Brushes, la petite application pour iPhone de dessin utilisée pour la couverture du célèbre magazine culturel The New Yorker aura profité de la publicité faite à cette réalisation.
Son développeur, Steve Sprang, a observé un brusque pic de ventes de l'ordre de 2700 exemplaires sur une seule journée alors qu'habituellement ce logiciel se vend à raison de 60 à 70 unités par jour. À ce jour, ce développeur de 32 ans qui travaille à temps partiel dans un café a vendu environ 40 000 exemplaires de Brushes (vendu en temps normal 4,99$) soit autour de 20 000 $ (sans la ponction de 30% d'Apple).
Steve Sprang était jusqu'en mars 2008 développeur justement chez Apple, dans l'équipe de Keynote. Il a quitté l'entreprise pour tenter de vivre de développements en indépendant, et à l'entendre, il y a trouvé un équilibre financier.
À quand un iPhone permettant de faire de la vidéoconférence avec une version spéciale d'iChat ? Si vous en rêvez, autant vous le dire d'emblée, il vous faudra faire preuve de patience, apparemment ce n'est pas pour tout de suite…
Si l'on prend en compte les spécifications d'iChat, il faut une bande passante de 100 kbps pour faire de la vidéoconférence 160*120. Si en téléchargement, cela ne pose pas de problème, en téléversement, c'est déjà plus juste.
Et en 160*120, le rendu en plein écran ne serait pas terrible terrible. Autant une telle fonctionnalité pourrait donner des résultats en Wi-Fi, autant en 3G+, le résultat semble plus qu'incertain. Autre problématique : il faudrait sans doute que le smartphone d'Apple gagne en muscle. Pour des vidéo-conférences en 320*240, iChat nécessite au minimum un Power Mac G5.
Bref, comme 9to5Mac, on serait surpris si un iChat AV pour iPhone arrivait dès cette année, mais on adorerait se tromper.
Lors de ses journées développeurs Google a un peu levé le voile sur ce qu'amènera la prochaine version 2.0 d'Android, nom de code "Donut". Quelques fonctions ont été mises en avant (à partir de 3:30 min dans la vidéo). Parmi elles le principe de la recherche globale comme sur webOS de Palm et iPhone OS 3.
Le moteur de recherche d'Android lance ses requêtes auprès de toutes les applications enfermant des contenus, mais évidemment aussi, Google oblige, vers Internet. Ce moteur gardera aussi en mémoire les actions effectuées à partir des réponses trouvées afin de présenter à nouveau ces informations lorsqu'on le relance. L'idée étant que ce moteur apprenne un peu des habitudes de son utilisateur.
Une nouvelle interface de programmation est offerte aux développeurs afin qu'ils puissent doter leurs logiciels d'une fonction de lecture vocale. Démonstration a été faite d'une application de traduction de texte, inspirée de celle offerte par Google sur le web, où la phrase tapée est prononcée dans la langue de son choix.
Ensuite, et à titre expérimental, a été présentée une fonction de "gestures". Lorsqu'on est face à une longue liste (de contacts, de morceaux de musique, etc), il suffit de dessiner une lettre à l'écran pour accéder directement aux éléments concernés. Un système qui parait assez pratique en regard de la colonne alphabétique dans le carnet d'adresses de l'iPhone ou de son champ de recherche.
4900 applications Android
Google a aussi livré quelques chiffres à propos d'Android qui fête son septième mois et sa troisième mouture. 4900 applications sont téléchargeables sur l'Android Market (après bientôt un an l'App Store en compte 42800). 10 opérateurs dans 12 pays ont mis l'OS à leur catalogue. 18 ou 20 smartphones provenant de 8 ou 9 constructeurs pourraient arriver cette année avec Android, a affirmé le responsable de cette plateforme chez Google, Andy Rubin. L'Europe et les États-Unis seraient à l'avant-garde de ce mouvement.
Trois types de Google Phone
Trois formules sont disponibles pour l'utilisation d'Android. La première, gratuite, voit l'OS dépourvu des applications de Google telles que Gmail et Calendar. Charge au fabricant de composer son menu applicatif avec celles existantes. Une seconde formule voit un accord signé avec Google pour utiliser ses logiciels. De l'ordre de 12 ou 14 des prochains mobiles Android suivraient ce schéma. Enfin est proposée une formule "Google Experience" avec la présence du logo du moteur de recherche sur l'appareil et un accès intégral à tous les logiciels proposés sur l'Android Marketplace. Le dernier quart environ des mobiles prévus adopterait cette formule.
Les utilisateurs d'iPhone surfent énormément avec leur téléphone portable. Pour preuve, ce tableau effectué par la régie publicitaire qui AdMob qui croise la part de marché de chaque smartphone au niveau mondial avec ses statistiques au niveau de la publicité sur l'internet mobile.
L'exemple le plus saisissant est celui d'Apple, qui avec seulement 8 % de part de marché au niveau mondial, atteint un score cinq fois plus élevé chez AdMob. 43 % des messages publicitaires délivrés par AdMob sont affichés sur le smartphone d'Apple.
Toutes les autres plates-formes à l'exception d'Android et de Palm ont une part de marché qui est supérieure à leur part d'utilisation respective sur le web. Les deux cas les plus frappants sont sans doute RIM et Windows Mobile.
Afin de continuer sa conquête du marché des smartphones, Apple pourrait segmenter davantage son offre.
RBC Capital Markets (RBC) pense que l'iPhone 3G, tel que nous le connaissons, pourrait légèrement évoluer et être vendu aux États-Unis pour 99 $. Deux modèles Pro viendraient compléter la gamme : tous deux disposeraient d'un processeur plus puissant (600 MHz), d'un APN de meilleure qualité et d'une puce compatible HSUPA. L'iPhone Pro coûterait 199 $ en version 16 Go et 299 $ e 32 Go. Le cabinet d'analyste n'exclut pas également un modèle spécialement conçu pour le marché chinois qui serait dépourvu de la 3G.
Toujours afin de gagner du terrain, Apple pourrait généraliser sa stratégie mise en place à l'occasion du lancement de l'iPhone 3G, à savoir ne pas reconduire les contrats d'exclusivité qu'elle a avec les opérateurs dans certains pays. C'est notamment le cas en Angleterre où O2 se serait fait à cette idée et pour compenser cette "perte" aurait obtenu l'exclusivité sur le Palm Pre.
Spotify le service de streaming de musique (voir l'article Le jukebox Spotify accessible sans invitation) ne paraît plus très loin d'une sortie sur les smartphones. Une démo en a été faite sur Android à l'occasion des journées développeurs Google. Et Spotify de préciser que d'autres plateformes mobiles auront elles aussi leurs versions. Aucun nom n'est cité mais il y a avait déjà eu une rumeur doublée d'une vidéo à propos de l'iPhone.
Dans cette démo Android on relève au moins deux fonctions intéressantes, celle d'abord d'une synchronisation instantannée de listes de lecture entre la version Mac (ou PC) de Spotify et celle tournant sur le mobile. Ensuite, la mise en cache certains morceaux dans l'hypothèse où l'on serait temporairement privé de connexion réseau.
La question de la gestion des morceaux de musiques sur le Palm Pre a trouvé sa réponse : iTunes. Le smartphone de Palm serait en effet capable comme l'explique Fortune d'être reconnu par iTunes comme l'est un iPod.
Seule différence avec un baladeur Apple, le Pre ne gère pas les morceaux protégés avec la DRM d'Apple. Mais puisque celle-ci a disparu de l'iTunes Store (hors contenus vidéo) la gêne est assez relative.
Palm, dont le directeur technique est justement l'ancien patron de la division iPod, semble avoir intégré à son appareil tout le nécessaire logiciel pour entrer sans frapper dans le jukebox d'Apple. À voir si cette dernière y verra quelque chose à redire.
Jusqu'à présent Palm s'était borné à expliquer que le transfert de musique devrait se faire manuellement par glisser-déposer.
