Cet accessoire maintient et charge un iPad sur le mur, pour l’utiliser dans le cadre de la domotique

Nicolas Furno |

Le site HomeKit News est tombé sur un produit intéressant, même s’il faut noter d’emblée qu’il est destiné au marché chinois. Conçu par une entreprise nommée Jink, cet accessoire est pensé pour maintenir un iPad sur un mur et de le charger par la même occasion. L’appareil est conçu pour être positionné dans une boîte d’encastrement, soit créée pour ses besoins, soit en remplacement d’un interrupteur, par exemple. Il intègre des aimants et des connecteurs qui fourniront le courant à l’iPad, lui-même équipé d’une coque spécifique.

Le support au mur, avec l’iPad qui sera posé dessus et sa coque spécifique. Image Jink.

C’est aussi un accessoire connecté, même si c’est peut-être l’aspect moins utile, l’idée étant de contrôler l’alimentation de la tablette. Ce contrôle se fait en Thread et Matter, ce qui veut dire que l’accessoire peut être géré depuis l’app Maison, à condition d’avoir une Apple TV ou un HomePod qui intègrent le nécessaire pour Thread. Le plus intéressant sera d’utiliser la tablette en guise de contrôleur pour la domotique, soit en affichant l’app Maison, soit une app tierce, comme Home Assistant.

Cette solution simple pour plaquer un iPad sur un mur nécessite un boîtier d’encastrement de type 86, un carré de 86 mm de côté qu’on ne trouve pas en France. Rien n’empêche de l’installer exprès si vous le souhaitez, sachant qu’il faudra prévoir une alimentation 220 V classique. Comptez alors environ 57 $ (53 € HT) sur AliBaba pour commander un exemplaire, avec 6 options de coloris.

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Les iPhone 17 Pro pousseraient à 12 Go de RAM

Nicolas Furno |

Alors qu’Apple avait été plutôt conservatrice sur la mémoire vive intégrée à ses iPhone, la gourmandise des processus autour de l’intelligence artificielle pourrait la contraindre à changer de rythme. D’après l’analyste Jeff Pu, les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max pourraient hériter de 12 Go de RAM, à comparer aux 8 Go que l’on retrouve dans les deux modèles haut de gamme actuels. Cette valeur deviendrait d’ailleurs la limite basse, puisque les deux iPhone 17 « de base » auraient 8 Go de RAM, 2 de plus que sur les deux iPhone 15 qui ouvrent la gamme actuelle.

L’iPhone 15 Pro et ses 8 Go de RAM sera-t-il bientôt trop juste pour toutes les fonctions liées à l’IA qu’Apple compte ajouter à iOS ? Image iGeneration.

Si la rumeur se confirme, Apple donnerait en quelque sorte raison à Google, qui affirmait récemment que 8 Go ne suffisaient pas pour l’intelligence artificielle locale. Apple travaille toutefois à caser les modèles de langage dans moins de mémoire vive et on peut imaginer que l’entreprise présente des nouveautés qui fonctionne même sur les modèles actuels et vieux de quelques années, équipés de relativement peu de RAM. Les modèles « Pro » sont à 6 Go depuis les 12, et les versions de base ne sont passés à cette valeur que depuis les 14.

Malgré tout, Apple anticipe peut-être des besoins croissants en matière d’intelligence artificielle et avec eux, la quantité de mémoire vive embarquée devrait augmenter également. D’où ce passage à 12 Go, anticipé pour 2025 par l’analyste. Espérons que les Mac dépassent enfin le cap des 8 Go de base d’ici là, ce serait vraiment humiliant si un iPhone faisait mieux…

Dans la même note, Jeff Pu indique aussi que la Dynamic Island serait plus étroite avec cette génération, mais uniquement sur l’iPhone 17 Pro Max. La version Pro de plus petite taille garderait la même taille qu’actuellement et depuis l’introduction de cette île dynamique avec les iPhone 14 Pro.

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L'iPhone 17 Plus pourrait être nettement plus petit que ses prédécesseurs

Nicolas Furno |

Ross Young, l’analyste spécialisé dans les écrans, persiste et signe sur une rumeur qu’il avait lui-même lancée le mois dernier. L’iPhone 17 Plus ne serait plus aussi grand que ses prédécesseurs et il pourrait même être nettement plus petit. Dans une note partagée à ses abonnés payants sur X, l’analyste suggère que la dalle pourrait passer de 6,7 pouces comme sur l’actuel iPhone 15 Plus et probablement son successeur attendu à l’automne, à 6,55 pouces sur le 17 Plus attendu en 2025.

Sur un iPhone 17 Plus, ce chat tout mignon serait affiché plus petit, un scandale. Image iGeneration.

Ce serait un changement significatif d’une génération à l’autre et sans doute un signe de plus qu’Apple souhaiterait davantage différencier ses quatre iPhone. S’agit-il d’un changement de stratégie face à des ventes que l’on dit moyennes depuis le lancement de la gamme des iPhone « Plus » ? Ce serait en tout cas une bonne manière de mieux distinguer un iPhone Plus du modèle Pro Max de la même année, sachant que les deux étaient physiquement identiques jusque-là. Mais alors, pourquoi ne pas reproduire la même stratégie pour l’iPhone de base, qui lui resterait d’après les rumeurs sur la même dalle que l’iPhone Pro de la même génération.

Encore beaucoup de questions dans ces rumeurs et pas de réponses, il faudra attendre la présentation officielle pour en savoir plus. Quoi qu’il en soit, cette rumeur en éclaire peut-être une autre, qui voulait que l’iPhone 16 Plus bascule sur une batterie plus petite que l’iPhone 15 Plus. Apple anticipe-t-elle le changement de taille d’écran une année plus tôt ? On aura peut-être un début de réponse début septembre, même s’il faudra attendre septembre 2025 pour avoir toutes les données.

Rumeur : l

Rumeur : l'iPhone 16 Plus pourrait perdre son meilleur argument

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L'iPhone 15 Pro Max désigné le modèle de smartphone le plus populaire au début 2024

Florian Innocente |

Les ventes d'iPhone ont affiché un coup de mou lors des derniers résultats financiers d'Apple. Cela n'a pas empêché les plus récents représentants de cette gamme de caracoler en tête des modèles les plus vendus début 2024.

Apple a annoncé il y a quelques jours une baisse annuelle des ventes d'iPhone. La faute, a-t-elle expliqué, à une comparaison défavorable des situations. L'an dernier, les iPhone 14 Pro avaient souffert de délai de production lors des fêtes, décalant par conséquent le gros des ventes de plusieurs semaines. Sans cela, les résultats de ce trimestre auraient été équivalents à ceux du début 2023.

Ce qui n'a pas empêché la nouvelle gamme de trouver son public. Il y a quelques éléments inédits dans le classement établi par Counterpoint des 10 smartphones les plus vendus dans le monde sur les trois premiers mois de 2024. Pour la première fois, ils sont tous compatibles avec la 5G. Ça ne veut pas dire que tout le monde s'en sert, mais cette norme s'est banalisée dans les configurations (lire aussi Arcep : la 5G et la consommation de données progressent toujours en France).

Ensuite, un iPhone Pro Max — le 15 en l'occurrence — domine un classement en dehors de la saison de fin d'année. Celle où Apple surfe sur les plus hautes vagues produites par le lancement de sa nouvelle gamme. La Pomme place 5 modèles à elle dans ce top 10 — tout comme il y a un an — et elle truste à nouveau les 4 premières places avec le 15 Pro Max suivi des 15, 15 Pro et 14. Le 15 Plus arrive 8e, devant le Galaxy S24.

Les 10 smartphones les plus populaires dans le monde aux 1ers trimestres 2024 (gauche) et 2023 (droite).

Cette gamme d'iPhone Pro, à forte valeur, est une bénédiction pour les ventes d'Apple. Counterpoint note que ce segment représentait 24 % des ventes d'Apple au premier trimestre 2020. Quatre ans plus tard, le cabinet estime qu'il est pèse désormais pour la moitié.

Plus généralement, ce classement témoigne de l'appétit pour des smartphones bien plus onéreux que la moyenne. Samsung a ses Galaxy S24 Ultra et S24 en 5e et 9e position, l'an dernier il n'avait logé que le S23 Ultra (6e). Les autres places sont aussi occupées par le Sud-Coréen avec des modèles plus abordables.

En résumé, Apple et Samsung se partagent toujours les 10 places. Apple garde les meilleurs emplacements et parvient à faire figurer tous ses modèles les plus récents, sans exception.

Promo : l

Promo : l'iPhone 15 Pro Max à 1 249 € (-230 €)

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Apple Japon glisse des "Pencil Pro" dans son code HTML

Florian Innocente |

Le terme d'"Apple Pencil Pro" apparaît dans le code HTML du site japonais de la Pomme. Mais il peut s'agir d'une erreur. Comme cela a été indiqué sur X par un utilisateur japonais, la page d'accueil d'Apple Japon mentionne le nom "Apple Pencil Pro" dans son code HTML. Il s'agit du texte descriptif (pour les non-voyants) du visuel conçu pour l'événement de demain. Il y a plusieurs occurrences de ce terme.



On s'attend à ce qu'Apple annonce une nouvelle version plus sophistiquée de son stylet. Au vu des caractéristiques lues dans les rumeurs, un qualificatif de Pencil "Pro" ne serait pas saugrenu. Cela irait dans le sens de ce qu'Apple fait avec plusieurs de ses gammes. Et ce genre de fuite s'est déjà produit par le passé, avec des éléments visuels de l'iPhone Xs mis en place de manière anticipée.

Cependant, lorsqu'on va sur la page japonaise dévolue à ce rendez-vous, où figure aussi ce visuel, le "Pencil Pro" est qualifié de "Pencil". Sur le site américain comme sur d'autres sites étrangers d'Apple testés, pas de "Pencil Pro" non plus.

Bug ou bourde, réponse demain.

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Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n'émuleront pas sur iPhone

Pierre Dandumont |

Nous en avons déjà parlé, l'émulateur Dolphin ne verra a priori pas le jour officiellement sur les appareils d'Apple. La raison principale, c'est qu'Apple interdit aux développeurs d'employer la compilation à la volée pour les applications iOS, pour des raisons de sécurité. Et les développeurs de Dolphin donnent quelques détails.

Pour bien comprendre le problème, un peu de théorie : le principe de base d'un émulateur est de simuler un ordinateur (au sens large) avec un autre ordinateur. Quand les deux appareils n'utilisent pas le même jeu d'instructions, il faut donc convertir les instructions à exécuter du jeu d'instructions de l'appareil à émuler vers celui de l'appareil qui émule. Et si vous ne savez pas ce qu'est un jeu d'instructions, il s'agit simplement de la liste des différentes « commandes » qu'un processeur peut exécuter et elles diffèrent selon le type de CPU.

Dans le cas de Dolphin, c'est assez simple : les consoles émulées — GameCube et Wii — emploient des processeurs PowerPC 32 bits (les mêmes G3 que les anciens Mac) et les appareils iOS des processeurs ARM 64 bits. Un émulateur basique va simplement prendre les instructions une à une, les convertir d'un jeu d'instructions à un autre et les exécuter. Il s'agit d'une technique simple mais lente : pour chaque instruction à exécuter, l'émulateur doit effectuer plusieurs tâches. Dans les faits, c'est une solution efficace si vous avez un ordre de grandeur important entre l'appareil à émuler et celui qui émule. Dans le cas d'une NES, pour rester chez Nintendo, le CPU est une variante de 6502 (un CPU 8 bits) qui tourne à un peu moins de 2 MHz. Pour le GameCube ou la Wii, c'est différent : le PowerPC 750 (G3) est performant et atteint des fréquences de l'ordre de 500 MHz (486 MHz dans le GameCube, 729 MHz dans la Wii), ce qui est finalement assez proche de la puce d'un iPhone (2 à 3 GHz).

La solution de la compilation à la volée (Just-In-Time compilation, employée par Rosetta 2, d'ailleurs) règle en partie le problème : le code est converti à la volée mais mis en cache, pour éviter de recommencer les mêmes tâches encore et encore. Le problème de cette solution, c'est que l'émulateur génère donc du code exécutable qui n'a pas pu être vérifié par Apple, ce qui pose de nombreux soucis de sécurité. Dans la pratique, une seule catégorie d'application peut effectuer de la compilation à la volée : les navigateurs qui exécutent du JavaScript (sans cette solution, le code est très lent).

Ci-JIT l’espoir de voir l’émulateur Dolphin porté sur iPhone

Ci-JIT l’espoir de voir l’émulateur Dolphin porté sur iPhone

Le cas Dolphin

Les développeurs de Dolphin détaillent un peu les différentes voies possibles… et pourquoi elles sont probablement irréalistes. Premièrement, ils peuvent évidemment tenter de passer entre les mailles du filet en se présentant comme une navigateur ou tentant d'avoir le blanc-seing d'Apple, ce qui est peu probable. Mais ils expliquent que de toute façon, les contraintes imposées dans les navigateurs pour le code en question ne sont pas envisageables pour un émulateur comme Dolphin sans de grosses modifications.

Deuxièmement, ils expliquent que l'idée de certains, qui est de proposer une version qui fonctionne dans un navigateur, est irréaliste même si pas impossible. Le principal problème, c'est que Dolphin n'est pas écrit en JavaScript et vise essentiellement des API graphiques modernes, comme OpenGL, Vulkan ou en partie Metal. Réécrire le code de Dolphin pour qu'il s'exécute en JavaScript et vise une API comme WebGL n'est pas impossible, mais ce n'est pas dans les plans des développeurs. Et c'est surtout un travail de grande ampleur.

Enfin, ils expliquent aussi pourquoi ils ne peuvent pas « précompiler » les applications pour les exécuter nativement. La première raison, qu'ils n'évoquent pas directement, est évidente : effectuer la compilation du code en amont mais sur l'appareil pose exactement le même problème de sécurité. Ils ne peuvent pas effectuer la compilation sur l'iPhone lui-même et l'effectuer en dehors de l'appareil (par exemple sur des serveurs) n'est pas envisageable pour les jeux. En effet, les développeurs ne peuvent évidemment pas distribuer cette version précompilée, étant donné qu'ils ne possèdent pas les droits sur le code.

Émulation légale : ce qu’il faut savoir sur les émulateurs et les ROM

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Mais ils expliquent que le problème est plus compliqué : il n'est tout simplement pas toujours possible de convertir le code en amont, parce que les jeux des différentes consoles peuvent s'automodifier. L'exemple donné est simple : certains titres stockent des données compressées sur le disque, qui sont décompressées au lancement. Un programme qui tenterait de convertir le code ne pourrait donc pas effectuer cette tâche. Enfin, certains programmes effectuent de la compilation à la volée sur les consoles, ce qui est évidemment un problème. Typiquement, et ça devient un peu compliqué, Nintendo a distribué des émulateurs de vieilles consoles sur la Wii, qui effectuent de la compilation à la volée pour s'exécuter. Et donc Dolphin peut émuler un émulateur qui émule une Nintendo 64.

C'est un problème qui a par ailleurs posé des problèmes à Apple avec Rosetta 2 : si la compilation à la volée en amont fonctionne assez bien avec de nombreuses applications, elle posait de nombreux soucis avec les navigateurs qui exécutent du JavaScript. En effet, dans ce cas de figure, Apple n'avait pas d'autres choix que d'interpréter le code, bien plus lentement.

Dans tous les cas, vous l'avez compris, si l'arrivée de Dolphin sur l'App Store ou dans un Store alternatif n'est pas totalement impossible, c'est très mal parti. Et les développeurs, rappelons-le, se refusent à distribuer une version sans compilation à la volée, tant les performances sont faibles.

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Un clin d'œil au prochain Pencil sur apple.com

Florian Innocente |

À 24h de son événement iPad, Apple a ajouté une petite animation interactive sur sa page d'accueil. Le logo de la Pomme s'efface au passage du doigt sur l'écran d'un iPhone ou de la souris sur l'ordinateur (le premier cas marche plus sûrement que le second).

On peut y voir un clin d'œil appuyé à l'arrivée possible d'un nouveau Pencil. Celui-ci serait doté d'une zone sensible à la pression sur son cylindre, un geste auquel on pourra attacher une action. Pourquoi pas la fonction gomme…

Apple se contenterait d

Apple se contenterait d'un keynote petit format pour présenter ses nouveaux iPad

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