Pour le meilleur et pour le pire, le futur, c’est l’iPad
Si le dernier special event n’a pas été riche en nouveautés neuves, c’est qu’il s’agissait moins de présenter des produits que d’exposer un programme. Car Apple n’est plus seulement une société informatique, mais une institution qui diffuse les « valeurs californiennes » dans le monde entier, plus seulement par le biais de ses seuls produits, mais à travers sa marque.
Une institution suffisamment riche et puissante pour donner des leçons de politique au gouvernement américain, et des leçons d’environnementalisme à qui veut bien les entendre. Mais si elle veut protéger les yaks chinois et préserver les forêts vierges, Apple veut aussi et surtout protéger ses propres fondements et préserver sa propre existence.
Alors qu’elle fête son quarantième anniversaire, et parce qu’elle veut souffler quarante bougies de plus, Apple doit dépasser ses produits pour mieux imposer sa marque. General Electric n’est plus la société de la lampe électrique, IBM n’est plus la société de la tabulatrice, Disney n’est plus la société de Mickey. Apple n’est plus la société du Mac, ce n’est plus la société de l’iPod, ce n’est même plus la société de l’iPhone.
Les produits naissent et disparaissent au gré des modes et des technologies, les idées — les idéologies — restent. Ainsi a-t-on vu réapparaître de vieux slogans : la « bicyclette de l’esprit », le « pensez différent ». Les mots ont changé mais le principe reste le même : Apple ambitionne aujourd’hui de vous « donner le pouvoir » avec ses « services révolutionnaires ».
Vous êtes votre meilleur vous lorsque vous utilisez un produit Apple, en somme. Et ce produit, demain, ce sera l’iPad. Près de six ans après la présentation de sa première tablette, et après deux ans de mévente qui ont écorné son image, Apple a été forcée de revenir sur sa « doctrine post-PC ». Pas pour la réécrire, mais plutôt pour l’amender ; pas pour la démolir, mais plutôt pour la rénover. Ce « deuxième acte » est peut-être moins radical à long terme, mais il est sans doute plus réaliste à court terme.
« Lorsque la technologie s’efface, tout devient plus plaisant » était aussi mystique que naïf. Aujourd’hui, « les technologies puissantes doivent offrir des possibilités incroyables, sans la complexité qui va avec. » L’iPad était « un appareil magique et révolutionnaire » que l’on présentait au fond d’un fauteuil. C’est aujourd’hui un appareil qui « change la manière dont les gens découvrent, collectent, éditent, conçoivent, et produisent » au bureau ou en déplacement.
« C’est la direction dans laquelle nous pensons que l’ordinateur personnel va » assure Michael Tchao, le vice-président d’Apple responsable de la promotion de l’iPad, qui tient à mettre définitivement un terme à l’idée selon laquelle les tablettes ne seraient bonnes qu’à la consultation de contenus. Qu’importe que l’iPad mini, dont le petit écran n’est pas forcément celui le plus adapté à la création, capte la moitié des ventes : c’est une question d’image pour ce segment malmené.
Et tant pis s’il faut admettre que Microsoft, malgré l’échec du Tablet PC et les débuts difficiles de la Surface, avait raison. Si le clavier et le stylet sont nécessaires pour convaincre les prospects hésitants que bien « des choses [qu’ils] pens[aient] ne pouvoir faire que sur un PC » peuvent être réalisées sur un iPad, et les introduire à des « choses [qu’ils] n’aur[aient] jamais pu faire autrement » qu’avec un iPad, qu’il en soit ainsi.
À ce titre, il est remarquable qu’après des années de campagnes plus ou moins ésotériques, Apple ait opté depuis quelques mois pour une communication beaucoup plus utilitaire. Microsoft Word, Scanner Pro ou encore Photoshop Fix ne font pas rêver, mais ils parlent sans doute plus à l’« utilisateur lambda » que d’obscures applications de conception 3D et de DJ-ing. Même lorsqu’elle promeut l'Apple Pencil, Apple prend soin de ne pas attaquer avec Procreate et Pixelmator, qui impressionnent autant qu’elles intimident, mais plutôt avec la prise de notes et la conception de schémas.
Ce travail de fond sur la perception de l’iPad suffira-t-il à relancer les ventes ? On ne le saura pas avant quelques trimestres, mais on sait déjà où Apple compte aller chercher la croissance. Chez les utilisateurs occasionnels de PC, d’abord, qui n’auraient aucune raison de ne pas passer à l’iPad, l’ordinateur le moins cher d’Apple. Phil Schiller a beau jeu de se moquer de leur conservatisme : s’il cible aussi les propriétaires d’anciens iPad, c’est parce qu’ils ne renouvellent pas non plus leur matériel.
Nul doute que ses concurrents aimeraient avoir ce genre de problèmes. Cette stratégie ne fonctionnerait qu’à moitié que l’iPad en sortirait quand même renforcé, tandis que le Mac continuerait à progresser. Et si elle fonctionnait à plein, Apple aurait alors tout le loisir de poursuivre la spécialisation du Mac autour de quelques usages très précis, pour mieux laisser la place à l’iPad. Elle fait en tout cas l’effort qu’ont accompli les sociétés centenaires ou presque qu’elle prend en modèle : se dépasser, travailler à sa propre obsolescence, et ainsi résister aux attaques du temps et de la concurrence.
il est inimaginable qu'un iPad puisse remplacer mon mac, car mon mac a 64Go de ram et ne traite pas du tout les même quantité de données que l'ipad.
Par contre il est inimaginable qu'un Mac puisse remplacer mon ipad. car mon ipad a un écran tactile très réactif et précis et répond à des usages totalement différents.
Bref, l'ipad m'a apporté une autre approche de l'informatique que je mélange avec l'actuelle (souris), l'ancienne (terminal) et l'archaïque (mon oric ! heu je veux dire émulateur).
depuis 30 ans, je considère le PC comme une machine d'ingénieur et de passionnés (ex: le HardCore Gamer) qu'on a vendu par accident au grand public.
Le Mac étant la tentative de faire une Excellente et Agréable machine d'ingénieur que tout un chacun peut utiliser sans devoir s'arracher les cheveux.
Mac et Pc redeviendront probablement des machines d'enthousiastes, bricoleurs et ingénieurs. Bah, c'est pas grave, ça fait déjà un paquet de monde et le club est ouvert à tous et toutes.
"depuis 30 ans, je considère le PC comme une machine d'ingénieur et de passionnés (ex: le HardCore Gamer) qu'on a vendu par accident au grand public."
Ce n'était pas un accident du tout.
L'adoption du PC est du à mon avis à 3 facteurs.
- Son adoption massive dans les entreprises qui a fait que de nombreux employés étaient familiarisé avec et se sont naturellement orienté vers la même machine quand ils ont eu à acheter un ordinateur domestique.
- Le fait que l'IBM PC est sorti 3 ans avant le Mac ce qui lui a permis d'avoir une confortable avance en terme de parc installé qu'il a toujours conservé.
- la politique des clones qui a permis de vendre des machines abordables.
Les PC n'ont commencé à être potable en matière de jeu qu'au milieu des années 90.
Les 15 années précédentes étaient catastrophiques de ce point de vue avec des carte graphiques pas du tout adaptées.
Le PC est une machine qui a muté lentement pour devenir quelque chose qui n'a plus rien à voir avec les origines.
@Apollo11 :
En gros tant qu'Apple ne transformera pas l'iPad en Mac ils seront HS. Mouais... Quel intérêt de réaliser un nouveau produit tactile si c'est pour l'utiliser comme nos bons vieux ordinateurs des années 90. Non il faut optimiser ce segment d'appareil via des interactions plus naturelles et intuitives.
@ Lecorbubu
Parce que peu de gens ont envie de passer leurs journées le bras tendu sur un écran raccordé à un cover branlant.
Optimiser pour une utilisation tactile plus naturelle ? Y a des limites que le clavier et la souris surpassent. Voilà tout.
Comment voulez vous que l'on se passionne aujourd'hui pour les produits Apple ?
Ils n'ont plus le mojo.
Apple ne sort plus rien d'innovant, ils ne font que recycler les idées des autres marques et leur propre matériel.
Apple sent le vieux.
Ça a déjà commencé. Dans les universités, je vois de nombreux étudiants avec des tablettes en lieu et place des bons vieux ordinateurs portables. Ma mère a très peu utilisé un ordinateur dans sa vie, mais depuis que je lui ai offert un iPad mini, elle l'utilise tous les jours. Ma filleule a un iPad Air, qu'elle utilise pour les loisirs et pour ses devoirs, et n'a pas d'ordinateur. Mon cousin, dans le cadre de son travail, a reçu un iPad Air par son employeur, et c'est devenu son outil de travail privilégié.
Je pense surtout que là où Apple a raison c'est de spécifié ces machines en fonction des usages et de ne pas faire un couscous boulette où l'on ne sait plus trop ce que l'on utilise.
Apple pense que l'iPad peut remplacer avantageusement l'ordinateur personnel pour une majorité des utilisateurs de l'informatique et à ce sujet on ne peut pas lui donner tord. L'iPad rationalise tous les usages courants que l'on a de l'informatique et y donne accès à un plus vaste champs d'utilisateurs via sa simplicité.
Il faut arrêter de penser que le combo clavier/souris est une nécessité absolue pour utiliser sérieusement une machine. Nous avons forger nos habitudes de l'informatique par ces moyens d'interaction, il se trouve qu'ils sont efficaces mais je pense qu'on peut rationaliser le scénario d'usage et les laisser à une marge de personnes.
Pour le moment la productivité sur iPad est avant tout une affaire d'OS et d'applications, il suffit juste d'enrichir le système pour le rendre plus flexible et plus riche en terme de possibilité pour qu'il devienne intéressant et ça ne se résumera pas à : mettre des ports usb, brancher un clavier et une souris.
Je crois qu'il y a un potentiel entrevue avec le pencil et l'ajustement de réglages au doigt simultanément sur certaines appli. Tout ça c'est une affaire d'imagination de la part de l'équipe logiciel d'Apple et des éditeurs de logiciels mais je crois que l'iPad techniquement est une machine parfaitement capable.
En ce qui me concerne je n'aurais pas à bosser sur des logiciels 3D lourds, je passerais directement sur iPad comme machine principale.
Je trouve que l'iPad est un excellent appareil, surtout le mini qui est mon préféré, je le trouve idéal pour la prise de note que ce soit assis ou même debout. De plus il est suffisamment grand pour profiter des films et des jeux et suffisamment petit pour être rangé au fond d'un sac. Je n'ai quasiment plus besoin d'allumer mon MacBook Pro Retina pour toutes les tâches courantes, je ne l'allume que pour me servir de Pro Tools et dans ce cas mon iPad peut servir de télécommande.
Je viens de récupérer le Surface Book de MS pour le boulot et il faut admettre que c'est vraiment top vs l'ipad. Enfin j'ai mis une semaine pour me remettre à Windows après une décennie sur Apple. ;-)
Très honnêtement, je pense que l'iPad se substitue très bien à un MacBook Air... après, je pense que le Mac reste indispensable pour ceux qui font beaucoup de photographies, ceux qui composent de la musique et pour les monteurs vidéos.
Après, je me contente de mon iPad vieillissant parce qu'il me convient très bien et qu'il tient encore la route... c'est pas de notre faute s'ils font des appareils qui peuvent durer dans le temps...
Si l'iPad est l'avenir d'Apple, ce ne sera pas le mien. Pour bosser il me faut un vrai OS, pour flâner 5 min sur le web, lire mes e-mails etc il me faut quelque chose de portable (smartphone 4 pouces). Les iPad sont des gadgets transportables à mes yeux. Dans ce domaine, et si j'en avais l'utilité, ce serait un Mac book air.
Merci pour l'article !!
Bonsoir,
Vrai ou faux, votre raisonnement est intéressant mais un peu "ratiocineur". Au lieu de cela, n'est-il pas surprenant d'être obligé de spéculer ainsi, et ne serait-il pas plus judicieux de s'interroger sur les raisons qui conduisent Apple à ne plus proposer de nouveau produit depuis la sortie de la première tablette et de son écosystème ? Après les ordinateurs, iPod, iPhone (iWatch), iPad et leurs déclinaisons multiples, adaptées à une clientèle terriblement consommatrice, n'attend-t-on pas d'Apple, avant 2030, la création d'un vrai nouveau concept, qui change la vie et la rende meilleure — selon sa philosophie ? N'y aurait-il dans les tuyaux que des téléviseurs évolués, des consoles de jeux un peu plus élaborées, ou des véhicules assistés ? Selon la méthode éprouvée qui consiste à prendre un objet ordinaire et à le rendre indispensable à toute la population en en faisant un objet d'usage quotidien évident, simple, beau, et qui change la vie — Apple est condamnée à créer des voies nouvelles pour vivre mieux. Sinon, Apple est une entreprise comme les autres qui nait, grandit, crée du travail et des bénéfices, et meurt comme les autres … ce qui est déjà très bien…
P.S. — Plutôt que :"Qu’importe que l’iPad mini, dont le petit écran n’est pas forcément celui le plus adapté à la création", je dirais : "Peu importe que l’iPad mini, dont le petit écran n’est pas forcément le mieux adapté à la création" …
Bien cordialement. D.L.
je vis sans iPad
et je ne me soigne pas.
Bon et bien je vois que je n'étais pas complètement à l'ouest dans mon raisonnement posté ici bas dès la fin du keynote.
Tout à fait ok avec l'affirmation comme quoi le PC et donc le Mac sont pour technophile, avec la TV d'ailleurs … l'air du bricolage permanent le cul sur une chaise.
Après ce qui manque réellement a iOS, c'est un flux de calcul reparti pour expérimenter et faire communiquer les applis entre elles sur la base d'une unité programmable sur une ligne temporelle : un espèce d'après After Effect.
Mais le tactile entre les mains est difficilement réductible a un usage tant il est multi-usages et bien mieux adapté à la vie au quotidien dans son nomadisme permanent.
Et la 3D n'est pas encore intégré dans ce processus après les dix dernières années de recherche Mathématiques qui on permis d'avoir enfin une vrai modélisation. Non, il lui manque une vision avec la profondeur pour scanner et reconnaître comme on le fait désormais sur iOS pour le papier uniquement et uniquement sur du texte.
Par contre une espèce de WACOM Cintrix dans iOS … whouhaa !
On peut surtout écrire avec le clavier qui reconnaît l'écriture … d'ailleurs on pourrait même écrire directement à l'endroit voulu sans clavier (comme on aurait pu le faire sur OS X si cela eu été plus efficace) et surtout :
Écrire des maths directement ! Sans une lourde interface !!
Je ne crois pas que l'iPad remplacera le Mac pour une simple raison économique. Apple a tout intérêt à multiplier les appareils qu'elle nous vend : Mac, iPad, iPhone, Apple TV, Apple Watch, Apple Car, etc. Il serait intéressant de faire un sondage pour savoir quels produits possèdent les lecteurs de MacG. Pour ma part, j'ai deux Mac (Mac Mini et MacBook Air) et un iPhone, mais je n'ai jamais sauté le pas pour un iPad…
@Apollo11 :
L'iPad n'a pas pour vocation première d'être positionné comme un moniteur. Ce n'est pas un objet statique que l'on pose et qui ne bouge plus, non les usages induits sont plus mobiles, rapides, des scénarios d'usages beaucoup plus momentanés et donc en phases des comportements d'aujourd'hui.
A ce niveau le choix de Jobs de présenter le premier iPad confortablement dans un fauteuil était riche de sens, l'iPad n'a pas pour vocation d'être utilisé de la même manière qu'un ordinateur classique.
Je suis dans le milieu créatif pour ma part et il est difficile de contester que l'ordinateur traditionnel manque cruellement de flexibilité, la tablette devient en quelques sorte le bloc note, carnet de croquis du XXIème siècle.
Ceci posé je continue de croire que ordinateur et tablette sont deux catégories distinctes et que les usages générés sont différents. Il n'y a pas lieu d'avoir les bras tendus pendant des heures sur là tablette puisque son interaction première n'est pas celle-ci. En revanche pour le volet précision j'aime beaucoup ce qu'Apple est en train de mettre en place avec le pencil. Avec lequel on peut encore pousser l'analogie du bloc note. Cet outil de travail avait l'avantage d'être beaucoup plus spontané et naturel que de déballer sa grosse machine derrière laquelle on se cache.
On reprochait beaucoup à Apple avec l'iPad 1 de ne faire qu'une machine de consultation, c'est en train de changer et l'iPad devient agréable pour de la productivité légère, une productivité qui correspond à bien des usages !
La famille iPad Pro correspond à ce que j'attendais de la tablette d'Apple pour ma part. Et si j'attend 3D Touch c'est parce que je pense que ça apportera une couche d'interactivité très intéressante sur cet appareil, le rendant encore plus capable. Pick&pop pourrait afficher des menus contextuelles façon clic secondaire et pop pourrait jouer les coups d'œil dans la consultation de ses fichiers entre autres. Un vrai Finder iOS ? Qui sait...
L'avantage pour Apple avec cette première itération, c'est qu'elle permet de proposer quelques accessoires vendus à prix d'or.
Et la seconde génération des accessoires pour iPad Pro, toujours à prix d'or, proposera les fonctionnalités manquantes : le stylet avec une gomme sur l'embout, et le clavier cover avec un trackpad. Qu'Apple nous proposera dans ses grandes Surfaces.
IOS X permettra d'apporter la couche de gestion à tout cela.
Notre jolie tablette PC rejoindra un peu plus Microsoft dans une gestion aboutie de l'écriture numérique. Écriture cursive qui pourra devenir automatiquement dactylographiée quand on travaillera avec des traitement de texte ou quand on remplira des champs.
Pro pour un iPad Pro est le diminutif de Profits !
Une boîte qui réalise des profits, quel scandale !!!
le clavier est inutilisable pour quelqu'un qui a besoin de plusieurs langues, il faut un clavier detachable mais virtuel pour pouvoir comme dans ios utiliser tous les claviers
"Orus: Apple sent le vieux."
@Orus tu as mis le doigt sur un problème, malheureusement ça n'est pas vraiment Apple qui sent le vieux.
C'est vous.
La plupart des messages postés sur ce forum et d'autres ont des relents putrides de conflit de génération...
Des objets comme le iPad, le iPhone et le MacBook ont largement assez de puissance et de capacité pour satisfaire les besoins de l'immense majorité des utilisateurs, et c'est ce qui compte. Les "professionnels" parfois autoproclamés qui ont besoin de plus n'ont plus rien à faire chez Apple, et ce depuis déjà longtemps ! (soit dit en passant, dans mon milieu "professionnel" il y a des Mac partout et tout le monde en est très heureux).
Or c'est ça que vous n'arrivez toujours pas à digérer... Mais Apple n'est pas responsable de vos ennuis digestifs.
C'est l'âge, c'est tout !
Personnellement quand je vois ce qu'on peut faire avec un iPad ou un iPhone en 2016, j'évite d'avoir la mémoire courte... Il n'y a pas si longtemps ces objets n'existaient même pas dans la science fiction.
Ah oui, et sinon Apple est une société à but lucratif, je vous le rappelle. Aux US ils disent "for-profit". Le monsieur vous dit: FOR-PROFIT.
Ça aussi visiblement c'est un truc que vous avez bien du mal à intégrer. Mais tant que leurs produits se vendront bien, Apple n'a aucune raison ni de changer de cap, ni de baisser ses tarifs. C'est à prendre ou à laisser. Désolé que ça choque tous les Abbés Pierre et Mères Theresa que vous êtes.
Donc oui, ça sent le vieux, mais sûrement pas dans les Apple Stores... C'est peut-être tout simplement la "mac génération" qui commence à avoir bobo à la prostate.
Il sera très intéressant de voir comment évoluent les ventes d'iPad dans les mois à venir, mais personnellement j'ai passablement de mal à croire à cette approche "la tablette d'Apple va pouvoir remplacer une grande partie des micro-ordinateurs".
L'iPad possède des avantages par rapport à un PC ou un Mac, typiquement dans des situations de mobilité, et c'est un appareil "séduisant", dont le côté tactile invite à l'utilisation (rassemblez des amis et laissez une tablette et un ordinateur en libre accès, il y a de fortes chances pour que personne ne touche à ce dernier, mais que les gens "jouent" avec la tablette). Cependant, une des missions premières des micro-ordinateurs est la manipulation d'informations, en particulier de texte. Et dans ce domaine, l'iPad se révèle, dans sa forme actuelle, bien maladroit. En premier lieu il y a le clavier : la version virtuelle n'est tout simplement pas adaptée à la saisie de longs textes. Quant aux modèles physiques... une tablette + un clavier, pourquoi pas, mais à ce moment autant se tourner vers une Microsoft Surface (ou équivalent), où l'on sera bien plus à l'aise. Car le deuxième souci de l'iPad pour traiter du texte, c'est son système d'exploitation : sélection de texte, raccourcis clavier, glisser-déposer, explorateur de fichiers, travail collaboratif, ... la tablette de la Pomme est à la peine ! :-( La question ici (selon moi) n'est pas de savoir si l'iPad peut le faire, mais s'il le fait mieux (ou en tout cas aussi bien) qu'un micro-ordinateur. Je me réjouis du jour où je pourrai rédiger de longs documents avec une tablette et les corriger, les formatter, les retoucher en quelques gestes intuitifs et efficaces, mais pour le moment un Mac + un clavier + une souris offrent un confort nettement supérieur.
Cordialement,
HAL1
Je crois que ZD net a répondu à la question dans un article assez remarquable. La Surface décolle enfin et iGen aurait pu le noter. Microsoft a raison, j'en ai peur. Apple veut faire la même chose que MS mais s'y prend très mal. La convergence tablette / PC ne peut pas être obtenue avec une machines dénuées de ports USB, et avec un OS complètement inadapté à un usage plus poussé.
Apple a déjà fait la convergence, enfin presque : c'est le MacBook. Il suffit de rendre l'écran détachable et c'est bon.
Marrant comme Apple peut être surprenant et brillantissime parfois (le SE en est un bel exemple) et aussi arc bouté sur ses choix, même lorsque tout démontre que la voie n'est pas bonne. La vraie solution aux ventes en berne de l'iPad, c'est la Surface Book. J'espère que les ventes d'iPad vont continuer à fléchir, pour qu'Apple nous ponde ce ce qui manque.
@Chanteloux :
Sérieusement, quelqu'un ici kiffe mettre ses doigts dégueulasses sur la vitre de son macbook? Vous vous imaginez bosser avec des traces de doigts partout sur votre écran? Rien que pour ça, vous pouvez être certain qu' Apple n'ira jamais dans cette direction...
@nosifone :
Quel rapport? L'iPhone et l'iPad sont des appareils 100% tactile...
@nosifone :
Mais je le fais avec ma surface 4! Aucun problèmes! Des mains ça se lave.
@Chanteloux :
bien sûr, les mains propres ne laissent aucune traces de doigts!
Honnêtement, votre utilisation d'une surface c'est quoi? 90% clavier souris, 9% stylet et le reste aux doigts?
@nosifone :
75% clavier trackpad, 25% tactile (en mode tablette), je ne me ses pas du stylet, je l'ai même perdu.
@Tholar :
Je partage votre avis. :-)
La Surface de Microsoft n'est pas parfaite (je possède le modèle Pro 4, et tout n'est malheureusement pas aussi bien finalisé que ça devrait), mais, à mon sens, l'approche est pertinente : une tablette qui, une fois reliée à un clavier, peut s'utiliser comme un ordinateur portable. De plus, le Type Cover dispose d'un très bon trackpad et offre le rétro-éclairage, donc rien à redire là-dessus.
Quasiment tous les témoignages que j'ai pu consulter sur l'iPad sont unanimes : c'est un très bon appareil d'appoint, mais ça ne remplace pas un micro-ordinateur. Or, il semble que ce soit l'objectif de la Pomme... Peut-être qu'iOS 10 améliorera les choses, mais il me semble qu'ils vont devoir sacrément repenser la philosophie de leur tablette s'ils veulent y arriver.
Cordialement,
HAL1
@nosifone
Oui c'est bien connu, Apple ne tolère pas les traces de doigts "dégueulasses" sur les iPhones et iPads...
Et le pire pour Apple, c'est de devoir accepter la présence de traces de doigts sur le bouton du Touch ID! Vivement le FingerFree Touch ID!
Vous n'en ratez pas une pour déblatérer sur Apple mais pitié arrêtez, vous devenez lourds, mais lourds...
@Dr. Kifelkloun :
Je ne crois pas avoir déblatéré sur Apple, ou alors nous n'avons pas la même définition du verbe "déblatérer". Bien au contraire, et je suis entièrement d'accord avec votre commentaire un peu plus haut.
Un Mac reste indispensable, au moins pour sauvegarder tous ces inusuels...
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