Il y a quelques semaines, IKEA lançait des chargeurs USB-C avec un prix très bas compte tenu de la puissance : 6 € pour le modèle de 30 W, 10 € pour celui de 45 W, doté de deux ports USB-C. Mais une question se pose toujours avec ce type de produits : que valent réellement les SJÖSS ?

AllThingsOnePlace, une chaîne YouTube qui teste des chargeurs USB-C de façon régulière, a un début de réponse : c'est bien mais pas top, au moins pour le modèle de 45 W. Premièrement, d'un point de vue purement technique, IKEA a bien fait son travail : le modèle de 30 W prend en charge de nombreuses tensions en USB-C PD (la norme classique). On trouve notamment la possibilité d'envoyer du 12 V, du 15 V et du 20 V, des valeurs parfois absentes sur ce niveau de puissance. C'est la même chose pour la variante de 45 W, avec un fonctionnement classique et basique pour le partage des deux ports USB-C : si vous branchez deux appareils, vous aurez 22 W au maximum par prise.

Dans les détails testés, les deux chargeurs ont une consommation à vide très faible, ce qui est un point intéressant : de l'ordre de 30 mW pour le modèle de 30 W, un peu moins de 50 mW pour celui de 45 W. Les performances, dixit le vidéaste, sont correctes sans plus pour le modèle de 30 W, avec un rendement de 90 % sur la tension la plus élevée¹. Le modèle de 45 W semble en comparaison meilleur selon lui, voire même très bon pour son prix. Il a par contre un défaut classique sur ce genre de produit : si vous branchez un second appareil en USB-C, les deux prises se déconnectent pour négocier les bonnes tensions.

Ensuite, il a aussi testé les fuites de courant, liées à l'isolation du chargeur. Comme les chargeurs n'ont pas de prise de terre, une fuite de courant élevée peut amener un picotement désagréable sur un ordinateur en métal comme un MacBook Pro. Si les valeurs sont faibles pour le chargeur de 45 W, elles sont élevées pour celui de 30 W. Typiquement, une fuite de courant élevée indique une conception basique, ce qui est logique compte tenu du prix.

D'un point de vue purement technique, le modèle de 45 W est un chargeur correct qui se place dans la moyenne, mais il offre un excellent rapport qualité/prix. Vous pouvez trouver mieux, mais pas pour moins cher (ni même pour un prix proche). Par contre, il considère que le modèle de 30 W est trop cheap pour être réellement recommandable : il est certes vendu à un prix très bas, mais il n'est pas assez bon pour que son rapport qualité/prix lui permette d'être mis en avant. Il faut aussi noter que les deux chargeurs ne sont ni les plus petits ni les plus légers dans leurs catégories, mais il s'agit encore une fois d'un défaut mineur, surtout au vu du prix demandé.

En résumé, le modèle de 45 W est un chargeur correct, sans risques et avec un excellent prix. Le modèle de 30 W, lui, est certes vendu à un prix très bas, mais il a de trop gros défauts pour vous tourner vers lui.

IKEA : des chargeurs USB-C 30W et 45W à moins de 10 €

Bonne nouvelle pour nos lecteurs outre-Quiévrain, la RTBF vient de mettre en ligne une application Apple TV pour son service de rattrapage, Auvio. Elle permet d'accéder aux différents services de la chaîne publique francophone, comme le rattrapage de séries et films, un accès au direct, les podcasts, etc.

La connexion au compte est assez simple et peut s'effectuer avec un iPhone (et un code QR) ou directement depuis le site Internet. Attention, si certains pensaient accéder à la F1 ou à certaines compétitions cyclistes, diffusées en clair en Belgique, ce n'est pas possible. En effet, certains contenus sont impossibles à visionner hors du royaume.

Apple a apporté quelques modifications à sa Core Technology Fee (CTF) instaurée dans le cadre du Règlement des marchés numériques en Europe (DMA). Les petits développeurs en sont les premiers destinataires.

Il avait été reproché à Apple d'avoir mis en place un système financièrement pénalisant pour des petits développeurs qui créent une app qui rencontre un succès foudroyant et qui, même si celle-ci est gratuite, se retrouvent à devoir payer une commission exorbitante à Apple.

Lors d'une audition à Bruxelles, en réponse à des exemples concrets, l'un des représentants d'Apple, Kyle Andeer, s'était voulu rassurant. Il avait déclaré qu'Apple ne souhaitait pas dissuader les développeurs amateurs et il avait demandé un peu de patience.

Entre fermeté et ouverture, comment Apple a défendu son plan « 1.0 » de conformité au DMA

Le premier changement annoncé est pour les développeurs qui ne génèrent aucun revenu de leur activité, mais qui sont parvenus à concevoir une app gratuite très populaire. Cela peut être des étudiants, des indépendants, des amateurs qui ne font pas du développement iOS (et iPadOS) une activité commerciale. Ils n'auront pas à payer la CTF s'ils se déclarent tous les ans comme développeur ne tirant pas de revenu, que ce soit en dehors ou à l'intérieur de l'App Store.

Le second changement vise les petits développeurs dont l'app payante connaît une popularité soudaine et croissante et qui se retrouveraient à devoir reverser une somme énorme à Apple alors qu'ils n'en ont pas les ressources. Apple leur propose un plan sur trois ans.

Cette période démarre après la signature des nouvelles conditions proposées dans le cadre du DMA. Si le développeur a généré moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires (tous stores compris) sur ces trois ans, il n'aura rien à reverser à Apple au titre du CTF.

Dans une fourchette de 10 à 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, la taxe CTF s'active, mais dans la limite de 1 million d'euros par an sur la période de trois ans. Au-delà de 50 millions d'euros, la CTF s'applique de manière standard.

Une fois les trois premières années écoulées, les développeurs devront payer pour chaque installation annuelle passée le premier million d'installations enregistré. Comme c'était le cas jusque là, mais sans cette période de montée en charge de 3 ans.

En résumé, Apple explique que 99 % des développeurs ne verront pas la couleur de la CTF tandis que ceux dont l'app (monétisée) rencontre un succès inespéré auront plus de temps pour s'adapter et ajuster le fonctionnement de leur petite entreprise.

L’iPad va bien s’ouvrir de la même manière qu’iOS dans l’Union européenne. Apple a confirmé auprès de MacRumors que les récents changements de son écosystème d’apps iOS liés au DMA allaient arriver sur iPadOS d’ici l’automne. En début de semaine, la Commission européenne avait annoncé considérer l’iPad comme un « contrôleur d’accès ».

Comme sur iOS, les utilisateurs européens pourront donc installer une boutique d’apps tierce ou en télécharger directement depuis le web. Apple a précisé quelques détails sur sa taxe d’installation Core Technology Fee, facturée aux développeurs quand leur projet dépasse le million d’installations annuelles. L’installation sur un iPad et un iPhone ne comptera que comme une seule installation, ce qui réduira la facture.

Si l’arrivée des boutiques tierces représente le plus gros changement, d’autres petites modifications sont à prévoir. Comme sur iOS, iPadOS va prendre en charge les moteurs de navigateurs autres que WebKit. On peut s’attendre à ce que la fenêtre de choix de navigateur soit également de la partie.

Le 7 mai sera-t-il l'occasion pour Apple de lever le voile sur quelques nouveautés logicielles liées à l'IA, en prélude à ses prochains systèmes d'exploitation de la rentrée ?

Sans donner beaucoup plus d'informations, le Washington Post affirme que le patron d'Apple « pourrait faire allusion à de nouvelles fonctionnalités d'intelligence artificielle la semaine prochaine et les dévoiler lors de la conférence mondiale des développeurs de l'entreprise en juin ». Vœux pieux ou information sur la foi de sources bien placées ? Difficile à dire.

L'hypothèse qu'Apple n'attende pas le 10 juin pour révéler ce qu'elle a sous le coude en matière de nouvelles fonctions teintées d'IA n'est toutefois pas complètement farfelue.

Ce serait un moyen pour elle de reprendre la main sur une thématique où elle paraît céder du terrain face à Google, Microsoft et d'autres acteurs. On est dans une période où l'on parle bien plus volontiers de ce que l'IA peut transformer comme pratiques et habitudes dans de nombreux métiers et industries, bien plus que « l'informatique spatiale » derrière un casque.

Le rendez-vous d'Apple du 7 mai sera consacré à l'iPad, c'est acquis. Reste que, même avec un possible processeur M4 flambant neuf et que personne n'attend aussi tôt, une énième gamme de tablettes pourrait laisser du monde sur sa faim. Pourquoi alors ne pas commencer à dévoiler quelques nouveautés prévues pour iOS/iPadOS 18, sans attendre la WWDC de juin ? S'il y a vraiment un M4 dans ces iPad Pro, ce serait aussi un moyen d'en justifier la présence.

En mai 2023, Apple avait levé le voile, plusieurs mois à l'avance, sur une série de fonctions d'accessibilité plus ou moins poussées. La thématique serait cette fois bien différente, mais sur le principe, Apple est déjà passée par là.

Le widget News d'iOS s'est fait la malle comme ont pu le constater des utilisateurs surtout en Europe. Une disparition inexpliquée et sans solution.

Plusieurs utilisateurs sur X, Mastodon ou Reddit ont constaté la disparition du widget News sur leur iPhone. Le problème semble récent et il frappe de manière inopinée. Lorsque l'un de nos lecteurs nous l'a signalé en début d'après-midi, le widget fonctionnait tout à fait normalement avec un contenu à jour.

Une heure plus tard, l'emplacement où il était installé était subitement vierge et le widget avait disparu de la liste de ceux proposés par iOS. Impossible de rétablir le widget, une recherche sur son nom ne le fait malheureusement pas réapparaître.

La majorité des témoins de cette disparition sont en Europe, quelques-uns disent être aux États-Unis ou en Nouvelle-Zélande. Il semble en tout cas que le vieux continent soit pleinement concerné.

Il est déjà arrivé que ce widget ait un comportement capricieux et d'aucuns disent avoir déjà constaté ce phénomène.

Apple envisagerait de revoir la façon dont elle rémunère les créateurs de séries Apple TV+. Selon l’infolettre spécialisée The Ankler (via 9to5Mac), Apple serait en train de négocier avec les producteurs et agents afin de mettre en place un nouveau type de contrats lui offrant plus de flexibilité.

Actuellement, toutes les émissions Apple TV+ sont rémunérées de la même manière en fonction de la durée de diffusion. Une série faisant un carton n'est pas favorisée par rapport à une autre faisant un flop, et une émission reconduite pour une deuxième saison recevra environ le même pourcentage de rémunération qu’une autre au même stade, peu importe son audience.

Apple voudrait revoir cela et faire en sorte de favoriser les programmes rencontrant du succès. Dans l’idée, les paiements initiaux seraient plus bas, mais différentes primes liées à certains objectifs seraient mises en place. Ces bonus serviraient à récompenser les émissions bien accueillies lors de leur diffusion.

En pratique, ce changement permettrait à Apple d’avoir plus de souplesse : elle pourrait prendre plus de risques en lançant des projets plus audacieux dont la première saison coûterait moins cher qu’actuellement. Elle pourrait aussi plus facilement produire des saisons supplémentaires de programmes moins populaires étant donné que l’adition serait moins salée. On pourrait y voir une pirouette d’Apple pour faire des économies, mais The Ankler affirme que la proposition aurait été accueillie positivement par les agents et autres acteurs. Les discussions sont en cours, et rien n’a été finalisé pour l’instant;