Depuis la valse des taxes d’importation lancée par le gouvernement américain, le fait qu’Apple souhaite diversifier la provenance de ses appareils n’est plus tellement un secret... mais la pomme cherche tout de même à garder quelques idées cachées, comme le rapporte AppleInsider.
Foxconn au Brésil. Image Foxconn.
Si l’entreprise a déjà une chaîne d’assemblage d’iPhone 13, 14 et 15 au pays d’Ayrton Senna, et devrait débuter la fabrication d’iPhone 16, jusqu’à présent la production a été réservée au pays.
Cependant, de nombreux médias locaux font état d’un agrandissement de la chaîne de production de Foxconn à Jundiaì, au sud-est du pays. Une expansion qui ne colle pas avec une demande plus importante au niveau local, et laisse donc présager une fabrication à destination des USA, le Brésil s’étant vu octroyer des droits de douane bien plus raisonnables que la Chine.
Apple pourrait aussi en profiter pour y installer une production d’iPhone 16 Pro et Pro Max, si la montée en régime des chaînes dédiées aux modèles de base se passe bien. Pour le moment, l'entreprise a indiqué ne pas avoir changé de plans concernant sa production, bien que les médias locaux aient tous constaté l'agrandissement de la chaîne d'assemblage.
Le prix de l'iPhone 16 s'est cassé la figure chez Amazon Italie qui le propose à 751,53 €, c'est le seuil le plus bas depuis son lancement. Toutes les couleurs sauf une sont à ce tarif inédit.
Comparaison entre l'iPhone 16 Plus rose et les iPhone 16 sarcelle et outremer. Image iGeneration.
Les 759 € indiqués sur la page du produit sont réduits de quelques euros une fois la TVA abaissée et les frais de port calculés. La livraison est possible entre lundi et mercredi prochain. Amazon France fait aussi une promotion sur ce modèle mais il faut débourser actuellement 866 € au lieu des 969 € de l'Apple Store.
Quel que soit le prix auquel on se réfère, c'est une remise significative. L'iPhone 16 n'a guère de gros défauts, il a gagné un bouton Action pour associer à une app, un raccourci ou une fonction et il dispose du bouton de commande de l'appareil photo, comme sur les Pro.
Google Maps généralise une nouveauté ancienne, mais remaniée récemment, en la proposant aussi sur l’écran du tableau de bord contrôlé par CarPlay. Si vous n’aimez pas la flèche bleue qui affiche votre position par défaut, le service permet d’opter pour une voiture, avec depuis peu plusieurs options pour ajuster le format ou la couleur. Jusque-là, la version CarPlay de l’app n’affichait pas cette icône personnalisée, un oubli que le géant de la recherche vient enfin corriger, comme le souligne 9To5 Google en précisant que cela concerne aussi Android Auto.
Une voiture personnalisée dans CarPlay. Image 9To5 Google.
Que vous utilisiez l’un ou l’autre, Google Maps respectera désormais votre choix d’icône, sur l’écran du smartphone comme sur celui de la voiture reliée au smartphone. C’est purement esthétique, il n’y a aucune différence fonctionnelle par rapport à la pointe de flèche bleue d’origine. Mais enfin, si vous aviez choisi un SUV violet ou bien une sportive jaune dans l’app, vous serez heureux de savoir que l’icône sera désormais bien visible sur CarPlay.
Si vous n’avez pas choisi d’icône personnalisée, sachez que vous devrez le faire depuis votre smartphone, en accédant aux réglages de trajet. Cela se fait par le biais d’une icône dédiée affichée lors de la recherche d’un itinéraire et avant de le lancer (à côté du menu de partage). Parmi toutes les options proposées, la dernière est dédiée à l’icône du véhicule. Vous aurez alors le choix entre six formats de voiture et huit couleurs différents, quel luxe !
La personnalisation de l’icône de position se fait sur le smartphone avant de lancer un itinéraire. Image iGeneration.
Matter, le standard de la domotique, reçoit une mise à jour… mineure, une première dans son développement. Alors que l’on attendait une version 1.5 au printemps 2025, c’est la version 1.4.1 qui a finalement été diffusée par la CSA, l’alliance en charge de son développement. Au programme et comme promis en début d’année, trois changements plus mineurs, mais qui restent intéressants malgré tout, pour simplifier la connexion initiale des appareils connectés.
Le code QR placé sur la base permet de connecter cette ampoule Matter. Image iGeneration.
La connexion d’un appareil Matter se fera toujours à l’aide d’un code QR, héritage de ses fondations fournies par HomeKit puisque c’est le dispositif qu’Apple avait imaginé pour sa propre domotique. La première nouveauté de la mise à jour permet de connecter plusieurs appareils connectés avec un seul code QR. L’objectif est de simplifier l’utilisation d’un pack d’accessoires, par exemple plusieurs prises connectées ou ampoules vendues ensemble. L’utilisateur pourra scanner un seul code QR pour les connecter toutes d’un coup, alors qu’il fallait jusque-là le faire appareil par appareil.
En plus du code QR, un fabricant pourra aussi opter pour l’intégration d’un tag NFC dans son produit connecté. Avec Matter 1.4.1, ce tag pourra être scanné par un smartphone pour ajouter l’appareil à sa domotique, avec les mêmes fonctionnalités que le code QR et plusieurs avantages pratiques. D’une part, le code n’est pas toujours visible : sur une ampoule connectée, il est souvent affiché sur le culot et une fois en place, le code peut être difficile d’accès. D’autre part, l’étiquette avec le code peut se perdre ou devenir illisible pour un accessoire destiné à l’extérieur, alors que la puce NFC ne quittera jamais l’accessoire. La CSA précise bien que la puce NFC sera un complément optionnel au code QR, qui restera lui bien obligatoire sur tous les appareils certifiés Matter.
Que l’on utilise le code QR ou une puce NFC, le processus de connexion a aussi été revu avec la version 1.4.1 à travers ce que l’alliance nomme ESF, pour Enhanced Setup Flow (processus de configuration amélioré). Cette fois, c’est une nouveauté qui intéressera surtout les fabricants, qui pourront afficher des conditions d’utilisation dans le processus initial de connexion de leurs produits. Jusque-là, les produits qui nécessitaient une autorisation explicite de leurs utilisateurs, en particulier dans le cadre du RGPD européen, forçaient un passage par une app fournie par le fabricant. Avec l’ESF, on pourra éviter l’app tierce et tout faire directement dans Maison, Home Assistant ou toute autre app compatible avec le standard.
Comme toujours, il faudra maintenant patienter le temps que les accessoires connectés et les écosystèmes de domotique adoptent les nouveautés. Il se passe en général plusieurs mois entre la sortie d’une mise à jour de Matter et ses premiers effets réels, et malheureusement bien plus dans l’écosystème d’Apple, puisque Maison est toujours bloquée sur une très vieille version du standard. On croise les doigts pour enfin avoir des nouvelles positives lors de la WWDC…