Face aux fake news, WhatsApp limite encore plus les transferts de messages

Stéphane Moussie |

En cette période particulièrement propice à la diffusion de rumeurs plus ou moins véridiques (souvent moins que plus), WhatsApp a décidé de serrer encore plus la vis sur les possibilités de transfert de messages.

L'année dernière, la messagerie avait déjà limité à cinq le nombre de personnes ou de groupes vers lesquels un message déjà largement partagé pouvait être transféré simultanément. Désormais, on ne peut plus transférer ce type de message que vers une personne/groupe à la fois.

Une (fausse) rumeur qui a beaucoup circulé sur WhatsApp avant l'annonce officielle des premières mesures de confinement. Image iGeneration.

Les messages transférés maintes et maintes fois, qui s'apparentent aux chaînes d'emails d'antan, sont signalés dans les discussions par une petite icône avec deux flèches et la mention « transféré ». Cela souligne (assez discrètement) que le message provient d'une personne qui ne fait pas partie de ses contacts proches.

WhatsApp dit avoir constaté récemment « une augmentation significative du volume des transferts de message » pouvant avoir comme effet un accroissement de la désinformation.

Notez que la messagerie n'empêche pas de transférer un message à autant de personnes que l'on veut, mais elle rend la tâche plus ardue en restreignant le nombre de transferts simultanés.

WhatsApp avait limité les transferts en Inde dès 2018 alors que le pays avait connu plusieurs lynchages de personnes accusées à tort d'enlèvements d'enfants à la suite de la diffusion en masse de rumeurs.

Dans le même temps, le service de Facebook travaille avec des États et des ONG afin de rendre plus accessibles des informations officielles. Un bot de l'Organisation mondiale de la Santé est par exemple disponible dans l'application.

avatar Steve Molle | 

Avant de cracher sur les dirigeants des autres pays, il faut balayer devant ta porte...et ça fait un bout de temps qu'il y a beaucoup d'immondices à nettoyer.

avatar YARK | 

@Steve Molle

Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence.

avatar Steve Molle | 

Sais-tu lire ? ou as-tu vu des injures ?

avatar YARK | 

@Steve Molle

Parce qu’avoir des immondices devant ma porte, c’est pas une injure, bien sûr...

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

@Steve Molle

Les colleurs d'affiches du FN, à l'instar de leurs frères d'armes de l'autre côté su spectre politique, ne peuvent pas ouvrir la bouche sans hurler des insultes sur tous les gens qui ne sont pas d'accord avec eux à 100 %.

avatar Steve Molle | 

@Ali Ibn Bachir Le Gros

Ibn kelb à la niche !

avatar Oby | 

Ce n’est pas à une boite privée de décider ce qui est fake news ou pas même si c’est dans un but légitime. Pour ma part j’ai jamais reçu ce type de news par whats’app ou ailleurs. C’est à chacun de prendre le temps de vérifier l’information et de faire le tri dans ses contacts en conséquence.

avatar raoolito | 

@Gensigo

Vous discutez souvent avec des gens pas d'accord avec vous? En general c'est tous les 1-2 jours qu'une fake news apparait

Ps: je suis abonné a un fil de check news sur telegram, c'est 3-6 par jour !

avatar Fluo | 

@Gensigo

C’est sûr, mais les cibles de ce type de message ont-elles une capacité de jugement suffisante ?

avatar Steve Molle | 

Et les fakenews de Sibeth ou de Casragnette, on limitera aussi les transferts la concernant ?

avatar lyonp69 | 

Chez moi aussi toujours transfère à 5 personnes à la fois.

avatar marenostrum | 

Les gens doivent croire ce que disent les gens intelligents. Les autres ils ne doivent pas les lire parce que c’est une perte de temps. Je veux dire que si on est pas bête on distingue le faux du vrai peut importe la source de diffusion.

avatar kasimodem | 

Moi Facebook je vous protégerai des rumeurs et des infox, je suis le défenseur du bon droit !
Pourquoi vous riez ?

avatar hartgers | 

C'est amusant parce que cette "fausse" rumeur qui s'était répandue était avérée, au moins en partie. Le confinement a été annoncé le lundi soir, et entre dimanche soir et lundi après-midi, presque tout le monde était au courant sans que les médias ne vendent la mèche. Certes, il y avait beaucoup d'exagération dans la rumeur (couvre feu et quartiers verrouillés), mais la date et le fond étaient justes. Sachant que les mass médias essayaient, au cours de la journée, de tourner autour du pot et démentaient la rumeur...

avatar Oby | 

Ce n’est pas à une boite privée de décider ce qui est fake news ou pas même si c’est dans un but légitime. Pour ma part j’ai jamais reçu ce type de news par whats’app ou ailleurs. C’est à chacun de prendre le temps de vérifier l’information et de faire le tri dans ses contacts en conséquence.

avatar inumerix | 

Censure étape 1.

avatar xarelto | 

@raoolite je suis bien d'accord avec vous et j'en ai aussi assez des "yavaitqu'à", tous ceux qui ont la bonne solution a posteriori. Pour avoir participé à des discussions d'experts, dans un CHU, sur la meilleure manière de réagir début février, ce que disaient les infectiologues à l'époque, c'est "le COVID ca va être comme les autres épidémies, on en parlera plus fin février. On ne va pas faire comme Roselyne Bachelot qui s'est faire allumée et dont la carrière a été interrompue par sa volonté de faire des stocks de masques et des vaccins au nom du principe de précaution". Mais à l'époque Rickles, ceux qui n'ont pas parlé à son égard du respect du principe de précaution mais de collusion avec les labos pour dilapider l'argent du contribuable, ce sont les mêmes yavaitqu'à, comme vous qui aujourd'hui défendez le principe de précaution alors que vous trouviez que c'était une argutie il y a 10ans. Mon expérience me fait penser que le vrai pouvoir et les vrais lobbies aujourd'hui, ce ne sont plus les laboratoires pharmaceutiques, il y a longtemps qu'ils n'ont plus voix au chapitre, c'est l'opinion publique qui paralyse les décisionnaires car ils savent que quoiqu'ils fassent ils seront critiqués par les yavait qu'à

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