Spotify serait finalement parvenu à sécuriser ses contrats de longue durée avec Universal, Sony et Warner, les trois majors dont les catalogues nourrissent l’offre du service de streaming. Une formalité peut-être, mais essentielle alors que la société anglo-suédoise envisage une introduction en Bourse dans les prochains mois. Ces négociations ont été difficiles, rapporte le Financial Times, et en échange de leurs précieux paraphes, les studios auraient arraché des concessions.

Ce serait tout particulièrement le cas pour l’offre gratuite financée par la publicité de Spotify. Le service aurait accepté de ne pas y diffuser les dernières grosses nouveautés ; de fait, l’exclusivité de ces albums reviendrait aux abonnés payants (ils sont 50 millions selon le dernier pointage), au moins pour un certain temps. On se rappelle qu’il s’agit d’une pomme de discorde entre Spotify et certains artistes, à l’instar de Taylor Swift qui a tout simplement retiré ses albums de la plateforme en 2014.

Les majors et ces artistes devraient donc obtenir ce qu’elles désiraient ardemment depuis un moment, malgré l’opposition de Spotify à la restriction d’écoute pour les exclusivités. Les signatures sur les contrats de renouvellement des licences pourraient intervenir dans les prochaines semaines.