SwitchBot commercialise depuis quelques mois un ventilateur connecté compatible avec Matter, une catégorie de produits qui reste assez rare sur le marché. Son ventilateur vendu 130 € est destiné à être positionné sur une table ou un bureau, voire à passer d’une table à l’autre puisqu’il intègre aussi une batterie. Voilà qui méritait bien un test, alors voyons ensemble ce que vaut ce produit connecté original.

Un ventilateur très bien conçu et silencieux, mais moins portable qu’espéré
Le ventilateur de SwitchBot a parfaitement trouvé place dans le coin de mon bureau, où il a remplacé un ancien modèle qui me ventile directement quand je travaille. Ce nouveau produit est nettement plus gros, avec environ 40 cm de haut, 32 cm de large et 16 cm de profondeur à son point le plus épais. C’est limite pour ma configuration et il ne faudrait pas qu’il soit beaucoup plus gros, mais je trouve que cela passe encore, d’autant que la base ronde est plus compacte que le reste. Si vous avez un espace libre d’une vingtaine de centimètres dans un coin du bureau, cela devrait suffire à caser l’appareil.
Puisque l’on parle de la base, retournons le ventilateur avant de l’allumer. SwitchBot a prévu un disque de 14 cm de diamètre équipé de patins anti-dérapants pour poser l’appareil et le maintenir bien en place. Même avec la puissance maximale, je n’ai jamais eu d’inquiétude pour le ventilateur, il est resté stable et bien en place. Dans cette base, le fabricant a creusé un espace qui accueille un bouton d’allumage physique et les deux connecteurs d’alimentation. Il y a du choix en effet, avec soit une prise standard avec le connecteur C8 (câble fourni), soit une prise USB-C. Si j’étais un peu circonspect au départ sur ce choix, je trouve que c’est finalement une bonne idée d’avoir cette option pour alimenter l’appareil, notamment sur un bureau où le connecteur est de plus en plus présent.

Ces deux connecteurs servent autant à alimenter le ventilateur en fonctionnement qu’à charger la batterie intégrée, qui peut tenir jusqu’à 12 heures à la vitesse minimale d’après le fabricant. L’autonomie réelle dépend forcément de la vitesse de rotation des pales (4 heures à la vitesse maximale, toujours d’après les données du constructeur), j’ai testé de mon côté avec le mode « Nature » avec les deux rotations actives. C’est ainsi que je l’utilise le plus et je trouve que c’est un bon compromis entre silence de fonctionnement et puissance du souffle. Dans ce scénario, le ventilateur a fonctionné pendant 10 heures avant de vider entièrement la batterie, ce qui est parfait pour une nuit d’activité, par exemple.
C’est une excellente valeur, bien meilleure que je l’anticipais. Néanmoins, cette batterie s’est avérée nettement moins utile que je l’espérais pendant mes tests. La faute au placement difficile d’accès des connecteurs d’alimentation : enlever et surtout remettre le câble n’est pas facile au quotidien, si bien que mon exemplaire est resté strictement sédentaire, sauf pour les besoins de ce test. J’espère que SwitchBot améliorera cela, avec un support fixe par exemple, car c’est utile d’avoir un ventilateur qu’on peut facilement déplacer. Outre les situations évidentes, comme de le placer sur la table de nuit avant de dormir, le fabricant indique qu’il peut aider même en hiver pour mieux diffuser la chaleur dans une pièce.