir les bâtiments d’une ville comme si on les survolait à basse altitude, et c’est justement ce que le constructeur doit faire pour ajouter une ville.
Comme le révèle le journal local Aftenposten, le gouvernement norvégien ne veut pas autoriser le survol de sa capitale par les avions d’Apple. Ces derniers sont équipés de caméras très précises qui photographient tous les bâtiments pour reconstituer ensuite une version 3D dans Plans. Alors que bon nombre de capitales ont accepté cette opération — dont Paris avant l’été —, ce n’est pas le cas d’Oslo qui bloque la demande du constructeur.
En cause, des bâtiments que personne ne peut photographier et notamment le siège des services secrets norvégiens qui est déjà interdit pour les photographes au sol. Le journal précise toutefois qu’Apple a sollicité l’ambassade américaine en Norvège pour trouver un compromis. Le constructeur pourrait ainsi faire valider les données à publier et masquer les bâtiments sensibles, comme c’est déjà parfois le cas sur les photos satellites et sur les cartes. L’entreprise de Tim Cook a par ailleurs trouvé un allié en Fabian Stang : le maire d’Oslo a reconnu l’utilité de FlyOver pour le tourisme notamment, et il pourrait faire pression sur le gouvernement pour débloquer la situation.
Fait étrange, Oslo faisait partie des rares villes numérisées par la startup suédoise C3 Technologies avant son acquisition par Apple (lire : Cartes 3D : Apple aurait racheté C3 Technologies). Soit la sécurité a augmenté dans la capitale norvégienne depuis ce changement de propriétaire, soit la Norvège préférait le passage de ces avions quand ils étaient encore suédois…
[Via : 9To5 Mac]
Ils fut un temps ou l'on s'émeuvent qu'un satellite soviétique puisse photographier les villes occidentales... (et inversement du cote soviétique)
Il fut un temps ou l'on craignait de voir son image circuler dans des journaux.
Il fut un temps ou l'on pouvait etre condamner pour indécence de part la preuve d'une photo "volée" de soi en tenu 'inappropriée"
Maintenant on a Google maps et Snapchat et Facebook...