Il y a 20 ans, la PlayStation sortait en France, révolutionnant l’industrie du jeu vidéo, le rendant encore plus accessible. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : la PS2 à pris la relève, puis la PS3, suivie de la PS4 il y a quelques mois. Mais Sony s’est également risqué aux consoles portables face à Nintendo avec successivement la PSP et la PS Vita.
Une situation qui n’est pas « saine » pour Sony
Lancée fin 2011, la concurrente de la 3DS n’a pas vraiment eu le succès escompté. Si le public japonais répond encore présent, l’Occident l’a depuis longtemps abandonnée (tout comme les développeurs), tout comme Sony qui a annoncé il y a plusieurs mois arrêter le développement de jeux à gros budget en raison de ventes décevantes.
En marge d’une conférence lors de l’EGX 2015, le président de Sony Computer Entertainment Worldwide Studios, Shuhei Yoshida, s’est exprimé sur la possibilité de voir un jour arriver une PlayStation Vita 2. La réponse est simple : non. La raison vient de la poussée du mobile : « les gens ont désormais des mobiles sur lesquels il est très facile de jouer à des jeux. Beaucoup sont même gratuits - au début en tout cas ». Une situation qui n’est pas « saine » selon celui qui se décrit comme un fan de la seconde console portable du constructeur japonais.
Néanmoins, le fait que l’époque ne soit pas favorable à une nouvelle console portable signée Sony ne change pas la donne : « avoir des joysticks et des boutons amène une expérience totalement différente », bien qu’ils trouvent les jeux tactiles « amusants », avec des titres « bien conçus ».
Nintendo s’y résigne aussi
Si Microsoft ne s’est jamais risqué à lancer sa propre console portable, du côté de Nintendo, force est de constater que sa 3DS fait des scores de ventes certes honorables, mais en deçà de ceux de la DS.
Une situation qui n’arrange pas les finances du constructeur, mais qui l’a surtout amené à réagir face à la vague d’intérêt des développeurs pour les jeux mobiles. Nintendo lancera d’ici la fin de l’année un premier jeu iOS et Android développé en partenariat avec DeNA et utilisant l’une de ses puissantes licences, avant d’en proposer quatre autres d’ici fin mars 2017.
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