Apple Pay rebat les cartes bleues

Nicolas Furno |

Parmi les nouveautés présentées pendant le keynote, Apple Pay sera peut-être la plus importante à terme. Apple est très ambitieuse avec ce projet qui doit mettre le portefeuille traditionnel à la retraite et offrir aux utilisateurs d’iPhone un moyen simple, rapide et sûr de payer. Le service doit servir autant à la caisse de boutiques physiques, que sur internet et s’il est réservé aux États-Unis au lancement, il sera disponible à terme un peu partout.

Comment fonctionne Apple Pay ? On fait le point…

Plus simple et plus rapide

Pendant la conférence, Tim Cook n’a pas hésité à qualifier les cartes bancaires actuelles d’antiquités, avec leurs bandes magnétiques vieilles de 50 ans. Et le patron d’Apple a listé tous les défauts de ce moyen de paiement : ces bouts de plastique prennent de la place, ils sont complexes à utiliser et peu sûrs.

C’est tout particulièrement le cas aux États-Unis, où l’on a souvent plusieurs cartes de paiement, et où la puce de nos cartes bleues européennes n’existe pas. Mais même avec une puce, toutes les informations nécessaires pour utiliser une carte — à savoir le nom et le prénom de l’utilisateur, le numéro de la carte et le numéro « secret » à l’arrière — sont faciles à récupérer et à exploiter.

L’objectif d’Apple Pay est très clair : remplacer cet énorme porte-feuille qui déborde par son iPhone… voire sa montre.

Pour illustrer la simplicité d’Apple Pay, le constructeur a simulé un achat avant et après. Grossissant (légèrement) le trait, la version sans Apple Pay implique de fouiller dans un sac à main, puis chercher et sortir la bonne carte dans son porte-feuille, puis donner sa carte d’identité, la vendeuse doit ensuite passer plusieurs fois la carte dans sa machine, on doit encore récupérer la carte et le ticket de paiement et seulement après, on peut récupérer ses achats.

En comparaison, Apple Pay est censé être beaucoup plus simple : on sort son iPhone 6, on l’approche de la borne de paiement tout en maintenant un doigt sur Touch ID et… voilà. La puce NFC s’occupe de faire le lien et de transmettre les informations pour effectuer le paiement, sans autre action de sa part. C’est non seulement plus simple, c’est aussi beaucoup plus rapide, d’autant plus si on utilise une Apple Watch (on y reviendra).

Apple Pay fonctionne après avoir mémorisé les cartes bancaires à utiliser dans l’application Passbook. Si vous avez associé une carte à votre compte iTunes, iOS 8 pourra la récupérer directement. Si ce n’est pas votre cas, ou si vous avez plus d’une carte à gérer — voilà qui pourrait être pratique dans un cadre familial —, vous pouvez facilement en ajouter. Pour cela, on n’aura pas à saisir tous les numéros de la carte, il suffira d’utiliser l’appareil photo du téléphone et le système fera le reste, notamment concernant les vérifications. À ce propos, peut-être que le constructeur devra prélever une petite somme sur votre compte, mais cela dépendra probablement des banques.

Pour effectuer le paiement, il n’y a rien à activer côté iPhone. En approchant l’appareil près d’une borne compatible, iOS 8 affiche automatiquement l’interface qui permet de valider le paiement. Et si on n’a qu’une seule carte de crédit, ou que l’on veut utiliser celle qui est définie par défaut dans les réglages, c’est encore plus facile. On approche le téléphone tout en plaçant un doigt sur Touch ID, et tout se fait instantanément, en l’espace d’une poignée de seconde si l’on en croit les vidéos.

Si on veut choisir une autre carte bancaire que celle par défaut, ce n’est pas beaucoup plus complexe : on approche l’iPhone 6 sans toucher le bouton et on a alors à l’écran toutes les cartes enregistrées. On peut alors choisir la bonne et enfin toucher TouchID pour valider la transaction.

Liste des cartes enregistrées pour Apple Pay (gauche) et ajout d’une autre carte de paiement en utilisant la caméra (droite).

Toutes les transactions effectuées avec Apple Pay sont disponibles dans un historique et iOS 8 affichera une notification après chaque paiement. Inutile donc de conserver les tickets de caisse que l’on vous tend traditionnellement après un achat…

Plus sûr

Pendant la conférence, Apple a beaucoup insisté sur la sécurité d’Apple Pay. Le système est réservé aux deux iPhone 6, non pas seulement pour Touch ID, même pas uniquement pour la puce NFC qui permet la transaction sans contact, mais aussi pour l’ajout d’une puce dédiée exclusivement à la sécurité des paiements.

La sécurité passe ainsi par quelques points clés :

  • Le numéro de la carte bancaire n’est pas enregistré sur les serveurs d’Apple, ou sur tout autre serveur, il est strictement conservé dans le téléphone, dans cette puce sécurisée.
  • Le numéro de carte et vos informations personnelles ne sont pas non plus transmises aux commerçants pour effectuer la transaction. Au moment de payer, un identifiant unique à chaque transaction est créé par l’iPhone et c’est cet identifiant qui est transmis.
  • Touch ID contrôle la transaction : sans l’identification digitale correcte, la transaction ne peut pas avoir lieu.

Par ailleurs, Apple Pay est un service qui respecte votre vie privée. Eddy Cue n’a pas manqué de rappeler hier soir que l’entreprise ne gagnait pas sa vie avec les données de ses utilisateurs — une pique contre son principal concurrent, sans aucun doute — et le constructeur n’a, ainsi, accès à aucune donnée. Apple ne sait pas quand vous achetez, ce que vous achetez et combien l’achat vous a coûté : en théorie, tout se fait exclusivement entre vous, le commerçant et votre banque.

Mieux, le caissier ne sait rien de vous non plus. Dans un échange traditionnel, le nom de famille au moins est connu du commerçant qui récupère la carte bancaire pour effectuer l’encaissement (de ce côté de l’Atlantique, l’acheteur fait souvent tout lui-même). Parfois, une pièce d’identité est demandée pour renforcer les contrôles.

Fonctionnement détaillé d’Apple Pay (extrait de la documentation)

Avec Apple Pay, Touch ID fait le travail de vérifications et le client doit ainsi rester totalement anonyme. Une seule information peut être transmise en clair, le code-postal ; tout le reste est chiffré et le commerçant n’y a pas accès. Au passage, on évite ainsi les vols de numéros de carte bleue qui peuvent avoir des conséquences graves si le numéro de contrôle, à l’arrière, est lui aussi récupéré.

En cas de perte de l’iPhone, on pourra supprimer les données à distance, en utilisant le service Localiser mon iPhone. Puisque les cartes de paiement ne sont enregistrées qu’en local, dans la puce dédiée du téléphone, il n’y aura pas besoin de bloquer sa carte bancaire auprès de sa banque. Au passage, ces données si sensibles ne sont jamais stockées sur iCloud, pas même en cas de sauvegarde du terminal : voilà qui devrait rassurer tous ceux qui s’inquiétaient de la sécurité du service après les fuites de photos de stars.

Ainsi, Apple Pay se veut plus sûr qu’un paiement avec une carte bancaire physique. En théorie, on peut se contenter de garder l’iPhone avec soi et de laisser les cartes chez soi, dans un endroit sûr. Bien entendu, pour que ce soit possible, il faut pouvoir payer avec le service partout, et cela ne sera certainement pas le cas au lancement…

Pour qui et pour quoi ?

Si vous n’habitez pas aux États-Unis, Apple Pay restera bien théorique pour vous. Apple s’est d’abord concentré sur son marché local et l’entreprise a fait les choses correctement en faisant en sorte que plus de 80 % des transactions soient compatibles.

Au programme, les trois grands types de cartes bancaires, les plus grosses banques et aussi les plus gros commerçants dans chaque catégorie. De McDonald’s (y compris le Drive !) à Macy’s et Whole Foods, en passant par Disney et Staples, sans oublier les Apple Store naturellement, les Américains auront de quoi tester le système.

En plus des magasins physiques, Apple Pay peut aussi servir à faire des achats sur internet. Le cas échéant, on n’a plus besoin de remplir les informations de paiement, mais on peut aussi se passer de son adresse ou autres informations personnelles : tout est transmis automatiquement. Pour le moment, on ne peut pas utiliser le service n’importe où, en utilisant simplement un navigateur sur son iPhone 6.

Le constructeur réserve son service de paiement aux développeurs de l’App Store qui seront étroitement surveillés s’ils veulent utiliser ce moyen de paiement. D’ailleurs, la première condition pour l’utiliser est très claire : Apple Pay est réservée à la vente de produits physiques. Pour le reste, il y a toujours les achats in-app. Eddy Cue a donné quelques noms toutefois, comme Target, Groupon ou encore MLB qui permettra d’acheter des tickets pour des matchs de baseball, ou même le service de réservation OpenTable pour un restaurant.

Tout se fait en un tap, avec un bouton dédié, et dans certains cas, on peut même gagner du temps en ne créant pas de compte. C’est le cas avec Uber, qui peut fonctionner désormais uniquement avec Apple Pay : au lancement, on peut indiquer que l’on veut une voiture sans créer de compte, et le paiement se fait alors avec le service d’Apple. Pour les restaurants qui acceptent les réservations via le site OpenTable, on peut même payer la note à la fin du repas en utilisant le service.

Ailleurs dans le monde, c’est plus compliqué. Apple n’a rien annoncé de précis : après le lancement américain au mois d’octobre, l’entreprise est censée « travailler dur » pour lancer Apple Pay dans le reste du monde. Rien n’est fait donc, mais le constructeur est certainement plus motivé qu’à la normale. En effet, Tim Cook peut bien expliquer en interview que le volet financier n’est pas essentiel, il n’en reste pas moins qu’Apple gagnera de l’argent pour chaque transaction effectuée avec Apple Pay.

Certes, le service est gratuit pour le client qui fait un achat, pour le développeur qui l’intègre à son application, ou pour le commerçant qui l’accepte dans sa boutique (dans ce cas, les banques prélèveront les frais habituels pour la transaction). Toutefois, Apple devrait prélever une partie de chaque transaction auprès des banques. L’information reste au conditionnel, car elle n’a pas été confirmée et on ne connaît pas les taux, mais il semble acquis que des accords ont été signés en ce sens.

Même si le taux prélevé par Apple est extrêmement réduit, c’est une manne financière qui intéressera forcément l’entreprise, d’autant que si Apple Pay a du succès, cela pourrait représenter des sommes conséquentes. Mieux, l’entreprise n’a rien à faire pour gagner cet argent, et c’est une manière de continuer à faire payer ses clients, sans que ces derniers ne s’en aperçoivent.

Dans ces conditions, on peut penser que le déploiement à l’international du service sera beaucoup plus rapide qu’avec iTunes Radio, par exemple. D’autant que trouver un accord sera certainement plus facile avec les banques, qu’avec les grandes maisons de disques.

Payer avec sa montre

Apple Pay sera réservée à l’iPhone 6 dans un premier temps, mais le constructeur a aussi prévu d’ajouter ce service de paiement à ses montres connectées. On pourra simplement porter sa montre à proximité du terminal de paiement pour effectuer un achat, sans même avoir à sortir son téléphone de sa protection. Voilà qui sera pratique en cas de mauvais temps, ou tout simplement pour aller encore plus rapidement.

Faute de capteur Touch ID, le fonctionnement est un peu différent toutefois. Le service de paiement nécessite d’abord de créer un code (probablement à quatre chiffres) qui sera demandé pour toute transaction. Par mesure de sécurité, la transaction est validée si trois conditions sont remplies :

  • La montre doit être au poignet : les capteurs sous l’écran détectent si la montre est retirée, au quel cas Apple Pay devient inactif.
  • Pour valider la transaction, on doit aussi appuyer deux fois sur le bouton sur le côté, sous la couronne.
  • L’Apple Watch doit être appairée à un téléphone (iPhone 5 ou mieux).

Combinées, ces deux précautions évitent un « vol » en NFC : personne ne pourra vous forcer à effectuer un paiement en passant un appareil à proximité de votre montre. L’Apple Watch restant au poignet toute la journée, c’était un risque, par exemple dans les transports en commun.

Le code demandé avant chaque transaction est une sécurité, mais une sécurité qui semble bien légère comparée à ce que propose l’iPhone 6. L’association avec son iPhone ajoute toutefois une mesure de sécurité supplémentaire. Si la montre est trop éloignée de son téléphone, la transaction sera probablement impossible.

Précisons par ailleurs que la montre n’est capable d’effectuer que des paiements physiques, en boutique : dans les applications, il faudra nécessairement un iPhone 6. C’est toutefois une excellente solution pour populariser plus rapidement le service de paiement : à 350 $ au minimum, Apple pourra convaincre plus de monde que si l’achat d’un nouvel iPhone était obligatoire.

L’Apple Watch n’est pas attendue avant 2015. Si le service de paiement est disponible en France à cette date, on pourra alors utiliser sa montre pour payer. Bienvenue dans le futur.

avatar tboy | 

Merci pour ce bel article

avatar Juju67 | 

C'était avant hier soir le keynote ;-)

avatar matthew3321 | 

Apple Pie...

avatar fookmi | 

@matthew3321 :
Oui en disant Apple pie tu m'as fait penser au chausson au pommes du Mac do dont j'ai appris l'inexistence en France il y a peu. Si j'habitais en France j'écrirais au patron de Mac do France.
PS : je sais que je suis HS et que personne n'en a rien a foutre mais j'avais besoin d'exprimer ma frustration quelque part.

avatar matthew3321 | 

@fookmi :
Frustration partagée ;)

avatar Hoppy | 

@fookmi :
Je suis entièrement d'accord avec vous!! À ma grande tristesse le chausson aux pommes du Mc Do n'est plus dispo en Espagne!! J'adorais m'en prendre un ou deux (je ne mange pas beaucoup de sucreries mais là c'était mon pêché mignon!!) content de voir que la frustration de certains soit évoquée avec autant de douceur

avatar noooty | 

@fookmi :
Le chausson aux pommes est un produit français, et tu en trouves d'excellents partout...
Cela dit, si tu te nourris de nourriture américaine dont les origines sont plus que douteuses, du type viande avariée, fausse appellation d'origine, plastification des goûts, et autres horreurs, tu ne connais pas le vrai chausson aux pommes...

avatar mouharf | 

c'est donc pour ça qu'une amie française était toute contente de trouvé les chausson aux pommes dans le macdo de Lausanne lol

avatar Riki | 

Je trouve le titre un peu optimiste.
La cb dans un sac d'une fille représente 1% de ce qu'on peut trouver dans son sac. Et avant que tous les commerces l'adoptent (en france)... Ça ne remplacera jamais la cb. J'ai essayé 1x passbook pour un billet d'avion ça n a pas fonctionné.
Je m'en servirai sûrement mais je garderai toujours ma carte sur moi.

avatar ecosmeri | 

@Riki :
De toute facon cela mettra un certain temps pour que tout le monde s'equipe de ce system et meme dans 5 ans nous nous trimbaleront encore un porte feuille tout simplement pour les raisons suivantes:
- il n'y aura que par exemple 90% des commerces qui seront equipés (chiffre a titre d'exemple)
- les enseignes qui imposent un montant minimum pour utiliser la carte bleu.
- carte d'identité
- permis de conduire
....

Mais ca amennera un plus au quotidien c'est certain.

avatar Thib-76 | 

Le but n'est pas de ne pas prendre sa cb, le but c'est de ne pas avoir à la sortir ^^

avatar enzo0511 | 

En fait c'est compliqué pour un américain parce qu'en général ils ont X cartes de crédit
C'est limite si certains en ont pas une par chaîne de magasin
Pour l'avoir vécu, j'avais celle de ma banque, une amex normale, une amex compagnie aérienne, et une visa du magasin où je bossais donc 4 cartes et des comptes à surveiller sans cesse pour pas payer des intérêt de malade

Dans le reste du monde c'est plus le côté pratique de ne plus à sortir sa carte et taper de code qui serait un avantage

avatar Gregoryen | 

Je rajouterais :

Pouvoir retirer au distributeur sans mettre sa carte et souvent tomber sur un distributeur qui avale les cartes si on a pas taper le bon code ou tomber sur un faux distributeur.

Et aussi ne pas mettre leur limite degeulasse de 20 € pour le paiement sans contact, car du coup ça ne sert à rien toute ses techno si je ne peux pas payer mes courses juste en mettant l'iPhone, tout ça parce-que le montant à fait 21 € xD

avatar garba50 | 

"Paybox" Notre Provider de paiement en ligne viens de nous annoncer qu'il supporte déjà Apple Pay.
Du coup nous allons proablement l'implémenté dans notre appli iphone.

avatar Scream57 | 

Si j'ai bien compris, l'iPhone 6 et l'iPhone 6 plus ont une puce dédié pour sauvegarder les données de la carte bleue en toute sécurité et effectué les payements sans que le commerçant ne voit les informations. Bon ok !
Mais l'apple watch couplé à un iPhone 5 faut m expliqué. Les données de la CB sont stockées où ?

avatar garba50 | 

A en croire la Keynote,
les informations stockées par l'iphone ne contiennent pas le CVV 'le code derriere la carte'.
Celui sera dynamique et changera donc pour chaque transactions.
Apres l'apple watch n'est qu'une extension de l'iphone, l'ecran fera l'appli passbook sur mobile ordonera. Et vu que la montreest équipé NFC et pas l'iphone 5, c'est la montre qui fera l'opération... enfin je crois :D

avatar joneskind | 

@Scream57 :

Dans la montre

avatar SIMOMAX1512 | 

C'est bien beau tout ça , mais pour nous concrètement c'est du vent pour le moment. On va patienter tranquillement quelques mois le temps qu'il signe les accords nécessaire.

avatar XiliX | 

@SIMOMAX1512

Bah il faut bien commencer à un moment donné. Sinon on en serait encore à utiliser des coquillages

avatar CRonoS007 | 

Il est normal qu'Apple facture des frais au banque pour son service, les banques le font bien entre elle! Tu est au LCL et tu paie chez un commerçant qui a un compte au crédit agricole, une transaction est facruré entre les deux pour te facturation des frais service etc! Visas, MasterCard etc vendent leurs produits aussi! C sur que Apple va vendre son système sinon ca n'aurait pas de sens ...

avatar Tox | 

Sans oublier qu'une mode est en train de se faire jour, informer, voire facturer les frais de carte de crédit à l'acheteur...

Et je ne vois pas en quoi la sécurité est meilleure avec un bidule électronique qu'avec une carte de crédit NFC et la photo du détenteur derrière. Le coup des informations divulguées au commerçant, cela date du sabot et ça n'a pas empêché le monde de tourner.

Sans compter qu'il est quand même plus facile de se trimbaler une carte de crédit à l'autonomie infinie qu'un bidule dont la charge tient un à deux jours.

Et je n'ose pas imaginer le coût d'une perte ou d'une casse du bidule électronique pour payer :D

Enfin, je ne sais pas pour vous, mais je viens de me rendre compte que les informations contenues dans une mémoire non volatile sont très difficiles à effacer, altérer. Là, je crois que j'hésiterais à revendre mon bidule, sur lequel je n'ai pas la main pour sécuriser l'effacement.

avatar quentin54 | 

@Tox :
C'est plus sécurisé tout simplement car avec un iPhone il faut obligatoirement mettre son doigt sur le lecteur d'empreinte, alors qu'avec une carte NFC, n'importe qui peut récupérer les infos en passant un appareil spécial près du porte feuille ...

avatar XiliX | 

@Tox

Donc puisque ça a toujours été comme ça depuis l'éternité il ne faut pas l'améliorer ???

Je suppose que tu as raté des passages dans la lecture de l'article.
Toutes les cartes de crédit distribuées aux clients en France (je ne sais pas ailleurs) ont une puce NFC activée d'office. Cette puce est non désactivable (dixit ma banque BNP). Tu peux effectuer des paiements à hauteur de 25€ (d'autres parlent de 20€ ???) par transaction sans aucune authentification. Rien, niet, nada. Imagine quelqu'un qui se trimble un lecteur carte NFC dans son sac. Il suffit qui rapproche son sac à ton porte carte et hop la transaction est faite. C'est la raison pour laquelle il existe des étuis permettant de protéger la cb.

Donc oui la solution proposée par Apple est actuellement la plus sécurisée.

avatar Tox | 

C'est une crainte du même type que le sabot. Je ne doute pas que cette technique de vol existe, mais j'aimerais connaître le nombre d'arnaques que cette technologie a permis ?

Et je continue de penser que sortir un appareil à 800.- € pour une transaction à 25.- € est une bêtise au niveau sécurité.

Et sur cette transaction, Apple et le prestataire de la carte de crédit se servent. A quand une majoration de 5% pour pouvoir payer avec le bidule ?

avatar XiliX | 

@Tox
" A quand une majoration de 5% pour pouvoir payer avec le bidule ?"

Ce sera comme avec la cb aujourd'hui, tu as le droit de ne pas l'utiliser, donc ne pas payer.

avatar finaleSportivo | 

les petits commerçants ne pourront plus faire de black...

avatar joneskind | 

@finaleSportivo :

Faire du Black avec une CB ? Y a le liquide pour ça !

avatar yoyo3d | 

Je me souviens des critiques faites à Apple depuis 2 ans sous prétexte que dans le monde Android les smart phones étaient équipés de NFC et pas les Iphone...
Et c est là ou on voit la force d Apple. Plutôt que de se précipiter sur une technologie non sécurisée et pas forcement indispensable aujourd'hui n en déplaise aux fans d Android, ils ont attendu d avoir les moyens de sécuriser les échanges par NFC via TouchID et une puce dédiée avec derrière une parfaite intégration matérielle, logicielle et des accords avec les banques et les grandes chaines de magasins. Bravo!

avatar FreeDa | 

En France il y a un gros problème de législation, vu que toute identification biométrique est impossible dans un cadre commercial ou vis à vis de l'employeur. Source : la clinique où je travaille, on pointait avec notre empreinte, ce qui a été finalement interdit, car la loi l'empêche. Le commercial avait bien vendu le système, qui s'est révélé être une "arnaque" de sa part.

avatar Nicolas Furno | 
@ FreeDa : on a regardé rapidement, a priori ce n'est pas un problème. Ce qui est interdit, c'est un fichier centralisé avec les données biométriques, mais on peut l'avoir sur un appareil personnel. On ne voit pas, a priori toujours, ce qui bloquerait Apple Pay. Pour le lieu de travail, des informations ici : http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/la-biometrie-sur-les-lieux-de-travail/
avatar N1kod | 

Comment fonctionne actuellement les carte bleue "nfc" car on peut déjà il me semble payer avec sa cb des petites sommes sans devoir introduire sa carte dans un terminal et taper son pin.

avatar XiliX | 

@N1kod

Il suffit de poser la carte sur le terminal... c'est tout... pas de code, pas de signature, rien, niet, nada...

avatar machistador85 | 

J'ai du mal à croire que les banques (en France) acceptent un jour de remplacer leur antiquités par l'applepay.
Quand on voit ce que rapporte à une banque ce bout de plastique je vois pas comment...

Ou alors le jour où nos banques l'utiliseront, le NFC sera dépassé ;)

Nan je pense que ça sera un outil marketing en France mais pas maintenant

avatar joneskind | 

@machistador85 :

Si le procédé marche, si la première banque à proposer le service gagne des clients, alors toutes les banques s'aligneront.

avatar XiliX | 

@machistador85

Il ne s'agit pas ici de remplacer, mais de proposer une autre solution plus sécurisée. Jusqu'à ce qu'on arrive à trouver une faille, ce système est bien sécurisé. Ceci peut rassurer au contraire les commerçants. Souviens-tu du scandale avec les "Yes card" ?

avatar John Maynard Keynes | 

@machistador85

Tu devrais chercher un peu à comprendre avant de commenter les banques ne sont absolument pas misent sur la touche dans ce système tout au contraire.

Tout comme les grands acteurs du marché de la carte de paiement tel Visa ou Master Card.

A première vu même le système actuel basé sur les cartes t'échappe dans sa structuration.

avatar yorick | 

Il n'y a pas remplacement, mais usage conjoint.
En fait il faudra tjr avoir une cb. Mais celle ci pourra rester a la maison, ou au chaud dans un porte monnaie.

-Les banque gagnent sur les transactions (donc sur les payements de CB) et la sécurité (pas de transaction a remboursé avec sous prétexte que notre numéro de compte a été utilisé au japon)

-Visa, Américan express et autres.....gagne sur la sécurité, la vente de ce bout de plastique.

-Apple Gagne sur la petite commission.

-L'utilisateur gagne en sécurité (plus besoin de faire de longue procédure pour vol), en rapidité (plus besoin de chercher sa cb dans son sac pour les femmes, de taper un code et de tout ranger).

avatar Samouss | 

C'est bien beau tout ça mais si notre iphone tombe entre de mauvaises mains, on perd et l'iphone, et nos coordonnées bancaires non ? On perd tout en fait (ou presque)

avatar joneskind | 

@Samouss :

Non. T'es coordonnées bancaires tu les as toujours. Tes cartes bleues physiques aussi. Il faut ton empreinte digitale pour les utiliser et tu peux les supprimer à distance, sans avoir besoin de faire opposition.

L'iPhone devient plus un double de ta carte bleue. Pour le moment elle ne les remplace pas.

avatar Antiphon | 

@Nicolas Furno:
Il n'est pas sûr que la France n'adopte assez vite Pay. Durant le keynote, Tim Cook a présenté les sociétés, essentiellement américaines, qui avaient déjà donné leur accord pour déployer ce système. Or l'une d'elle, en haut à gauche de l'une des diapositives, était Sephora, marque française dépendant du groupe LVMH. Certes la marque est implantée aux Etats-Unis, et dans quatorze autres pays, mais je ne serais pas étonné que ce réseau de boutiques soit l'un des premiers à adopter ce système, et ensuite tout le groupe dont il dépend. Acheter un sac Vuitton avec son Watch en or 18k, la classe… :-D

avatar iRobot 5S | 

"de la place, ils sont complexes à utiliser et peu sûrs."

Lol ! De la place ? Et un iPhone 6 plus ? Ça en prend pas de la place ?

"L’objectif d’Apple Pay est très clair : remplacer cet énorme porte-feuille qui déborde par son iPhone… voire sa montre."

C'était l'objectif de la carte bleu, résultat : les gens ont toujours des espèces sur eux.

"la version sans Apple Pay implique de fouiller dans un sac à main"

Le plus souvent le portable de ces dames se trouve dans ledit sac à main

"puis chercher et sortir la bonne carte dans son porte-feuille"
Ça ça regarde que les gens qui ont plusieurs comptes en banque

"la vendeuse doit ensuite passer plusieurs fois la carte dans sa machine"

Lol !

"on doit encore récupérer la carte et le ticket de paiement et seulement après, on peut récupérer ses achats."

Et alors avec un iPhone on récupérera ses achats avant d'avoir payé ?

"c’est aussi beaucoup plus rapide"

En faut c'est le seul argument valable, la rapidité, nous sommes toujours entrain de courir pour "gagner du temps."

avatar Antiphon | 

@iRobot 5S:
Je nuancerai votre propos sur un point. Pour certains achats, le système de la CB n'est pas optimisé. Par exemple, pourquoi dois-je saisir mon code pour payer le parking, alors qu'il me suffit d'introduire ma carte pour régler le péage, d'un montant souvent beaucoup plus élevé?! En Allemagne, il suffit d'introduire sa carte. Pour ces petites dépenses, passer son iPhone ou son Watch serait une bonne solution. Non, contrairement à vous, je ne vois que des avantages au passage de la CB à Pay, à part un inconvénient majeur : imaginons un monde où Pay se serait imposé partout et où la CB aurait disparu, si mon iPhone est déchargé — nous savons tous que l'autonomie n'est pas son fort —, je me retrouve sans moyen de paiement?

avatar iRobot 5S | 

@Antiphon :
Tout simplement par sécurité, en France un voleur de carte (un voleur de rue, pas ceux qui utilisent la technologie pour dérober le code) ne pourra pas utiliser votre carte même pour le parking.

avatar Scorp1 | 

@iRobot 5S :
Et le temps c'est de l'argent donc on fait des économies en faisant ses courses ;)

avatar John Maynard Keynes | 

Quand le sage montre la lune ...

Là c'est assez remarquable d'inepties et de superficialité dans les semblants d'analyses.

Par contre comme toujours très bon papier de MacGe ;-)

Toujours surpris de constater le décalage abyssale entre la qualité des productions de MacGe et le niveau affligeant d'une part de son lectorat.

avatar finaleSportivo | 

@John Maynard Keynes :
tant qu'il y a de la volumétrie sur le site et sur le nombre de clics t'inquiètes pas pour MacG. la qualité du lectorat est qqch. de secondaire, quelque soit le webzine.

avatar John Maynard Keynes | 

@finaleSportivo

Je ne suis pas inquiet pour eux ;-)

Même si cela doit parfois être frustrant de donner de la confiture à des cochons qui plus est souvent ingrats.

Je suis juste très surpris, à se demander pourquoi certains lisent les productions de MacGe puisque visiblement ils n'en tirent rien :-)

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