Swoon se rêve en trublion de la banque française

Nicolas Furno |

Une nouvelle « néobanque » va ouvrir ses portes et comme son nom ne l’indique pas vraiment, elle est française. Swoon se prépare pour son lancement dans les prochains mois, d’abord en bêta pendant l’été et pleinement à l’automne 2018.

Orange Bank, N26, Revolut, Lydia… la liste de ses concurrents est déjà longue et elle ne cesse de s'agrandir au fil des mois. Pourtant, Swoon a plusieurs arguments à faire valoir pour sortir du lot et devenir un « trublion de la banque », un hommage à Free Mobile parfaitement assumé par Quentin Haddouche, l’un de ses cofondateurs qui nous a expliqué sa vision.

Que compte offrir Swoon pour se distinguer des autres (néo)banques ? En attendant de pouvoir tester cette nouvelle offre, on fait le point !

Une banque évidemment moderne

Si vous avez déjà utilisé une néobanque, ce sera une évidence pour vous, mais ce n’est pas encore le cas dans toutes les enseignes traditionnelles. Swoon sera évidemment moderne, construite en priorité autour d’une app mobile disponible dans l'App Store et Google Play, avec des services complets et disponibles sans attendre. Les opérations s’afficheront instantanément, les virements entre clients de la banque seront immédiats et ceux vers d’autres banques le seront aussi quand les virements SEPA instantanés seront pris en charge, d’ici la fin de l’année.

La carte de paiement fournie, une MasterCard, sera compatible avec les paiements sans contact, mais aussi avec Apple Pay, et ce dès le premier jour. Quant à Google Pay, des négociations sont déjà en cours pour proposer ce service dès qu’il arrivera dans l’Hexagone. Cette carte est entièrement gérée depuis l’app, à la fois pour modifier ses plafonds, pour la bloquer en cas de perte ou encore pour changer son code PIN. Les clients qui le souhaiteront pourront aussi bloquer les paiements à l’étranger, ou encore bloquer les achats en ligne.

Voici à quoi devrait ressembler l’app de Swoon.

L’app servira autant à surveiller son compte qu’à en ouvrir un, à envoyer de l’argent qu’à gérer sa carte de paiement. Et si on préfère passer par son ordinateur, un site web sera aussi proposé, avec l’intégralité des fonctions de l’app. Il va sans dire que l’accès à l’app sera protégé par Touch ID ou Face ID, ou n’importe quelle autre sécurité biométrique proposée par le terminal utilisé.

Tout ceci n’a plus rien d’original quand on a déjà essayé une néobanque, mais c’est la base et Swoon compte bien la proposer. Quentin Haddouche nous précise qu’Apple a servi d’inspiration pendant le développement de l’app, avec beaucoup d’efforts portés à l’ergonomie et à la qualité de l’interface. Nous n’avons pas encore eu l’opportunité de la tester, mais les captures d’écran fournies semblent très propres.

De toute manière, ce ne sont pas sur ces arguments que Swoon compte se distinguer. Ce nouvel acteur a une idée plus originale que ses concurrents et en même temps, c’est une vieille idée que les banques historiques ont parfois perdu de vue : simplifier l’épargne et financer l’économie réelle.

Une banque qui se veut ancrée dans l’économie réelle

Swoon permettra d’ouvrir un compte courant, que l’on pourra utiliser au quotidien et qui pourra même servir exclusivement, puisqu’un IBAN français sera fourni1. La plus grosse différence avec une banque traditionnelle, c’est qu’il n’y aura aucun découvert autorisé. Si votre compte est à zéro, vos paiements seront refusés, et c’est tout. Pour le reste, vous aurez un compte classique, d’abord individuel, mais des comptes joints seront proposés dans un deuxième temps. Ils serviront aux couples, naturellement, mais la néobanque vise aussi les colocations, avec la possibilité d’avoir un compte séparé et un compte joint, et de partager certaines dépenses automatiquement.

Ces comptes courants ne seront pas le seul produit mis en avant par Swoon, l’épargne sera au cœur de l’offre. Chaque client pourra ouvrir un livret d’épargne, sans plafond et rémunéré à 3 %, ce qui est beaucoup plus que le célèbre livret A (rémunération actuelle de 0,75 %) et plus que la majorité des offres des banques traditionnelles. Cette rémunération sera offerte à tous les utilisateurs, sans distinction de revenus ou de capacités d’investissement. Et elle est garantie par les mêmes mécanismes que les institutions historiques.

Pourquoi une telle différence de rémunération ? Essentiellement parce que Swoon a éliminé la majorité des intermédiaires traditionnels, notamment par rapport au Livret A qui repose sur un système complexe ; une petite partie de l’argent versé sur le livret A est conservée par la banque et elle peut éventuellement s’en servir pour le prêter. La majorité va à la Caisse des dépôts et consignation, qui se charge ensuite de répartir l’argent, en partie pour des placements financiers et en partie pour financer le logement social. À chaque étape de ce processus, des frais sont prélevés, ce qui explique les faibles rémunérations pour l’utilisateur.

Les deux cofondateurs de Swoon viennent du monde de la banque ou de l’administration et du logement social, et ils connaissent très bien les problèmes d’efficacité du livret A. Leur idée est nettement plus simple en comparaison : l’argent collecté servira à 90 % à financer des petites entreprises ou des acteurs individuels, exclusivement en France. Swoon leur prêtera directement de l’argent et les intérêts sur les remboursements seront redistribués aux clients qui ont placé leur argent au départ, c’est tout.

Gestion du livret dans l’app de Swoon.

Swoon va se concentrer sur quelques secteurs d’activité bien précis, à la fois parce qu’ils sont porteurs, aussi pour des raisons éthiques, revendiquées par notre interlocuteur : l’agriculture biologique, la santé, les artisans-commerçants et l’économie sociale. Avant de se lancer, la néobanque a trouvé des acteurs intéressés par son offre et cela représente plusieurs millions d’euros en prêts potentiels. Les profils sont très différents, cela peut aller d’un agriculteur qui veut se convertir au bio sur une petite exploitation et qui a besoin de 30 000 € pour le faire, à des entreprises qui cherchent un prêt dix fois plus important pour lancer leur activité.

Le client ne pourra pas choisir à quoi sert son argent, mais Swoon entend faire preuve de transparence en la matière. Chaque mois, une liste sera fournie pour chaque région, avec le nom de toutes les entreprises et tous les acteurs individuels qui ont bénéficié d’un financement, ainsi que leur secteur d’activité. Les montants ne seront pas connus pour des raisons de confidentialité, mais la néobanque dressera régulièrement un bilan statistique global.

Dans un premier temps, l’entreprise se concentrera sur deux axes : la santé dans la région lilloise, où Swoon est située, et l’agriculture biologique en Bretagne. Au fur et à mesure de l’ouverture aux nouveaux clients, les financements seront étendus géographiquement et pourquoi pas sur les secteurs d’activité visés. Pendant nos échanges, Quentin Haddouche évoque les énergies renouvelables comme candidat potentiel. Quoi qu’il en soit, l’idée est de financer l’économie réelle française et de se concentrer sur des acteurs qui peuvent être parfois boudés par les banques traditionnelles.

Dans ce même esprit de transparence, la rémunération du livret à 3 % de Swoon ne se fera pas à l’année, mais au mois, et son calcul se fera au jour près. Concrètement, vous pourrez déposer une somme pendant deux mois ou deux semaines et obtenir la rémunération sans attendre le mois de décembre qui suit. Cet argent ne sera pas bloqué, vous pourrez le retirer à tout moment. Pour offrir cette possibilité, la néobanque prévoit de conserver environ 10 % des sommes épargnées sur un compte tampon qui servira uniquement pour les cas de gros retraits.

Une rémunération fixe à 3 %, sans limite de plafond, cela paraît un petit peu trop beau pour être vrai. Quentin Haddouche en a bien conscience et c’est probablement pour cette raison que ses arguments sont tous prêts. Outre l’élimination des intermédiaires que l’on évoquait plus tôt, Swoon ne compte pas rémunérer des actionnaires et tous les revenus serviront uniquement à financer le service et les salaires de ses employés. Le surplus sera ajouté au compte tampon de sécurité, ou réinvesti de la même manière que le livret.

Pas d’actionnaires, pas non plus de levée de fonds si cela peut être évité. Cette porte n’est pas totalement fermée, ce sera une étape obligatoire si Swoon ne parvient pas à obtenir suffisamment de clients à ses débuts, mais le cofondateur est ferme : il préfère l’éviter si c’est possible. L’entreprise appartient uniquement aux deux cofondateurs et les fonds propres (un million d’euros pour le lancement) sont les seuls qu’ils estiment nécessaires.

De la même façon, ils souhaitent conserver l’indépendance de Swoon et ne comptent pas, comme nous l’explique Quentin Haddouche, vendre au premier venu si le succès est au rendez-vous. Pendant nos échanges, il souligne à regret qu’il n’y a pas de néobanque française indépendante, à l’exception peut-être d’Orange Bank, même si l’opérateur a construit son offre sur une banque existante.

Voilà pourquoi le taux de rémunération de 3 % est viable selon lui. Si cela ne suffit pas à vous rassurer, Swoon met en avant les mêmes garanties que n’importe quelle banque. Si elle venait à fermer, des assurances se chargeront de rembourser la totalité des sommes prêtées.

Une banque sans frais, mais pas gratuite

Cette épargne rémunérée à 3 % est le principal argument de vente pour Swoon. À tel point que la néobanque veut aller à contre-courant et refuse les parrainages qui coûtent cher et qui servent surtout à augmenter artificiellement son nombre d’utilisateurs, un point vital avec un modèle économique qui repose sur les abonnements et frais bancaires. Mais justement, ce n’est pas celui de ce nouvel entrant, comme notre interlocuteur le souligne à plusieurs reprises, puisque son offre est totalement sans frais. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est gratuite pour tout le monde pour autant.

La fiche tarifaire de Swoon devrait être rapide à lire : il n’y a pas de frais. Ni pour ouvrir un compte, ni pour payer sa carte de paiement, ni pour retirer de l’argent liquide à une borne, ni pour payer à l’étranger. Ni frais, ni plafond : l’utilisateur ne paiera jamais rien. Et Swoon ne compte pas plus multiplier les formules, avec des offres premium qui ajoutent des fonctions. Sur ce point, la néobanque se veut la plus égalitaire possible : tous les clients auront la même chose, quels que soient leurs revenus. Au départ, ce sera une MasterCard assez basique, mais son pari est d’enrichir son offre progressivement.

Plus il y aura d’utilisateurs qui placeront leur argent sur le livret d’épargne de Swoon, plus la banque pourra se permettre d’ajouter des services. Par exemple, des assurances pourraient s’ajouter progressivement, pour transformer cette banale carte MasterCard d’entrée de gamme en l’équivalent d’une Gold ou d’une Platinum. Quentin Haddouche précise bien que ce ne sont pas des promesses, mais le modèle idéal de ce nouvel acteur : au lieu de financer des actionnaires, financer un meilleur service pour tout le monde. Le tout, sans jamais payer de frais.

Comment est-ce possible ? Swoon n’est pas une banque gratuite, mais ce ne sont pas les clients qui la financent, ce sont les emprunteurs. Les prêts proposés aux entreprises, agriculteurs ou artisans et commerçants seront à un taux de 5 %. Outre les 3 % reversés aux clients de la banque, 2 % sont récupérés par la banque, pour financer ses activités et offrir à ses utilisateurs la gratuité sur les frais de service.

Pour les emprunteurs, ce taux est très élevé, jusqu’à deux fois plus que ce qu’une banque traditionnelle peut proposer. Mais Swoon le proposera à des acteurs qui n’ont souvent rien de la part du monde de la banque, note Quentin Haddouche, qui ajoute que ces entreprises préfèrent encore un prêt à 5 % plutôt que rien du tout. L’entrepreneur précise qu’il a déjà validé son hypothèse sur le terrain, en trouvant de nombreuses sociétés intéressées par son offre. Naturellement, ce sont des promesses qui n’engagent à rien et seule l’épreuve de la réalité permettra de savoir si ce pari est réussi ou si le taux de 5 % est vraiment trop élevé.

Quoi qu’il en soit, c’est ce modèle qui distingue Swoon de tous ses concurrents, historiques ou modernes. S’il fonctionne, ses fondateurs ont des ambitions énormes pour donner un coup de pied dans la fourmilière et affronter les banques traditionnelles sur leur terrain. Des placements bloqués sur quelques années avec un meilleur taux de rémunération, similaires aux assurances-vie, sont prévus assez rapidement. On évoquait aussi les comptes joints qui sont rarement proposés par les néobanques et pourquoi pas d’autres services que l’on ne trouve jusque-là que dans une agence… ses cofondateurs ne veulent rien s’interdire.

Pour contrer les banques, Swoon parie aussi sur son épargne facilitée et sur la transparence. On saura si c’est un pari gagnant à l’automne, quand l’ouverture de comptes sera proposée à tout le monde, mais les clients intéressés peuvent « pré-ouvrir » un compte dès maintenant sur le site officiel et ils sont apparemment déjà nombreux à le faire2.

Est-ce que ce sera suffisant pour atteindre l’objectif de 5 000 à 10 000 comptes ouverts d’ici la fin de l’année que se sont fixés les deux cofondateurs ? Et surtout, est-ce que ce pari de l’épargne à 3 % convaincra épargnants et emprunteurs ? L’avenir le dira…


  1. La législation impose que les IBAN fournis par toutes les banques européennes soient acceptés dans tous les pays de l’Union européenne. En pratique, avoir un IBAN étranger, comme c’est le cas chez N26 par exemple, pose de nombreux problèmes et empêche de n’avoir qu’un seul compte dans cette banque. ↩︎

  2. Sur le site, vous pouvez soit uniquement laisser votre mail, soit répondre à quelques questions indispensables pour ouvrir un compte. Dans ce cas, vous pourrez tester l’app un petit peu en avance, à partir de la fin du mois de juin, avec un lancement progressif et une bêta pendant tout l’été. ↩︎

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avatar r e m y | 

@frankm

Exact! Je viens de faire des tests.
Dès qu'on modifie une empreinte, les apps redemandent leur mot de passe.
Parfait!

avatar toto_tutute | 

Nulle trace sur la toile de cette jeune pousse bancaire hormis une page Facebook avec 20 amis et votre article donc...bizarre... Vous connaissez personnellement l'équipe derrière ? Amis ? Ils vous ont contacté ?

avatar Nicolas Furno | 

@toto_tutute

Ils nous ont contacté. Ce sont aussi des lecteurs donc on est parmi les premiers médias, mais d’autres vont suivre.

avatar toto_tutute | 

@Nicolas Furno

D'accord, je comprends mieux. ?

avatar ovea | 

@toto_tutute

Si ta pas créé ta banque, c'est pas bien.

C'est surtout pas obligatoire d'adosser sa création à la défense de tous les Oblomov de la terre non plus.

avatar Rom 1 | 

Concept intéressant, bien envie d’en savoir plus. Dommage que ce soit une MasterCard par contre.

avatar fousfous | 

@Rom 1

En quoi c'est un problème que ce soit une master card? Une carte bancaire c'est une carte bancaire non? Surtout qu'avec Apple Pay ça ne doit vraiment rien changer.

avatar Rom 1 | 

@fousfous

Ce n’est pas le réseau international le plus accepté, celui qui a le plus grand nombre de commerçants c’est Visa.

avatar joregarvit | 

@Rom 1
En effet mais les néobanques proposent pour la grande majorité des Mastercard

avatar Rom 1 | 

@joregarvit

Oui car leur offre commerciale est plus avantageuse, MasterCard essaye d’avoir le monopole.
À ma connaissance, il n’y a que Orange Bank, Hello Bank et Boursorama Bank qui proposent Visa.

avatar joregarvit | 

@Rom1
Il y a depuis peu Revolut me semble t'il!!Et la SG bloquée en ce moment sur le réseau CB.

avatar fousfous | 

@Rom 1

Pourtant des qu'il faut payer je vois toujours au moins le choix MasterCard et visa partout.

avatar Rom 1 | 

@fousfous

Je parle à l’international.

En effet, en France, les deux réseaux sont présents quasi partout.

avatar PiRMeZuR | 

La partie transparente et éthique est très intéressante, celle où ils promettent un rendement élevé sans engagement et disent pouvoir le financer en proposant des prêts à 5% l’est moins.

avatar frankm | 

Et le terme "emprunt". Il faut utiliser "crédit". La banque ne vous prête pas d'argent, elle vous crédite une ligne avec de l'argent qui n'existe pas !
Pas de crédit (dette) = pas d'argent. L'argent est une dette + intérêts pour résumer.

avatar Antwan | 

Le vrai truc différenciant des neobanques, c’est le support. La banque qui assurera un support extraordinaire raflera tout.

Sur ce point je vous invite à regarder ce que fait Monzo. Ils ont scalé leur support de façon incroyablement efficace, on a une réponse en moins de 10minutes au beau milieu de la nuit. Lisez leur blog sur comment ils ont réussi à maintenir une qualité de support au top malgré une croissance exponentielle en 2 ans. Ce sont vraiment des fous.

Le hype d’une interface ne peut rien comparé à des expériences utilisateurs réussies. Chacun de leur utilisateurs leur donne un 10 de NPS, et se porte ambassadeur de leur marque (comme je suis en train de le faire).
Je vous invite à essayer (disponible au UK seulement pour l’instant mais ils se lancent en Irlande cette année, avec des comptes EUR à la clef). Je suis passé par N26, Bunq, Orange Bank, etc, et le support est à des années lumieres de ces concurrents. Chacun de mes contacts a été une bouffée d’air frais dans ma journée. C’est même bien au delà de capitaine train pour ceux qui connaissent.

Bref, si swoon n’assure pas la dessus, je ne leur donne pas cher.

avatar John McClane | 

@Antwan

Je leur ai écrit sur Messenger, ils ont répondu dans les minutes qui ont suivi. C’est un bon point pour commencer.

avatar Maxime A. | 

Autant je trouve le concept génial, maintenant il reste à voir dans la réalité comment ça se comporte. Ça ressemble beaucoup à N26 mais pourquoi pas, mieux vaut s'inspirer de ce qui se fait de mieux.

Le seul point qui me gêne c'est la MasterCard, je préfère quand même une Visa.

Apres pour le nom, je sais pas comment ça va se passer au niveau de l'AppStore parce qu'il y a deja une appli qui s'appelle Swoon + ça me fait penser à mon ancienne banque en ligne qui s'appelait Soon et qui a été avalée par Axa Banque.

EDIT : je me demande de ce qu'il en est des frais à l'étranger, si c'est seulement le paiement, on se retrouve dans une situation similaire à N26 (1,7% les retraits) et si on paiement + retraits limités à 200€/£/$ on se retrouve dans la même situation que Revolut, Monzo et compagnie ?

avatar joregarvit | 

@Maxime A
Très pertinent!
Surtout au niveau des retraits .
Revolut compterait plus de clients que N26 et pourtant les retraits et PAIEMENTS sont limités.
Etes - vous sur que les paiements soient inclus dans les 200€ svp? Car tout le monde n'en dit que du bien!!!

avatar alan1bangkok | 

J’en reste à la banque de papa .. assez peu confiant en ces banques via le net

avatar Antwan | 

C'est clair surtout que papa réapprovisionne le compte quand il est a sec

avatar joregarvit | 

@Maxime A
Très pertinent!
Surtout au niveau des retraits .
Revolut compterait plus de clients que N26 et pourtant les retraits et PAIEMENTS sont limités.
Etes - vous sur que les paiements soient inclus dans les 200€ svp? Car tout le monde n'en dit que du bien!!!

avatar Maxime A. | 

@joregarvit Pour Revolut, petite erreur dans la rédaction où j'ai mal fait passer l'idée mais c'est paiement quasi illimités (voir plus bas) et retraits très limités. Je viens de vérifier sur l'appli, c'est 200€/mois pour les retraits (2% ensuite), et paiements 6000€/mois (0,5% ensuite). Moi je l'utilise vraiment comme un porte-monnaie pour quand je suis à l'étranger, parce que beaucoup moins cher que ma Banque "classique"

Pour N26, les retraits sont gratuits au nombre de 5 par mois dans l'UE (puis 2€ par mois) et illimités dans le monde mais 1,7% de frais. Et les paiements illimités et gratuits.

Personnellement ma combinaison c'est :
- Société Générale (banque physique, dépôt d'espèces, de chèques etc)
- N26 en banque secondaire pour segmenter mes achats et mes revenus comme ça mes comptes sont simples à faire.
- Revolut pour l'étranger en tant que porte monnaie virtuel

avatar joregarvit | 

@Maxime A.
Merci pour la précision.
On est quasiment pareil sauf que chez N26 je n'ai pas pris la carte basique .Celà ne change rien aux retraits en zone euros mais illimités à l'étranger; et les paiements aussi d'ailleurs .
Chez Revolut je ne me sers que de l'application ;je n'ai pas commandé la carte ;
La SG étatnt mon compte de base dont la carte est gérée par Max ;ce qui marche à tous les coups!

avatar Wolf | 

@Maxime A.

Personnellement ma combinaison c'est :
- LaPoste (banque physique, dépôt d'espèces, de chèques etc) au cas où
- N26 en banque par défaut pour l'ensemble de mes achats et mes revenus comme ça mes comptes sont simples à faire.
- Revolut pour l'étranger en tant que porte monnaie virtuel

avatar joregarvit | 

@Wolf
La Banque Postale n'accepte plus les dépôts de chèques au guichet ;celà devient un peu fastidieux .du coup je m'en sers presque plus !!
N26 promettait en fin d'année l'agrégation des comptes comme la SG et le Crédit Agricole et Max ;ce n'est toujours pas d'actualité.
Vous avez réussi à domicilier vos revenus chez N26 !Chapeau !!
GDF Engie accepte leur carte pour paiement mais EDF .
Ceci dit N26 reste une banque dynamique.

avatar seb5454 | 

@joregarvit

Pk déposer un cheques au guichet ( et souvent attendre...) alors qu’il suffi de le glisser dans une enveloppe pré-affranchi?
C’est LE point noir de toute les banques en ligne...la gestion des chèques. Sur ce point la banque postale est top mais ça démontre également le retard qu’ils ont sur le reste....

avatar Wolf | 

@seb5454 Sérieusement les chèques ça devrait disparaître de la circulation. Les gens font des chèques parce qu'ils pensent gagner un peu de temps pour le règlement

avatar seb5454 | 

@Wolf

Je suis d’accord...malheureusement certaine personnes en fond encore...après c’est à nous de les gérer ?

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

Ou parce qu'ils ont un certain âge et qu'ils ont utilisé les chèques pendant toute leur vie.

avatar deltiox | 

@Wolf

Médecins qui n’acceptent pas la CB
professionnels (clients B2B) qui paient par chèque (si si)
Pas de frais sur un chèque
Écoles qui ne prennent pas les virements ou CB pour les sorties ou frais d’inscription et qui demandent des cheques

C’est encore très courant en France
Et ma fois assez pratique parfois car bien plus souvent accepte que la CB

avatar Maxime A. | 

@Moumou92 pour moi je considère ça comme de l'illimité parce que je suis étudiant alternant donc 6000€ c'est à peu près 6 fois mes revenus mensuels, et même sur une dépense exceptionnelle en réservant mes vacances pour deux, je dépasse pas 2500€ sur le mois

avatar Maxime A. | 

@Moumou92 oui après je comprends que ça puisse être limitant pour certains mais apres tout Revolut a pas vocation à être une banque principale, plutôt un portefeuille pour l'étranger. N26 et compagnie, eux, cherchent à remplacer les banques traditionnelles

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

J’ai du mal à qualifier d’illimité un service qui t’autorise uniquement 6000 € de paiement par mois... si c’est pour être bloqué en milieu de mois c’est très moyen...

Si tu dépenses 6 000 € en 15 jours, tu n'as pas vraiment besoin d'une de ces néo-banques. Ce sont des banques faites pour des gens qui ont un niveau de vie plutôt confortable, pas pour les crève-la-dalle qui gagnent à peine 12 000 € par mois.

Quand on est pauvre, on reste chez les pauvres.

avatar Caliguvara | 

Ahhhhh, voilà ce que j'attendais ! Étudiant à l'étranger (Europe, mais pas l'espace Schengen et donc pas d'euro ici), je fais beaucoup d'allées retours, avec un compte en France et un autre ici. Pénible. C'est le Nick avec boon et autres, il y a toujours un "bonus" de prélèvement hors zone euro, n26 veut même directement un abonnement payant pour que je puisse payer tout simplement "chez moi". Alors là, si Swoon tient la promesse annoncée, je risque de regarder ça de plus près ! Et plus une carte physique ♡

avatar charlie105 | 

@DomJ

Il n’y a pas vraiment de rapport entre la zone euro et l’espace Schengen, cf la Suisse le Monténégro et la Norvège par exemple

avatar Caliguvara | 

@charlie105

Ce qui "compte" là c'est que c'est pas l'euro la monnaie ici ? c'est ça que je voulais dire par là ˆˆ

avatar charlie105 | 

@DomJ

Et c’est vrai qu’entre l’Europe, l’UE, la zone euro, l’espace Schengen etc. on s’y perd…

avatar Caliguvara | 

@charlie105

Ah, Schengen et zone euro c'est encore deux choses différentes ? XDD

avatar charlie105 | 

@DomJ

Oui: Irlande zone euro, pas Schengen; Suisse Schengen pas euro?

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

Il n’y a pas vraiment de rapport entre la zone euro et l’espace Schengen, cf la Suisse le Monténégro et la Norvège par exemple

Le Monténégro ? Lol ?

avatar niicoo76 | 

L’article est un peut trompeur. Il faut préciser que or livrets réglementés le taux est brut. Donc 30% de PFU (prélèvements sociaux et tranche d’impôts sur le revenus). La Rémunération sera donc plus proche des 2% ce qui change déjà la donne. Il faut également préciser que ces fameux 3% brut sont un objectif que l’entreprise se fixe en fonction des prêts qu’elle aura accordée ... je ne suis donc pas sûr que ces 3% restent sur le long terme mais soit plutôt un produit d’appel.

avatar lesurfeurfou | 

@cfpsurf

La réponse est dans l’article ?

avatar joregarvit | 

@cfpsurf
En effet il y aurait des assurances pour celà !!!
En France la profession est très règlementée .

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