Dimanche dernier, iCloud a fêté son quatorzième anniversaire. Si les débuts ont pu être difficiles, ce service d'Apple est devenu un incontournable. Il s'est imposé à ses débuts comme une extension du smartphone, offrant de nombreuses possibilités à l'utilisateur. A son lancement, il intégrait les services suivants :
- la synchronisation automatique des mails, contacts, calendriers et signets entre appareils,
- Photothèque en nuage (plus tard renommée iCloud Photos),
- la sauvegarde iPhone/iPad,
- Documents dans le nuage (iWork pour iCloud),
- et Localiser mon iPhone intégré.
Depuis, le service s’est considérablement étoffé : iCloud Drive, iCloud+, adresses mail personnalisées, Private Relay, clés de sécurité, etc. L'espace proposé par Apple également : à l'époque, Apple facturait 100 $ les 50 Go d'espace de stockage supplémentaire. En 2025, vous pouvez avoir iCloud+ avec 2 To de stockage pour "seulement" 9,99 € par mois.

Les appareils, eux, ont fait du chemin
Mais en deux septennats, une chose n’a jamais changé : la capacité gratuite offerte par Apple reste bloquée à 5 Go. Tout a augmenté ou presque… sauf ça.

Figurez-vous, le célèbre iPhone 4s sorti en octobre 2011 n'embarquait que 16 Go d'espace de stockage quand l'iPhone 17 est livré d'office avec 256 Go ! Cette même évolution, on la retrouve également sur les Mac. Le MacBook Air qui venait juste d'adopter le SSD, était équipé de base de 64 Go d'espace de stockage. On en est à aujourd'hui à 256 Go !
5 Go, un plafond devenu absurde

Qu’Apple soit près de ses sous, passe encore. Mais on peut se demander si cette limite symbolique des 5 Go gratuits n’est pas devenue contre-productive. Que peut-on faire, concrètement, avec 5 Go aujourd’hui ? Pas grand-chose. Le service, dans son état actuel, est presque impossible à tester sérieusement.