MEElectronics M6 : le son sans concession

Arnaud de la Grandière |

MEElectronics se positionne sur un créneau que la concurrence lui abandonne bien volontiers : un son de qualité à un tarif très abordable.

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Sa gamme d'écouteurs intra-auriculaires M reflète assez bien ce positionnement : avec un tarif plancher à 34,99 €, le modèle haut de gamme M6 laisse pantois de par ses performances et son équipement.

Tout d'abord, il est livré avec pléthore d'accessoires : une poche de rangement rigide à fermeture éclair, dans laquelle vous trouverez pas moins de 5 paires d'embouts en silicone (petits, moyens, gros, bi-lobe et tri-lobe), un enrouleur, et un adaptateur double jack pour l'utiliser sur les systèmes audiovisuels des avions.

Certes, à moins de prendre régulièrement des vols long courrier, l'adaptateur jack n'aura que peu d'utilité pour vous puisqu'à l'inverse des États-Unis, nos vols intérieurs ne proposent pas ce type de services. Les embouts en revanche ont une importance cruciale pour la qualité sonore, qui dépend beaucoup de l'étanchéité. Il vous faudra donc choisir avec discernement l'embout qui sied le mieux à votre anatomie.

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La paire d'écouteurs en elle-même propose ce qui se fait de mieux : connecteur jack plaqué or à angle droit, un câble de 1,4 mètre doté d'une pince pour le solidariser à vos vêtements, et deux fils de fer à mémoire intégrés derrière les écouteurs en eux-mêmes, qui permettent de les garder en place solidement : le design du M6 fait passer les câbles par-dessus vos oreilles, à l'image des écoutes professionnelles.

Ces quelques éléments confèrent au M6 deux avantages de taille : tout d'abord les parasites acoustiques, qui sont pourtant un problème récurrent avec les intra-auriculaires, sont la plupart du temps inaudibles, grâce à la pince et au passage des câbles par dessus l'oreille. D'autre part, ils sont particulièrement confortables et stables, et vous pourrez totalement les oublier une fois mis en place. Mieux encore, les écouteurs en eux-mêmes se logent au creux de l'oreille sans dépasser d'un millimètre, permettant ainsi de les utiliser en posant l'a tête à plat sur un oreiller (qui reprend ainsi tout son sens étymologique). Autre avantage, les arceaux semi-rigides empêchent tout simplement d'inverser la gauche et la droite par erreur.

Mais le plus surprenant reste encore la qualité sonore du M6, sans commune mesure avec d'autres écouteurs dans la même gamme de prix : le son est riche, et d'une dynamique excellente sans que ni basses ni aiguës ne tirent la couverture à elles, tout en restant bien présentes (notez cependant que le rendu des basses pourra grandement être influencé par l'étanchéité et l'angle d'insertion dans l'oreille). Le critère qui fait toute la différence et qui place le M6 en concurrence directe avec des écouteurs bien plus chers, c'est que vous ne pourrez plus supporter la musique fortement compressée, qui se fait autrement plus sentir que sur des écouteurs bas de gamme, tant la restitution sonore est fidèle au signal. Le volume sonore est à l'avenant, permettant, en conjonction avec l'isolation phonique fournie par les embouts de silicone, de couvrir toute nuisance sonore externe. Mais cet avantage peut également s'avérer être un inconvénient : de par son design, le M6 demande un peu plus de temps à mettre en place et à enlever que d'autres écouteurs. Vous serez donc avisé de ne l'utiliser que lorsque vous ne serez pas susceptible d'avoir une conversation pendant un certain temps.

Cette paire d'écouteurs est également proposée dans une version dotée d'une télécommande, toute indiquée pour l'iPhone. Comme les écouteurs standard d'Apple, elle intègre un micro, et une simple pression permet de décrocher un appel, ou de naviguer dans votre bibliothèque musicale. Deux petits regrets toutefois pour celle-ci, sa forme tout d'abord, qui bien que légèrement aplatie, n'empêche pas pour autant de la saisir sur le mauvais côté à l'inverse des écouteurs Apple. D'autre part, elle n'intègre malheureusement pas un contrôle du volume sonore, un manque déroutant pour ces écouteurs qui tablent sur le sans-faute sur tous les autres critères. Et quitte à pinailler, la pince maintiendra le câble à vos vêtements de manière relativement solidaire, mais ne vous avisez pas d'y laisser pendre les écouteurs : elle n'en soutiendra pas le poids. Le câble en lui-même est un peu fin et fragile, il vaudra donc mieux le ranger dans la pochette fournie pour le préserver le plus longtemps possible.

Pour autant, le nombre d'accessoires, le confort, et la qualité sonore du M6 le placent très au-delà de son positionnement tarifaire et de sa concurrence. En somme, si votre budget est de 35 euros, achetez-le sans hésitation. Si votre budget est de 100 euros, vous aurez encore meilleur compte à acheter trois M6 plutôt qu'un seul modèle concurrent, d'une qualité sonore comparable. MEElectronics propose dans cette gamme d'autres modèles encore moins chers et aux performances moins exceptionnelles, mais au tarif auquel est proposé le M6, on est bien en peine de trouver une justification à leur achat.

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ePresse : le kiosque alternatif pour la presse française

Nicolas Furno |

Avec iOS 5, Apple met en avant la presse et ses abonnements in-app avec Kiosque, un tiroir qui devrait accueillir journaux et magazines à la rentrée. En attendant, d'autres solutions existent, à l'image de ce nouveau rassemblement de journaux conçu, entre autres, par Frédéric Filloux, ancien journaliste de Libération, ancien directeur de 20 minutes en France et aussi corédacteur avec Jean-Louis Gassée sur le blog Monday Note.

Kiosque iOS 5

ePresse [1.1 – Français – Gratuit – iPhone/iPad – GIE e-Presse Premium] rassemble ainsi neuf titres de presse française dans une seule application iPhone et iPad. On trouvera les éditions quotidiennes de Libération, du Figaro, du Parisien et Aujourd'hui en France, de L'Équipe et des Échos, mais aussi les éditions hebdomadaires du Nouvel Observateur, Le Point et de L'express. C'est peu, mais ce n'est qu'un début : d'autres journaux et magazines sont attendus par le groupe à l'origine de l'application.

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ePresse ne fonctionne pas sur la base de l'abonnement, il faudra acheter chaque matin son journal avec un achat in-app. Les prix sont fixes : 0,79 € pour les quotidiens sauf pour les Echos qui coûte 1,59 € et 2,39 € pour les hebdomadaires, sauf pour le Nouvel Observateur qui coûte 1,59 €. Cette solution est certes plus souple qu'un abonnement, mais plus coûteuse et surtout plus contraignante si vous voulez lire un journal tous les jours : il faudra le télécharger chaque matin. L'application se mettra à jour automatiquement avant 6h30 avec les éditions du jour.

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Chaque journal propose à la fois une version PDF des pages qui permet d'avoir un aperçu global d'une page. On peut facilement passer d'une page à l'autre en les faisant défiler dans la partie inférieure de l'écran, et zoomer par pincements.

ePresse

ePresse ne s'arrête pas à une version PDF néanmoins : les articles peuvent être tapotées pour entrer dans un mode de lecture adapté aux terminaux mobiles. Dans ce mode, la présentation est modifiée, les images intégrées plus simplement et on peut modifier la taille du texte, en copier un extrait, etc. L'application permettra à terme de partager un article sur les réseaux sociaux, mais la version actuelle se limite à l'envoi par mail. À gauche de l'écran sur l'iPad, on peut faire défiler la liste des articles rangés par page.

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ePresse est une offre sérieuse qui intéressera les lecteurs réguliers de journaux, même si le nombre de titres proposés est encore limité. L'application est bien réalisée et l'adaptation du papier au tactile s'avère efficace. ePresse sera proposé sur d'autres plateformes dans les semaines à venir, avec une version Android et une autre pour webOS et le TouchPad de HP.

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Mises à jour : Facebook et Tweetbot

Nicolas Furno |

L'application officielle pour iPhone et iPod touch Facebook [3.4.3 – Français – Gratuit – Facebook, Inc.] a été mise à jour. Elle n'est toujours pas universelle, il faudra manifestement encore attendre pour la version iPad, et elle se contente de corriger “divers bogues”. Pas de nouvelles fonctions donc, mais l'application semble avoir gagné en vitesse. (merci Alexandre)

Mise à jour également pour le client Twitter Tweetbot — Un client Twitter qui a du caractère [1.3 – Français – 1,59 € – Tapbots]. Plusieurs changements cette fois, à commencer par un menu pour changer plus rapidement de compte, sans avoir à passer par un autre écran. Tweetbot peut aussi afficher les tendances locales de Twitter, il est capable de copier, supprimer ou traduire les messages privés, on peut rédiger un message à partir d'un tag (tap long), Favstar est géré directement depuis l'application et le bouton des brouillons affiche désormais le nombre de brouillons enregistrés.

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Samsung voudrait bien se mettre à webOS

Christophe Laporte |

À plusieurs reprises, HP a fait savoir qu'elle était encline à proposer des licences de webOS à des fabricants de téléphones et autres matériels professionnel ou grand public. Si récemment, son patron, Leo Apotheker, avait fait un appel du pied à HTC (lire : HP : nouvelles perspectives pour webOS), il semble que la société américaine soit également en discussions avec Samsung.

C'est en tout cas ce qu'ont affirmé trois personnes à Bloomberg. L’entreprise coréenne aimerait semble-t-il proposer des téléphones équipés de webOS. Si un tel accord se concrétisait, la société coréenne aurait à son catalogue des appareils sur quatre plates-formes différentes : Windows Phone, Android, Bada et webOS.

Pour Samsung, cela serait un moyen de devenir moins dépendant de Google. La société asiatique ne serait pas en accord avec la stratégie du géant de l'internet qui consiste à tout mettre en oeuvre de manière à ce que les constructeurs ne puissent pas personnaliser son système d'exploitation. Cela serait également un moyen de se relancer sur le marché des tablettes où elle a connu jusqu'à présent un succès très très limité.

Et de ce point de vue, le discours de HP est diamétralement opposé à celui de Google. Le fabricant d'ordinateurs souhaite proposer son OS si et seulement si les licenciés apportent leur pierre à l'édifice webOS et ne se contentent pas de vendre "bêtement" du matériel estampillé webOS.

Si HP discute avec beaucoup d'acteurs de cette possibilité, elle ne semble pas particulièrement pressée de la mettre en oeuvre : commercialiser à la fois des appareils équipés d'un système d'exploitation, et proposer ce dernier à d'autres sociétés est quelque chose d’extrêmement compliqué. Pour populariser le Macintosh, Apple avait adopté cette stratégie dans les années 90 avec le succès que l'on sait…

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AirServer transforme (aussi) un terminal iOS en borne AirPlay

Nicolas Furno |

AirServer est une application Mac OS X qui transforme un Mac en borne AirPlay, comme un Apple TV pour une télévision (lire : AirServer fait du Mac une borne AirPlay). Son éditeur propose désormais l'application équivalente pour les terminaux iOS : AirServer permet alors d'utiliser un iPad ou un iPhone comme récepteur AirPlay d'un autre terminal iOS, ou d'iTunes sur un ordinateur. On peut envoyer de la musique, des photos et des vidéos et toutes les fonctions standard sont présentes, comme le contrôle du volume distant. Plus fort encore (mais sans doute pas très utile…), AirServer permet de transmettre le flux d'un terminal à un autre.

AirServer détournant une fonction de base d'iOS, elle ne saurait être validée par Apple pour se trouver dans l'App Store. Il faudra donc l'utiliser avec des terminaux débridés. L'application coûte 4,99 $ et elle sera téléchargée sur Cydia.

[Via : MacStories]

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Android Market : 4,5 milliards de téléchargements

Nicolas Furno |

Android MarketL'information a été donnée au détour d'une conférence organisée par Ian Carrington, responsable de la publicité mobile chez Google, pour présenter Google Mobilize, un nouveau service de création de sites mobiles à destination des petites entreprises et commerçants. L'Android Market a dépassé les 4,5 milliards de téléchargements.

Certes, c'est peu comparé à l'App Store qui a dépassé les 10 milliards en janvier dernier (lire : App Store : 10 milliards de téléchargements et un concours). La progression du magasin d'applications mobiles de Google est néanmoins exponentielle : l'an dernier, deux ans après sa création donc, l'Android Market ne comptait qu'un milliard de téléchargements et le dernier milliard a été atteint en 60 jours seulement.

[Via : Guardian]

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L'iPhone 3GS bientôt gratuit ?

Anthony Nelzin-Santos |

L'information, pas loin du vœu pieux, vient d'un analyste et doit donc être prise avec les pincettes d'usage, mais selon Mike Abramsky de RBC Capital Markets, Apple devrait utiliser l'iPhone 3GS comme entrée de gamme pour l'iPhone 5 et le rendre tout simplement gratuit en l'échange d'un engagement de deux ans.

La publication de ce rapport au lendemain d'une première analyse établissant l'iPhone 3GS comme entrée de gamme pour une année de plus n'est sans doute pas une coincidence, mais qu'importe : l'information est ici sans doute une hypothèse, mais une hypothèse pas tout à fait absurde (lire : L'iPhone 3GS parti pour une troisième année ?).

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Comme le rappelle Abramsky, AT&T vend déjà l'iPhone 3GS a un prix très abordable, 49 $. Partout ailleurs cependant, ce modèle qui a déjà deux ans est vendu plus de 99 € : « l'impact psychologique d'un iPhone 3GS gratuit en fait une proposition attrayante ». 14 % des personnes qu'il a interrogées seraient prêtes à acheter un iPhone 3GS gratuit et à s'engager auprès d'un opérateur pendant deux ans, un intérêt semble-t-il plus fort que pour l'iPhone original en avril 2007 (9 %) et l'iPad en février 2010 (13 %).

Toujours selon cet analyste, un iPhone 3GS gratuit pourrait permettre à Apple de doubler la taille du marché qu'elle cible (150 millions de clients potentiels), et donc augmenter son potentiel de croissance. Enfin, Abramsky conclut en attendant la sortie d'un « baby iPhone » en 2012 : là encore, on ne sait pas s'il a vraiment des informations, ou s'il s'agit seulement, hypothèse la plus probable, d'un vœu pieux.

[Via AppleInsider]

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