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L’Inde souhaiterait connaître en permanence la position des citoyens dans son pays en espionnant leur smartphone

Greg Onizuka

samedi 06 décembre à 22:45

Ailleurs

Depuis quelques temps, certains pays semblent dériver progressivement vers une surveillance accrue de leurs citoyens. Si l’idée ne paraît pas étonnante en Chine, ou encore en Russie où le Rozkomnadzor à récemment décidé de bloquer FaceTime, c’est plus surprenant venant d’autres comme le Royaume-Uni et ses envies de fouiller dans les données privées stockées sur les serveurs type iCloud. Pour continuer cette série, l’Inde se joint à la fête avec une demande à la fois très intrusive, et provoquant une levée de boucliers de tous les constructeurs dont Apple.

Tim Cook et Narendra Modi en avril 2023. Image Apple.

C’est AppleInsider qui rapporte la nouvelle, et la réaction des intéressés : l’Inde souhaiterait imposer aux constructeurs de smartphone une géolocalisation précise par GPS toujours activée, afin de pouvoir surveiller les allées et venues de chaque personne présente sur son territoire.

Dans un premier temps, le gouvernement de Narendra Modi a imposé aux fabricants tels Apple ou Samsung d’intégrer obligatoirement un module A-GPS dans chaque smartphone vendu. Jusque là, rien de bien particulier, d’autant que quasi toute la production mondiale contient déjà un tel module.

Là où la demande dérive c’est qu’une fois cette étape franchie, la Cellular Operators Association of India (COAI, regroupant les opérateurs mobiles du pays), très liée au gouvernement sur le domaine de la sécurité nationale, propose maintenant de forcer les smartphones de tout le pays à garder en permanence la position précise A-GPS allumée, afin de connaître les mouvements de chaque citoyen. L’India Cellular and Electronics Association (ICEA), regroupant les constructeurs de smartphones, voit la demande d’un très mauvais œil, et pour cause.

Dans un premier temps, sur le terrain pratique, laisser le module A-GPS allumé en permanence aurait un impact direct sur l’autonomie de la batterie : aucun téléphone actuel ne vérifie en permanence sa position précise, et pour cause, l’autonomie fondrait comme neige au soleil. Il suffit de voir combien de temps dure une batterie avec une app GPS allumée en permanence pour se rendre à l’évidence.

Plus grave encore est l’impact sur la vie privée. Si les citoyens lambda peuvent déjà trouver désagréable d’être traqués en permanence par leur smartphone, cette idée même pose des problèmes de sécurité pour de nombreux cas : militaires, juges, journalistes ou encore lanceurs d’alerte (liste non exhaustive) pourraient se retrouver en danger si leur position était connue en permanence, et consultable à loisir.

Les intentions des parties appelant à cette surveillance ne font aucun mystère, d’autant plus quand on entre dans les détails : la COAI souhaiterait que cette surveillance se fasse en toute discrétion, là où les fabricants de smartphones souhaitent que le message « Carrier is trying to access your location » (Votre opérateur tente d’accéder à votre localisation) reste une obligation en cas de consultation de la position d’un smartphone.

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse 🆕

Quoi qu’il en soit, il semble que la décision finale attendra quelques semaines, voire quelques mois : le ministère de l’intérieur local devait réunir tous les constructeurs de smartphones ce vendredi, mais la réunion a été repoussée sans raison apparente. Le sujet s’accumulant avec les velléités d’installation d’une app de sécurité sur les smartphones des citoyens du pays qui a beaucoup fait parler d’elle en Inde, le gouvernement attendra peut-être que la situation médiatique se calme avant de revenir à la charge ?

Promos : des AirPods 4 à 84 € et le pack de 4 AirTags à 65 € ! Des prix inédits en France

Christophe Laporte

vendredi 05 décembre à 21:38

Accessoires

Cdiscount multiplie les remises agressives en ce début de mois, et certains produits Apple atteignent des niveaux de prix jamais vus. AirPods 4, AirPods Pro 3, AirTags, Magic Mouse et même MacBook Air : en combinant deux codes coupon, les économies deviennent spectaculaires.

Des AirPods 4 à 84 € et les AirPods Pro 2 à 184 €

Les AirPods 4 sont proposés à un prix jamais vu en France. Sur Cdiscount, on peut acquérir les écouteurs d’Apple pour seulement 84 €. Par rapport au prix affiché sur l’Apple Store, cela représente une remise de 65 €. Une sacrée ristourne.

Pour obtenir les écouteurs à ce tarif, il faut saisir deux codes lors de la commande : CARLIFLY15, qui réduit la facture de 15 €, puis HELLO10, qui retranche encore 10 €. En théorie, ce dernier est réservé aux nouveaux clients, mais nous avons pu l’utiliser sur un compte dont la dernière commande remontait à 2021.

La promotion fonctionne également sur le modèle haut de gamme doté de la réduction de bruit. En cumulant les mêmes codes, les AirPods 4 ANC tombent à 144 €. Les AirPods Pro 2 et 3 sont eux aussi concernés : ils reviennent respectivement à 184 € et 224 € une fois les deux coupons appliqués.

Le pack de 4 AirTags à 65 € !

Les codes ne se limitent pas aux écouteurs. Cdiscount est déjà bien placé sur les AirTags, mais avec ces deux réductions, le pack de quatre passe à un peu moins de 65 €. C’est tout simplement inédit.

La Magic Mouse à 55 € en blanc et à 65 € en noir

Autre produit Apple bien positionné chez Cdiscount : la Magic Mouse, vendue 65 €. Ici, seul le code HELLO10 fonctionne, ce qui permet d’obtenir la souris pour 55 €. Pour la version noire, affichée à 88 €, les deux coupons sont acceptés et le prix chute à 64 €. Une excellente affaire.

Enfin, Cdiscount se montre compétitif sur le MacBook Air. Le modèle M2 avec 16 Go de RAM est proposé à 798 € et tombe à 773 € une fois les codes appliqués. Même chose pour le MacBook Air M4 : il passe de 899 € à 874 € grâce à ces deux réductions.

Intel pourrait produire les puces A22 des iPhone de 2028

Greg Onizuka

vendredi 05 décembre à 20:31

iPhone

Il y a quelques jours, des rumeurs arrivaient indiquant qu’Apple pourrait faire appel à Intel pour fabriquer une partie de ses puces Mx dans les années à venir. Surprise, selon Jeff Pu relayé par MacRumors, le deal pourrait aussi porter sur les iPhone, gâteau autrement plus grand !

De quoi redonner le sourire aux Intel bunnies ? Image Intel.

Jusqu’à présent, les SoC Ax intégrés dans les iPhone sont en quasi totalité produits par TSMC. Mais ça n’a pas toujours été le cas, bien que le fondeur soit en situation de presque monopole sur la production depuis 2010 : avant, c’était Samsung qui s’occupait des systèmes sur puce intégrés par Apple, jusqu’à l’A4 où le taïwanais a pris les rênes.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Intel, d’ailleurs, a totalement raté le coche : au moment du premier iPhone, Steve Jobs avait pourtant proposé à Intel de produire le SoC qui serait destiné au smartphone d’Apple, mais Paul Otellini, CEO du fondeur à l’époque, avait décliné l’offre, estimant que les quantités vendues seraient bien trop faibles pour être intéressantes et qu’Apple demandait un prix bien trop bas. La suite de l’histoire, on la connait...

Intel pourrait donc enfin participer à la production du SoC de l’iPhone, près de 20 ans plus tard : Jeff Pu estime que le fondeur serait impliqué dans la production du A22 qui équiperait les iPhone de 2028. Ces puces utiliseraient alors le process Intel 14A.

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d'Intel, façon LEGO

Si le fondeur de Santa Clara pourrait donc récupérer une partie de la production des puces d’iPhone, Jeff Pu est cependant clair sur un point : Intel n’aurait absolument aucun rôle dans la conception de la puce, se bornant strictement au rôle de fabricant suivant les instructions d’Apple, et encore pour une partie de la production seulement.

Quoi qu’il en soit, il est amusant de voir Intel revenir dans le domaine, mais en tant que simple fondeur. Il est loin le temps de l’arrogant n°1 des CPU...

Apple fait son show en Corée pour montrer des jeux vidéo

Pierre Dandumont

vendredi 05 décembre à 17:10

App Store

Depuis quelques années, à chaque keynote, Apple montre des jeux à gros budgets (ce qu'on appelle des AAA) qui ont été portés sur Mac ou iPhone. Et même si les ventes ne semblent pas nécessairement suivre, la société continue à pousser ce sujet. Il y a quelques jours, Apple a par exemple organisé un « Apple Game Showcase » à Séoul, en Corée du Sud.

Des jeux présentés dans un salon. Image Seoul Shinmun.

La marque montrait des iPhone, des iPad et des Mac, en partenariat avec des développeurs locaux. On pouvait voir Netmarble (spécialisé dans les jeux mobiles, notamment sous licence), Devsisters (CookieRun), Com2uS (la série Summoners War), Krafton — PUBG: Battlegrounds, inZOI, Hi-Fi Rush, etc. — ou NCSoft.

Les développeurs présents ont notamment expliqué que les appareils d'Apple avaient l'avantage d'être très stables dans le temps (une des nouveautés de l'iPhone 17 Pro avec sa chambre à vapeur). Ceux à l'origine de inZOI, une sorte de Sims avec des graphismes de très bonne qualité, expliquaient aussi que l'iMac ou le Mac mini offrent d'excellentes performances.

Apple améliore peu à peu ses puces

Si nous mettons de côté les problèmes ergonomiques (qui peuvent être réglés avec des manettes) et financiers — un iPhone 17 Pro est plus cher que plusieurs PlayStation 5 —, les différentes évolutions des puces Apple vont dans le bon sens. La marque a ajouté le ray tracing, des optimisations pour les jeux vidéo, des unités pour l'IA qui permettent d'améliorer la qualité de l'image, etc. Et un iPhone moderne est aussi rapide qu'une puce M1… et que certains GPU d'entrée de gamme.

inZOI. Image Seoul Shinmun.

Le principal problème actuel, dans un sens, est toujours le choix d'imposer Metal… et uniquement Metal. Car même s'il existe des solutions libres pour adapter les jeux pensés pour Windows (et DirectX 12), il y a un gros problème : elles reposent généralement sur Vulkan, l'API qui a succédé à OpenGL. Et Apple n'a malheureusement pas décidé de proposer une compatibilité avec cette API.

Mais peut-être que l'arrivée du Steam Frame, un casque de réalité virtuelle autonome, va permettre de changer les choses. Valve affirme que son casque équipé d'un système sur puce ARM (un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3) peut exécuter des jeux PC et il est donc possible que les couches d'émulation de Valve se retrouvent un jour dans nos appareils.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars 🆕

Nicolas Furno

vendredi 05 décembre à 13:32

Services

Mise à jour le 05 décembre 2025 à 13h28

Ce n’était pas une question de jours, mais d’heures ! Netflix va acquérir Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars, comme l’entreprise l’a annoncé sur son site. Les deux entreprises ont trouvé un accord pour une acquisition sur la base de 27,75 $ par action Warner Bros. Discovery, à hauteur de 23,25 $ en argent et 4,5 $ en actions Netflix. L’acquisition n’aura pas lieu avant la vente de la partie télévision en direct, qui doit se faire au troisième trimestre 2026. Autrement dit, l’opération ne sera pas finalisée avant la fin de l’année prochaine, sous réserve que le nouvel acquéreur obtienne les opérations nécessaires.

Image Netflix.

Dans son communiqué de presse, Netflix tente de rassurer Hollywood en promettant de maintenir les activités de Warner Bros., y compris les sorties de ses films au cinéma. La collection de films et séries de Netflix sera enrichie par ceux de Warner Bros., y compris le prestigieux catalogue de HBO. Le service de streaming ajoute que sa capacité à produire des contenus sur le sol américain sera plus grande encore, grâce à l’achat des studios de Warner Bros. Reste à savoir si ce sera suffisant pour rassurer le monde du cinéma américain… et plus encore, les autorités en charge du respect de la concurrence, qui scruteront probablement ce nouvel acteur de très près.

Ted Sarandos, co-CEO de Netflix, insiste sur les contenus avant tout et met en avant ce qui s’annonce comme un impressionnant catalogue de films et séries :

Notre mission a toujours été de divertir le monde. En combinant l’incroyable catalogue de séries et de films de Warner Bros — des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux succès plus récents comme Harry Potter et Friends — avec nos titres qui façonnent la culture, tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous pourrons le faire encore mieux. Ensemble, nous pouvons offrir davantage de ce que le public aime et contribuer à définir le prochain siècle de narration.

Même son de cloche pour son homologue chez Warner Bros. Discovery. David Zaslav évoque les contenus, rien que les contenus :

L’annonce d’aujourd’hui réunit deux des plus grandes entreprises de narration au monde pour offrir à encore plus de personnes les contenus qu’elles aiment le plus regarder. Depuis plus d’un siècle, Warner Bros. émerveille les publics, capte l’attention du monde et façonne notre culture. En nous associant à Netflix, nous garantirons que les histoires les plus marquantes au monde continueront d’être appréciées, partout et pour les générations à venir.


Article original

Warner Bros. est à vendre et d’après les dernières rumeurs, Netflix pourrait bien être l’heureux acquéreur. Bloomberg puis Variety ont indiqué tout à tour que les négociations seraient entrées dans une nouvelle phase, avec des échanges exclusifs entre les deux entreprises. Le numéro un du streaming voudrait récupérer le célèbre studio Warner Bros. et surtout son immense catalogue et toutes les juteuses licences associées, ainsi que le service concurrent HBO Max et surtout l’impressionnante collection de séries HBO. Ce serait la plus grosse acquisition de l’histoire de Netflix et la naissance d’un géant de l’industrie, ce qui pourrait d’ailleurs faire tiquer les autorités autour de la question de la concurrence.

Image iGeneration.

C’est d’ailleurs probablement ce qui a permis à Netflix de sortir du lot face à ses concurrents, parmi lesquels on aurait compté Apple à une époque si l’on en croit des rumeurs. D’après Bloomberg, le service de streaming aurait proposé cinq milliards de dollars à Warner Bros., même si les autorités compétentes bloquent l’opération. La somme proposée si l’acquisition peut se faire n’est pas encore connue, mais pour vous donner une idée, la valorisation boursière de Warner Bros. était estimée à 60 milliards de dollars avant la vente en cours. L’acheteur aurait largement de quoi payer, puisque la capitalisation de Netflix dépasse aujourd’hui les 437 milliards de dollars.

Le service de streaming ne serait pas intéressé par tout ce qui concerne la télévision traditionnelle, si bien que toutes les chaînes qui appartiennent à Warner Bros. (CNN, TBS…) seraient vendues à part à une autre entreprise. Peut-être Paramount, qui était l’autre acteur le plus engagé dans les négociations et qui a même accusé son concurrent en début de semaine de faire jouer des relations personnelles pour obtenir les faveurs de Warner Bros. Dans l’équation, il faut aussi tenir compte de l’administration américaine, qui sera probablement plus favorable à un Paramount dirigé par David Ellison, proche de Trump, qu’à un Netflix régulièrement critiqué pour ses positions plus modernes.

Au-delà de la politique, Netflix deviendrait d’un seul coup l’un des plus gros acteurs à Hollywood et des inquiétudes apparaissent déjà dans le milieu. Est-ce que le nouveau propriétaire compte toujours sortir les films gérés par Warner Bros. dans les salles de cinéma ? Le manque de concurrence inquiéterait aussi tous les professionnels du milieu, scénaristes, producteurs et même acteurs. Bref, c’est loin d’être gagné, mais les deux rumeurs concordantes du jour semblent indiquer que Netflix pourrait emporter la bataille.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Bloomberg suggère qu’une annonce pourrait être faite dans les prochains jours, alors on en saura peut-être plus très rapidement.