La prochaine génération d'iPhone prévue pour l'automne 2022 semble partie pour utiliser des processeurs toujours gravés en 5 nm voire 4 nm au lieu de 3 nm, écrit SemiAnalysis, au vu des commentaires faits par le Dr C. C. Wei, patron de TSMC et fabricant des puces d'Apple.
Cette finesse de gravure de 3 nanomètres pose de nouveaux challenges à TSMC. La préproduction "à risques", celle avec laquelle le fondeur teste ses procédures et techniques de fabrication, reste prévue pour 2021. Ce qui sous-entend qu'elle n'a pas encore commencé alors que la fin de l'année approche. Cette étape démarre généralement un an avant la production proprement dite.
TSMC envisage maintenant de lancer la fabrication en volume à 3 nm durant le second semestre 2022. Ce qui serait trop tard pour les plannings d'Apple. Au vu des générations précédentes (A11 en 10 nm, A12 en 7 nm et A14 en 5 nm) Apple s'est toujours appuyée sur une production de masse des processeurs Ax qui débutait entre avril et mai, afin d'avoir ses téléphones prêts pour l'automne.
Dès lors, les processeurs A16 de la fin 2022 camperaient sur une puce à 5 voire 4 nm mais Apple ne profiterait des 3 nm qu'avec les iPhone 15 de la fin 2023. De quoi laisser une opportunité à Qualcomm et Mediatek, dont les calendriers sont différents, pour être servis avant.
La Pomme pourrait toutefois utiliser ces processeurs à 3 nm dans d'autres gammes de produits, Mac ou iPad, plutôt que ronger son frein en les attendant pour les iPhone.