Amazon vend des livres, de la musique, des films et il a même une boutique d'applications Android et un service de stockage dans le nuage. La suite logique est donc de poursuivre l'aventure matérielle entamée avec le Kindle en proposant une véritable tablette.

Selon le New York Post, ce sera chose faite autour de la fin septembre, début octobre. Une période clef pour les lancements de produits lorsqu'on veut profiter du tremplin de Noël.

Le quotidien ne donne pas d'informations techniques, mais prévient que le prix sera de quelques centaines de dollars inférieur à celui du premier iPad (500$). Le cas des ventes soudaines du TouchPad - même si elles ne s'apparentent pas à ce que l'on peut appeler un lancement réussi… - auront peut-être encore affirmé l'idée chez Amazon de jouer la carte du prix.

Un Amazon qui pratique déjà cette politique, en rendant son Kindle accessible, espérant se rattraper sur les ventes de contenus sur ses boutiques (lire aussi HP : la recette pour battre Apple ?). Le système classique du rasoir (pas cher) et de ses lames (très chères).

Pour deux analystes interrogés par le Post, le prix pourrait devenir une sérieuse variable d'ajustement sur le marché des tablettes. Avec un possible effet boule de neige parmi les fabricants et une occasion pour les modèles Android de gagner leur indépendance et des parts de marché vis-à-vis de l'iPad.

Mais dans ce scénario il faudra que les mieux-disants au niveau du prix aient de quoi compenser leurs faibles marges en se rattrapant ailleurs. On voit assez en ce moment à quel point les marges planchers dans le monde du PC déstabilisent de grands groupes. Et l'on revient sur la notion d'écosystème, où le matériel est soutenu par le logiciel et les contenus, et vice versa. Sur ce plan-là, tout le monde n'a pas les mêmes cartes en main, mais Amazon n'est pas le plus mal placé (lire aussi Amazon, le meilleur ennemi d'Apple).