Test de l'iPod touch 8 Go

Florian Innocente |

A chaque modification conséquente de leurs interfaces (écran couleur, roue tactile) ou fonctionnalités (photo, vidéo) les derniers iPod gagnaient le qualificatif de "nouvelle génération". Que dire alors de cet iPod touch qui voit son écran doubler de surface, remiser sa roue pour une interface toute tactile novatrice et embarquer un navigateur Web ainsi qu'une puce Wi-Fi ! Comme ses devanciers, le touch ne s'apprécie vraiment qu'une fois dans la main. Sa finesse (8 mm) est surprenante et contraste avec les 120 g de l'appareil, qui est plus lourd qu'il n'y paraît. Le boîtier n'a que deux boutons. Sur la tranche supérieure celui de mise en marche et d'extinction de l'écran et, à la base de cet écran, presque invisible, le bouton (baptisé "principal") de retour au menu d'accueil. L'écran présente une diagonale de 3,5 pouces avec une résolution de 480x320 (2,5 pouces et 320x240 sur un iPod classic ou vidéo) et il reste très lisible même en milieu ensoleillé. L'effet de miroir, important lorsque l'appareil est éteint, s'estompant presque totalement une fois allumé. Rappelons que la face arrière de cet très bel objet attrape les rayures en un rien de temps et qu'Apple ne fournit aucune housse ni étui, tout juste un petit chiffon pour effacer les traces de doigts. L'équipement fourni consiste aussi en un câble USB (pas de synchronisation possible en Wi-Fi), les habituels écouteurs et un petit support pour poser le touch à la verticale si l'on voulait regarder des vidéos dans le train par exemple.

3iPod

La magie du toucher

La magie du touch - c'est le premier qualificatif qui vient à l'esprit lorsqu'on le découvre - réside dans son interface toute tactile. On a beau l'avoir vue et revue au fil de démos ou de films sur Internet, elle épate toujours. Elle entre en scène dès l'allumage du baladeur avec le bouton de déverrouillage de l'écran que l'on fait glisser du bout du doigt. Ce mode d'interaction concilie simplicité et réactivité. La petite action sur l'écran est suivie d'une réaction immédiate et précise. Glissez le doigt d'un millimètre et aussitôt l'interface réagit. Déplacez le doigt très vite ou très lentement et les défilements s'accordent en conséquence. En revanche inutile d'essayer avec un stylet ou à travers des gants épais, ça ne fonctionnera pas.

Une interface dépouillée

L'interface est dans la veine de ce que l'on peut attendre d'Apple : des couleurs sobres (omniprésence du "gris Leopard" que l'on retrouve dans iTunes), des textes parfaitement lissés et lisibles même sur des caractères de toute petite taille, des effets de transparences en nombre raisonnable. La taille de l'écran donne un véritable cachet à cette interface graphique. Et l'on ne compte pas les petits détails comme ces éclairs lumineux qui surgissent sous le doigt lors d'un tapotement ou les animations graphiques. Le touch, après l'iPhone, propose une interface élégante et relativement intuitive où l'on ne noie pas l'utilisateur sous les options et commandes. La rotation (automatique) de l'affichage compte aussi parmi les points forts de l'appareil. Mais il ne se déclenche que dans ces situations bien précises : consultation de pages Web, d'une vidéo, d'une photo ou pour balayer ses jaquettes d'albums de musique, avec la présentation Cover Flow. Pour fonctionner, cette rotation implique que l'on oriente quelque peu le baladeur face à soi et qu'ensuite seulement on le pivote. En le tenant trop horizontalement, le mouvement ne sera pas détecté.

Une musique très graphique

L'écran d'accueil du touch se divise en deux zones : au bas quatre icônes pour l'accès direct aux médias (Musique, Clips vidéo, Photos et iTunes pour acheter des morceaux via une connexion Wi-Fi). Dans la partie supérieure le lanceur (où la place libre est confortable pour recevoir de futures icônes) avec six applications (Safari, YouTube, Calendrier, Contacts, Horloge, Calculette) et l'accès aux réglages généraux du baladeur. La fonction de baladeur audio apporte plusieurs petites nouveautés. Il en est une par exemple que l'on aurait bien aimé voir transcrite sur les autres iPod. Un accès aux commandes de pause, de saut de morceau et de volume même lorsque l'écran du baladeur est verrouillé. Il suffit d'appuyer deux fois sur le bouton principal pour voir surgir une petit fenêtre de commande.

Reste que le touch est dépourvu de véritable bouton de volume, que le câble de ses écouteurs n'en a pas non plus et que la télécommande des anciens modèles ne fonctionne pas avec lui. Autant avec les précédents iPod on pouvait régler le son à l'aveugle, baladeur dans la poche, en actionnant le bouton de déverrouillage et en glissant sur la molette tactile, autant sur le touch on sera obligé de le sortir de sa poche. L'application de lecture audio rassemble au bas de l'écran quatre icônes de raccourcis vers, par exemple, la liste des morceaux, des albums, les listes de lecture ou les genres. Cette rangée est modifiable, à la manière de la fonction Personnaliser la barre d'outils dans le Finder. Si ce n'est qu'ici on fait glisser avec le doigt les icônes à ajouter.

Autre nouveauté, la méthode de navigation dans les longues listes de noms de morceaux ou d'albums. On peut se contenter de les faire défiler avec le doigt ou, aller plus vite, glisser sur la mince liste alphabétique à la droite de l'écran. Au fur et à mesure que l'on passe sur une lettre, la liste bondit vers les noms correspondants. Mais si l'on cherchait plutôt un moteur de recherche, inutile, il n'y en a pas. On retrouve par contre la fonction "On the Go" de création de liste de lecture à la volée avec en plus la possibilité de réordonner les morceaux choisis, toujours avec de jolies petites animations. L'affichage Cover Flow n'appelle pas de critiques, c'est fluide et beau sur cet écran de bonne taille. En revanche il est arrivé à plusieurs reprises que la lecture audio s'interrompe alors que l'on surfait en même temps avec Safari. Un comportement aléatoire avec une fréquence qui l'était tout autant. Et qui, côté Mac, une fois en synchronisation se traduisait par un message d'alerte proposant d'envoyer à Apple le résumé des conditions de ce plantage.

Question qualité du son, le point faible se situe toujours au niveau des écouteurs. Non qu'ils soient mauvais mais ils sont à la peine pour isoler l'utilisateur des bruits extérieurs et un baladeur comme le touch mériterait mieux. Après l'étui de protection un bon jeu d'écouteur certainement le deuxième achat indispensable. Le son pour sa part est de même nature que sur l'iPod classic, dense et clair.

Des photos à qualité variable

La fonction de visionneuse de photos profite elle aussi du plus grand écran et de l'interface tactile. On va faire défiler les photos par de petites pichenettes et zoomer à l'intérieur en posant deux doigts sur l'écran et en les écartant. L'inverse est tout aussi vrai, en rapprochant les deux doigts on ramène la photo à sa taille standard. C'est simple et toujours aussi étonnant à voir en action. Reste que les images transférées via iTunes (elles doivent être obligatoirement stockées dans iPhoto) sont redimensionnées à la baisse. Dès lors, en zoomant le rendu de l'image devient granuleux. Il est dommage qu'iTunes dans ses options de synchronisation ne propose pas au moins un choix entre deux qualités.

Un agenda en service minimum

Présents depuis longtemps sur les iPod, le Carnet d'adresses et le Calendrier profitent pleinement d'un affichage plus grand, rendant leur consultation très confortable. Mais l'agenda semble avoir été développé à la hâte au vu de ses lacunes. Impossible d'ajouter un événement ou de modifier l'heure d'un rendez-vous directement sur le baladeur. Alors que dans le Carnet d'adresses on peut modifier à volonté une fichier de contact ou en créer une nouvelle.

De même, lorsque l'on a synchronisé plusieurs agenda depuis iCal, le touch les affiche tous ensemble avec la même couleur ! Le choix n'est pas donné d'afficher un des agendas plutôt qu'un autre. Les alarmes réglées dans iCal fonctionnent mais le signal d'alerte n'est pas très vif (ni réglable d'aucune sorte). Sur cette absence de possibilités de modification, il semble qu'Apple ait admis que ce soit un bug, prévu pour être corrigé dans une prochaine mise à jour logicielle. Enfin, nul trace de bloc note comme en ont les autres iPod. On trouvera simplement une horloge avec chronomètre alarme et minuterie et une calculatrice de base.

Un clavier assez malin

Qui dit possibilité d'éditer une fiche de contacte dit présence d'un clavier. Le clavier virtuel d'Apple ne fonctionne pas si mal. L'idée de faire grossir les touches à l'écran au fil de la frappe est brillante. Que l'on tapote d'un doigt ou avec deux doigts en tenant le touch entre ses deux mains on peut aller à bonne allure. Dire que la saisie se fait sans fautes serait toutefois exagéré. Il faudra une sérieuse pratique pour entrer rapidement de longs textes. Le système de suggestion de mots au fil de la frappe fonctionne assez bien mais il oblige à garder l'œil sur son texte alors qu'on a plutôt tendance au départ à se concentrer sur les touches. Il faudra aussi prendre en compte la gêne que peut représenter un étui de protection s'il est un peu épais. Les touches présentes sur les bords de l'écran pourraient être moins aisées à atteindre. De petits raccourcis accélèrent la saisie, comme le bouton ".com" dans Safari pour les sites. Bonne idée aussi que cette loupe qui apparaît lorsqu'on veut modifier un caractère dans une ligne de texte. Le touch étant dépourvu d'applications exigeant la saisie de longs textes - pas de logiciel de courrier électronique - l'éventuel indisposition face à ce type de clavier est ainsi minorée. Mais encore une fois tout est question de pratique et d'habitude. Pour qui n'a jamais eu à pratiquer les claviers d'un treo ou d'un Blackberry le clavier d'Apple est assez rapide à prendre en main.

Tout le Web…ou presque

Avec sa puce Wi-Fi (802.11g/b) et Safari l'iPod devient un terminal Internet de poche assez performant en cela qu'il donne à voir les sites tels qu'ils sont et non dans une version expurgée ou remise en forme. La mise en route du Wi-Fi est assez simple. Le touch détecte les points d'accès environnants en soulignant leur nature (ouvert ou fermé) et leur niveau de signal. Il sait également mémoriser ceux utilisés et lorsqu'on passe par exemple de la maison au bureau par exemple, il se calera tout seul sur la borne ad-hoc. Nous nous sommes ainsi connectés sans problème à des Freebox, Livebox et dans le point d'accès gratuit d'un McDo. La connexion active et Safari lancé, on se rend néanmoins vite compte que l'écran d'un touch n'offre pas le même confort que celui d'un Mac, même s'il est étonnant de voir des sites s'afficher exactement comme on les verrait sur son Mac. Ce qui est aisé à faire sur un écran de 13 ou 24" pouces devient vite plus fastidieux sur une dalle de la taille d'un paquet de cigarettes.

Pour afficher les bloc de texte à une taille lisible, on tapote deux fois à l'endroit désiré. Safari zoome sur cette portion de la page et l'affichage du texte s'affine au point de venir parfaitement agréable à lire. En pivotant l'iPod on basculera l'affichage à l'horizontal donnant un peu plus d'espace au texte en largeur. En posant et déplacant le doigt sur l'écran on pourra ensuite se déplacer librement à l'intérieur de la page. Le Safari livré avec l'iPod n'est toutefois pas un clone exact de son grand frère sur Mac et PC. Son interface est réduite au strict minimum. Le champ d'adresses est entouré du bouton d'ajout aux signets et du rechargement (ou d'arrêt de chargement) d'une page. Le bas de l'écran contient deux flèches de navigation avant/arrière, l'accès à la collection de signets (synchronisée avec celle de Safari sur Mac) et une icône pour ouvrir le garde pages. Ce dernier s'assimile aux onglets. Huit pages peuvent y êtres conservées, même après extinction du baladeur. Mais leur contenu n'est plus lisible - il montre une page blanche - en l'absence d'une connexion réseau.

Le Safari de l'iPod touch diffère aussi par son incapacité à lire des contenus Java ou Flash (que ce soient des vidéos, des cartes routières, des animations) et par extension tous les formats multimédia non gérés par QuickTime, comme les vidéos utilisant les formats de Microsoft. Sur Mac Safari les lira via des plug-ins de tierces parties, sur le touch rien de cela. Parmi les formats courants sur le Web et compatibles iPod touch on citera l'incontournable PDF. En résumé, si l'on en s'en tient à une simple consultation de sites, ce petit Safari tient assez bien la route. Il reproduit fidèlement la forme des sites et conserve les mots de passe d'accès. Il est certes plus lent qu'un navigateur sur ordinateur mais cela reste très acceptable. Même si, lorsque l'on fait défiler de longue pages il y a toujours un temps de latence le temps que le navigateur charge et affiche la portion suivante de la page. On peut regretter qu'il n'y ait aucune option pour interdire le chargement des images, mais au moins a-t-on celle pour bloquer les fenêtres pop-up.

Un Safari à parfaire

Les difficultés deviennent plus franches lorsqu'on se rend sur des sites plus interactifs et assimilables à certains égard à des applications. Tels que Gmail pour la messagerie Web ou des services comme les pages jaunes. Leurs interfaces ne sont clairement pas conçues pour une manipulation sur petit écran. Dans Gmail par exemple, lors de la saisie d'une adresse, le pop-up qui apparaît pour suggérer des noms de contacts est plus gênant que pratique et il ne réagit pas aux tapotements de sélection. Par contre Apple a trouvé une bonne manière de prendre en charge certains menus déroulants présents dans les pages. Leur contenu est reproduit en grande taille sur une espèce de cylindre pour une sélection plus aisée.

Le Safari de l'iPod peut donc être formidablement pratique pour aller chercher une info sur le Web, lire quelques articles et éventuellement relever son mail (y répondre demande un peu plus de gymnastique) mais on n'a pas sous la main un navigateur tout terrain. D'ailleurs Apple, tout en vantant les mérites de son navigateur livre par ailleurs des consignes aux concepteurs de sites pour prendre en compte les spécificités de ses iPod touch et iPhone. Des sites s'y sont volontiers pliés et sont désormais référencés. Le principe étant de réduire la présentation des pages d'accueil et celles des rubriques au minimum pour déboucher sur des pages d'articles plus proches de formats Web classiques. Parmi les griefs à l'égard de Safari on déplorera aussi des plantages sur des sites qui habituellement fonctionnent sans problèmes sur Mac. Il y a donc des progrès à faire et des lacunes à combler, par chance celles-ci devraient être réalisables par de simple mises à jour logicielles.

Des clips plein la poche

Apple a également intégré une visionneuse YouTube. Le robinet à clips de Google est ici présent non pas comme un simple signet Safari vers le site mais comme une application à part entière. On accède aux catégories de YouTube et on choisit des vidéos qui commencent à jouer en à peine quelques secondes. Tout le reste (commentaires, notations…) est absent de cette version. Pas moyen non plus de stocker une référence vers une vidéo que l'on voudrait revoir. L'affichage de fait en mode horizontal et la qualité plutôt bonne. Si l'on préfère Dailymotion à YouTube ? Il faudra là repasser par Safari mais le site français a lui aussi conçu une déclinaison de son service pour les appareils d'Apple. Et bien évidemment on retrouve la lecture de vidéos de type Podcast, bandes annonces et autres contenus émis depuis iTunes et logés sur le touch dans l'application de lecture musicale. La consultation de ces contenus y est également faite à l'horizontale et plutôt plaisante au vu de la taille de l'écran. Reste que le passage via iTunes implique des formats spécifiques et des réencodages obligatoires pour les DivX par exemple. D'autre part le modèle 16 Go sera plus adapté pour qui fait un usage très régulier de fonds vidéo. Dans tous les cas on regrette l'absence d'un haut-parleur pour lire ces films (ou jouer la musique) sans nécessairement avoir ses écouteurs sur les oreilles ou tout simplement pour les partager, sur le pouce, avec d'autres personnes autour de soi. Le haut-parleur intégré au touch s'en tient à produire des sons d'alerte. A déplorer aussi l'éternelle absence d'un microphone pour la saisie de notes vocales.

Shopping en Wi-Fi

Autre usage de cet accès réseau intégré, l'iTunes Wi-Fi Music Store. Une version spécifique de l'iTunes Store et dont le contenu se limite ici à la musique et surtout à l'achat de musique ! Pas de podcasts, pas de bandes annonces, pas de vidéo en général ni de jeux (et ceux achetés pour les anciens iPod sont incompatibles). L'écoute d'un extrait de 30 secondes est de mise et le délai de déclenchement de l'écoute est généralement court (2 à 3 secondes) sinon quasi instantané. Pour acheter un morceau ou un album, rien de plus simple. On clique sur le prix, un bouton de confirmation d'achat apparaît et le transfert commence, en file indienne lors de l'achat de plusieurs albums. Pendant notre test il fallait environ 10 secondes pour télécharger un morceau. Les contenus ainsi achetés sont ensuite envoyés vers iTunes sur Mac à la prochaine synchronisation. Pour acheter depuis son touch il faudra d'ailleurs ouvrir son compte iTunes Store dans iTunes. Ensuite le baladeur réclame le mot de passe du compte pour autoriser les achats. Une fonction eut été intéressante, celle d'un panier d'achat, il n'est là pas possible de mettre de côté quelques morceaux en vue d'un achat ultérieur.

Tests d'autonomie

Enfin vient la question de l’autonomie. En audio, Apple indique une autonomie pouvant atteindre 22h. En lecture vidéo continue (Wi-Fi désactivé) notre touch a tenu 3h30 avec une vidéo MPEG-4 encodée depuis un DVD et 3h45 avec une vidéo téléchargée depuis l'iTunes Store. Soit nettement moins que les 5 maxi donnés par Apple. Nous avons également mesuré l'autonomie en associant le Wi-FI, Safari et la lecture audio. Safari était calé sur une page Web qui forçait son rechargement toutes les minutes pendant que le baladeur jouait de la musique en continu (avec le volume aux 2/3). L'iPod touch a là aussi tenu environ 3h30, ce qui est somme toute très convenable.

A l'heure du choix

Alors en définitive faut-il ou non craquer ou faut il attendre l'iPhone voire lui préférer un autre iPod ? En premier lieu le touch est un vrai et bel iPod et l'association d'une interface toute tactile avec le Wi-Fi intégré en fait un produit à part, réellement novateur. La comparaison avec l'iPhone est délicate. L'appareil n'est pas disponible en France, la question de sa disponibilité tourne au feuilleton depuis des semaines et les conditions d'abonnement restent inconnues. L'iPhone a sur le touch l'avantage d'offrir une connexion réseau en toute occasion via le GPRS alors que le touch s'en tient au Wi-Fi. Les bornes d'accès sans fil pullulent littéralement en milieu urbain mais rares sont celles ouvertes à un libre usage. Des municipalités comme Paris démarrent seulement l'installation de tels services gratuits. Ensuite, bien qu'il soit virtuellement capable de visiter tout le Web, les restrictions sont encore nombreuses autour du Safari de l'iPod touch. Autres avantages de l'iPhone, son client de courrier électronique et bien entendu sa fonction de téléphone. Le touch a pour lui de proposer la même interface "magique" que sur l'iPhone sans cette contrainte d'un abonnement téléphonique. D'aucuns en effet, pour diverses raisons, ne pourront pas ou ne voudront pas en passer par Orange. Et les prestations de l'iPhone ne conviennent pas forcément à tout le monde.

Se pose alors la question du choix d'un iPod touch plutôt que d'un iPod classic, son concurrent le plus immédiat. Il y a un monde entre l'interface des deux produits mais les prix se croisent. Entre 309 et 409 € pour les touch 8 et 16 Go et 259 € et 359 € pour un classic 80 Go et 160 Go. La première différence est là, sur la capacité de stockage. Généreuse sinon phénoménale sur les classic elle est du niveau - peu ou prou - des iPod nano sur le touch… Sans parler de la vitesse de transfert plus favorable au modèle à disque dur (le classic) : 1mn 56 s pour transférer 168 morceaux sur un classic contre 4 mn 46 sur le touch (et 2 mn 06 sur le dernier nano 4 Go). En outre contrairement à tous les autres iPod le touch ne sait pas fonctionner en mode disque et permettre la copie de fichiers à emmener avec soi. Sauf à utiliser un logiciel comme iPhonedrive , vendu 9.95 $.

On a donc avec le touch un baladeur qui a tous les atours d'une berline de luxe mais avec un coffre et un moteur de petite citadine. Et même si l'écran des classic est deux fois moins grand, il reste encore suffisant pour des contenus vidéo de type podcast, JT ou bandes annonces. Tant que l'iTune Store français ne proposera pas de films ou de séries télévisées, la fonction vidéo de l'iPod restera sous-exploitée, réservée aux amateurs du réencodage de DivX. Le touch est plus à considérer comme un croisement entre un nano (de luxe) et un iPhone (dont on aurait rogné les ailes). Avec ne serait-ce qu'une capacité de stockage nettement supérieure et un Safari plus agile (et poussons jusqu'à un Mail intégré) il aurait tout d'une bombe. En l'état il donne davantage l'impression d'être la (bonne, soyons juste) première version d'un produit qui a toutefois un potentiel à devenir fantastique.

309 € (409 € en 16 Go)

Achat recommandé

Les plus :

- L'interface générale simple et élégante
- La navigation tactile
- La simplicité d'emploi générale
- Le Wi-Fi intégré
- YouTube intégré
- Le clavier virtuel assez efficace

Les moins :

- Safari parfois instable et incompatible Flash
- Aucun contenus gratuits sur l'iTunes Wi-Fi Store
- La capacité de stockage relativement faible
- Pas de haut-parleur
- Les lacunes du calendrier
- Pas de logiciel de courrier électronique
- Pas de bloc notes
- Pas de mode disque
avatar Zerkhezy | 
Je ne comprends pas la reaction d'avoir plus de gigas sur ce type d'appareil. Je possede ce touch de 8 Gigas et l'utilise comme un iPod de luxe que je charge au fil de mes envies. Alors la capacite n'a aucune importance. Pour cela il y a le classic.
avatar iaka | 
Le vrai manque sur le Touch pour moi est son impossibilité à le relier à un réseau Airtunes ! Il aurait pu alors être l'interface musicale parfaite pour écouter sa musique sur sa chaîne hifi (relié au wifi avec une borne Airport Express). Et dire qu'il a le wifi et qu'ils n'ont même pas pensé à cette fonction !??...
avatar Romi | 
Tant mieux qu'il n'y ait pas de haut-parleur! Ça évitera d'entendre les insupportables musiques de nos voisins dans le metro Parisiens! :D
avatar roofhysteryx | 
heu, à l'apple-expo, zavaient dit qu'il ferait disque dur.... bande de menteurs !
avatar iaka | 
Merci CL pour l'info sur Remote Buddy, l'appli dédié à l'iPhone/iTouch a l'air fort sympa pour piloter son mac !! Mais pour l'Airtunes c'est moyen : - lent à charger les listes et morceaux (à voir la démo vidéo), - oblige à avoir son mac en route (pas très écolo quand on a juste besoin d'écouter de la sic' à l'autre bout de la maison). En plus c'est donc forcément lié à la playlist de l'ordi, impossible de ramener son Touch chez un pote pour écouter ses propres playlists chargées sur le Pod (à moins d'avoir les câbles sous la main et donc plus de liberté de mouvement). C'est un peu faire des aller-retour de wifi tout ça : je me connecte en wifi à mon ordi avec mon Touch qui se connecte à ma chaîne hifi en wifi... ;-) Ca me paraît par contre assez génial comme outil de présentation Keynote !!! Remote Buddy a donc un intérêt, mais je ne le prendrais pas pour l'Airtunes.
avatar mamma | 
pour les sites comme ceux de google, il faut s'attendre à des mise à jour pour suporter le format de l'iphone (ou du touch) http://gmailblog.blogspot.com/2007/09/updates-from-google-docs-and-google.html
avatar Goliath | 
quand même ça la fout mal de devoir tester le touch après l'Iphone...
avatar michel | 
Les houses pour l'Ipod Touch existent, je les ai vu à New York dans les applestore de la cinquième et Soho : seul un modèle en cuir pour le moment, en néoprène la semaine prochaine.L'écran est sous transparent avec deux trous le bouton du menu et le capteur de luminosité. Reste qu'il n'y a plus d'Ipod Touch en stock...Délai indéterminé.
avatar dorian | 
"Je ne comprends pas la reaction d'avoir plus de gigas sur ce type d'appareil. Je possede ce touch de 8 Gigas et l'utilise comme un iPod de luxe que je charge au fil de mes envies. Alors la capacite n'a aucune importance. Pour cela il y a le classic" La capacité n'a aucune importance, bien sur. Le premier iPod faisait 5go, le classic actuel 160, c'est forcément pour des prunes. Il faut laisser le temps au touch d'évoluer, la flash est encore bien chère dans de grosses capacités... mais l'avenir est fort prometteur, vivement :)
avatar AirForceTwo | 
”- Aucun contenus gratuits sur l'iTunes Wi-Fi Store” pas fort comme critique, faut-il absolument un bonbon pour apprécier un produit ? “- La capacité de stockage relativement faible” Pour un utilisateur moyen le 8GB est amplement suffisant. Pour les gros besoins le 16 GB répond à la demande. plus que ça ... ça ne servira pas et de toute façon le iPod Classic est là pour ce besoin. “- Pas de haut-parleur” Là, ça me dépasse ! Pourquoi vouloir un haut-parleur ? Ça servirait à quoi ? Je crois que M. Florian Innocente se cherchait des arguments et qu'il 'en trouvait pas suffisamment. Trimbaler 2 ou 3 000 chansons avec quelques podcasts récents, c'est l'appareil idéal. Y écouter ses télé-séries préférées ou des films et les y stocker ... j'ai des doutes sur le sérieux de la chose et de l'utilisateur.
avatar bde245 | 
Un haut-parleur, comme il y en a sur mon palm, ça sert par exemple à regarder à 2 ou 3 un clip video ou un diaporama... La première chose que m'a montré un copain tout fier de son ipod, c'est la possibilité de se connecter sur Youtube et de regarder des vidéos, ce que nous avons fait... sans le son ! Autre point débile (ou mesquin ?)= l'impossibilité d'accéder directement via Wifi aux podcasts de iTunes. C'est ce qui m'aurai fait acheter ce produit, et à mon avis ce qui justifie le plus le Wifi sur un ipod.
avatar iVac | 
Moi j'ai acheté le touch de 8 g après quelques hésitations et j'en suis tomber amoureux,il suffit de regardé ce qu'il fait et non ce qu'il ne fait pas.J'ai 350 chansons en 256 kb et les 606 photos du dernier voyage,il me reste 4 g de libre.Finalement je pose mon iPod mini à côté que j'ai payé le mème prix il y a 3 ans et ouf...
avatar patipod | 
bonjour, petite question, je viens de brancher mon ipod touch pour la toute première fois sur un poste où itunes n'est pas installé et l'ipod touch est détecté comme un appareil photo numérique. Est ce que ça veut dire qu'il y aurait un apn de cacher sous la coque ? Merci @fornit : trop cool ton astuce, thx
avatar Matthieu | 
Je n'ai pas bien compris. Si je veux me connecter sur internet avec l'ipod touch, il faudra obligatoirement qu'il y ai une borne wi-fi? Il n'y a aucun moyen de se connecter n'importe ou? merci de répondre a ma question
avatar berth | 
Et peut on sur un iPod Touch mettre ses films personnels ? Est ce qd même iTunes qui gère les docs ? Et un film commercial initialement en DVD ?
avatar Mayorkam | 
Pinaise quel test !!! C'est la semaine des tests bien documentés et de qualités...ça fait plaisir :)
avatar I-bouk | 
TROP BIEN
avatar Jordan | 
moi je trouve ce nouveau concept tres original et tres complet!moi je trouve ke c bien qu'ils fassent des versions peut performant (4go ou 8go) car kan tu na pas l'argent pour en prendre un de 30go ou meme de 130 go c tres pratique maintenant il fodrait une verion qui est un ecran plus concequent car dans le web sa serait plus pratique. je me suis rencenier et g trouver des mp4 exactement pareil mer qui prennent des photos et des videos pas avec une super qualiter mer bon c'est quand meme un petit plus pur moi!!!!!
avatar Taz73 | 
Un super test, mais il y a des mises à jour à faire :)

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