App Store : la règle des 30 % agace l'éditeur de Tinder et de Meetic

Florian Innocente |

Match Group, éditeur de Tinder, de Meetic, d'Ok Cupid et plusieurs autres apps de rencontre, s'ajoute à la liste des entreprises mécontentes de la manière dont est appliquée la politique des 30 % prélevés par Apple sur les achats In-App.

Dans une déclaration transmise à Axios, le groupe indique qu'il est disposé à discuter de ce sujet avec Apple ainsi qu'avec toutes les parties intéressées aux États-Unis et en Europe. Une allusion à peine voilée à la Commission européenne qui a officiellement ouvert hier une enquête sur l'App Store.

Le portefeuille de services de Match Groupe

Tinder, Meetic et leurs cousins proposent une ribambelle d'options moyennant des achats In-App, soumis aux 30 % de ponction d'Apple. Match Group fait valoir qu'il y a sur la plateforme d'Apple un système de deux poids, deux mesures entre les apps fournissant des services payants :

Ils affirment que nous demandons un « trajet gratuit » alors qu'en réalité, les « services numériques » sont la seule catégorie d'applications qui doivent payer les frais de l'App Store. L'écrasante majorité des applications, y compris les géants d'Internet qui connectent les gens (applications de covoiturage / gig[>Apps de services, comme Airbnb, ou de petits boulots permettant aux gens de se dégager un revenu supplémentaire]), ou monétisent en vendant de la publicité (réseaux sociaux), n'ont jamais été soumis aux systèmes de paiement et aux frais d'Apple, et ce n'est pas normal.

Dans une étude publiée par Apple cette semaine, sur l'écosystème de l'App Store, les apps de « services numériques » avaient généré en 2019 un chiffre d'affaires mondial de 61 milliards de dollars. Ce groupe d'apps comprend celles de Match Group, les apps de streaming, les jeux, les livres électroniques, etc. Toutes soumises au prélèvement des 30 % (puis 15 % lorsqu'un abonnement est renouvelé au-delà d'un an).

Le deux autres catégories, celle des services de biens physiques (Uber, Amazon, Expedia…) et celle des apps générant des revenus par les publicités qu'elles affichent (réseaux sociaux) ont généré respectivement 413 et 45 milliards de dollars. Ce sont ces deux catégories dont les apps échappent en général à la taxe d'Apple, au grand dam de l'éditeur de Tinder.

D'après une source d'Axios, Match Group a fait plus que se déclarer intéressé par participer au débat, il a déjà pris langue avec des autorités de régulation.

avatar byte_order | 

> ce qui compte c’est la PDM de l’OS lui-même.

Non.
Pour les développeurs d'apps iOS, la part de marché de iOS ne change rien au fait que l'AppStore est incontournable pour eux pour vendre leurs apps.
Pour les propriétaires d'appareils iOS, la part de marché de iOS ne change rien au fait que l'AppStore est incontournable pour eux pour acheter des apps.

> Sinon, Kobo est en infraction en ne laissant pas acheter ailleurs que sur sa boutique
> des bouquins

Il se trouve qu'on peut lire avec Kobo des livres numériques achetés ailleurs. C'est moins simple, c'est clair, mais c'est possible.

> Amazon pareil avec ses Kindle

Pareil, une Kindle peut lire d'autres formats de livres que ceux de sa boutique.

> les PS5 et Xbox en éditions digitales de même...

Justement, y'a pas que l'édition digital possible.

C'est justement toutes ces *petits* nuances qui change entre un monopole et un monopole absolue, entre un monopole sans abus et un monopole abusif : l'entrave à la concurrence, que ce soit côte consommateur que côte fournisseur.

avatar shaba | 

@byte_order

Le principe des éditions digitales de ces consoles c’est qu’elles sont dépourvues de lecteur Blu-ray et que c’est l’avenir de ce marché. Tu veux sans doute dire qu’une version classique existe mais ça ne change rien au fonctionnement de ces modèles.
Par ailleurs, Amazon et kobo (surtout Amazon) font tout pour décourager d’acheter les livres ailleurs, les kindle ne lisent même pas les ePub nativement.
Sinon pour le reste, je ne suis absolument pas d’accord avec toi. Les jugements de position dominante rendus jusque là ont à ma connaissance reposés sur des infractions commises dans un cadre de PDM importante.
A mon sens il sera difficile de condamner Apple mais on verra bien. Si cela conduit à une baisse de la commission ça sera déjà ça de gagné.

avatar fousfous | 

@byte_order

"les PS5 et Xbox en éditions digitales de même...
Justement, y'a pas que l'édition digital possible."

Ça ne change rien, il faut l'accord des fabricants et ceux-ci payent quand même une commission pour que les jeux fonctionnent sur la console.
Même si c'est acheté en magasin, quand on y pense c'est encore moins saint que l'app store comme fonctionnement.

Mais justement si tu n'es pas content de la politique d'iOS tu peux partir car il existe une concurrence à tout les prix. Un os tu peux pas l'avoir à la pièce, si t'aimes pas certaines partie tu peux soit choisir de vivre avec soit changer d'os. Un peu comme tout ce qu'on utilise, y a des avantages et des inconvénients.

avatar byte_order | 

@fousfous
Ce n'est pas parce qu'on ne consomme pas du RoundUp qu'on perd le droit de critiquer RoundUp.

avatar yoyo14 | 

@redchou

Il n’y a pas que la part de marché qui importe. Les revenus dégagés par l’app store sont très importants et donc non négligeable. Et l’UE repose sur un marché concurrentiel ce que Apple refuse. Si l’app store est parfait, pourquoi ne pas laisser d’autres stores ouvrir puisque les gens n’iront pas voir ailleurs

avatar fousfous | 

@yoyo14

Lasser ouvrir d'autres store ce serait surtout à l'avantage des grosses machines qui pourraient en profiter pour forcer à passer par là pour jouer à leurs jeux notamment (je pense a EA et Epic), le tout sans avoir besoin de respecter les règles qui protègent les utilisateurs.
Et je te parle pas de la faite aux cryptomineur dans les applications téléchargées dans ces store alternatifs. Ce serait le début des malware sur iOS, un progrès en effet...

Bon et l'app store permet aussi de donner une chance aux petits développeurs qui ont ainsi la même visibilité que les gros. On voit bien sur Mac que sans App Store obligatoire les petits ont bien du mal à percer comme tout est dispersé sur internet.

avatar joelcro | 

30% c'est la première année. Ensuite c'est 15%. Ce n'est pas si énorme que cela. Si on compare ça à des magasins physiques ou de la market place, on est quand même loin de l'abus.
L'appstore comprend quand même : diffusion de l'app, diffusion des mises à jours, stats de suivis, vitrine, mise en avant d'app, sécurité...

Je ne trouve pas cela choquant ou aberrant. Le numérique et le dématérialisé ont tendance à cacher énormément de coup, à les rendre moins visible. Il serait bon que ceux qui se plaignent fassent le calcul et voient combien cela leur couterai en se débrouillant. Pas sur que ça leur coute moins cher, que ça marche avec des taux de panne aussi bas que ceux de l'appstore et qu'ils aient la même visibilité. Et surtout qu'ils arrivent à convaincre leurs clients du même niveau de sécurité que l'appstore (même s'il n'est pas infaillible).

avatar dodomu | 

@joelcro

Apple fixe ses conditions sur son service, elle en a le droit. Mais le problème, c'est qu'il n'y a pas d'autres choix : certains aimerait se passer de l'App store, pourquoi pas ? Ils pensent faire mieux ? Tant mieux s'ils réussissent, tant pis s'ils ratent.
Ceux qui ce plaignent de la sécurité de trompent de cible : le but c'est de laisser le choix au développeurs, sachant que in fine, ce sera l'utilisateur qui tranchera en faveur du meilleur store...

avatar byte_order | 

@joelcro
> Il serait bon que ceux qui se plaignent fassent le calcul et voient combien cela leur
> couterai en se débrouillant.

Ils l'ont fait !
C'est bien pour cela, justement, qu'ils râlent : parce qu'ils savent qu'ils pourraient baisser ce coût s'il n'était pas imposé par Apple.

avatar iBaby | 

@byte_order

Si on s'est bien débrouillé, on ne se plaint plus.

avatar joelcro | 

@byte_order

Et bien s'ils l'ont fait et que c'est plus rentable, ils connaissent la décision à prendre : partir et se débrouiller.
Donc, à mon avis, s'il ne le font pas c'est qu'ils ont plus à perdre qu'à gagner.

avatar frankm | 

Qu’ils retirent leurs apps

avatar redchou | 

@frankm
Retires ton commentaire 🤪

avatar Arf1 | 

Tinder est né sur iOS est devenu une licorne grâce à iOS pourquoi diable remettent-ils en question le contrat signé au départ sur la place publique et ne pas négocier avec Apple directement ?!

Avez-vous aussi prévu de ne plus payer le loyer de votre bailleur si votre boutique se met à rapporter beaucoup d’argent ? Non.

avatar webHAL1 | 

@Arf1

Tiens, votre exemple est intéressant. Votre bailleur vous fixe t-il le prix du loyer en fonction de l'argent que vous gagnez dans votre boutique ? Si c'est le cas, un petit conseil : changez vite de bailleur.

avatar klouk1 | 

@webHAL1

Bien sur que oui. Le montant du loyer se fixe en fonction de,la localisation et donc de la possibilité de rentabilité.
Le montant d’un loyer n’est pas le même sur une même artère

avatar webHAL1 | 

@klouk1

Bien sûr que non. Le montant du loyer va en effet dépendre de l'emplacement géographique (entre autres), mais absolument pas de la rentabilité de la société ou de la boutique qui s'y installe.
Qu'est-ce que vous imaginez ? Que si un magasin décide de louer une surface commerciale pour 15'000 francs par mois en espérant faire un chiffre d'affaire de 500'000 francs par année, et que finalement ce dernier n'est que de 100'000 francs, ils vont pouvoir aller dire au bailleur : "bon, allez, finalement on ne va vous payer que 1'000 francs de loyer mensuel, sinon on ne rentre pas dans nos frais !"...?!

avatar byte_order | 

@Arf1 @webHAL1

Et on peut changer de bailleur quand on en est pas content, aussi, sans pour autant devoir changer complètement de clientèle.
Ici, non, le bailleur est imposé, comme une sorte de douanier taxant l'accès à une clientèle qui ne lui appartient pourtant pas.

avatar Arthegor | 

Je suis assez d’accord avec certain disant que si les développeur ne sont pas content qu’il retirent leur application du store.
Il y‘a deux façons de voir les choses : au niveau du marché mondial de smartphone apple n’est clairement pas en position dominante avec 20% des PDM. Au niveau du marché de l’iPhone oui elle est en position dominante mais étant donnée que l’iPhone et iOS sont tout deux des produits Apple et qu’il sont liées (l’un ne va pas sans l’autre) je trouve plutôt normal qu’Apple puisse imposer des solutions allant dans son sens.
L’utilisateur accepte les condition d’utilisation du produit. Les développeurs quand a eux accepte les condition de publication.
L’un comme l’autre n’ont aucune obligation de continuer à utiliser les produits Apple si les conditions ne leur vont pas et c’est d’ailleurs la meilleur façons de faire changer les choses pour ceux qui le souhaite.
Moi à titre personnel je pense que les choses sont très bien comme elle le sont, l’AppStore permettant un bon niveau de contrôle et de facilité d’ utilisation tout comme la centralisation des abonnements qui sont le plus pratique a mon avis pour le grand public.
Et concernant les précédent avec Microsoft ( affaire antitrust concernant internet explorer) ces derniers était dans les 90% de PDM à l’époque donc en situation de quasi-monopole les règles sont différentes dans ces cas la ( on verra bien que que la commission européenne statue dans le cas d’apple mais a première vue j’aurai tendance a pencher pour un non-lieu mais je peux me tromper bien sur )

avatar byte_order | 

@Arthegor
> L’utilisateur accepte les condition d’utilisation du produit. Les développeurs
> quand a eux accepte les condition de publication.

Toutes les conditions contractuelles ne sont pas automatiquement et forcément valides d'un point de vue juridique.
Un contract n'est pas au dessus des lois.

avatar Silverscreen | 

Si Apple passe la part à 15% dès la première année, on peut être sûrs qu’à un moment Playstore fera encore moins cher ou plus souple pour les éditeurs (compensé par la pub et le profiling) et que ces éditeurs demanderont à nouveau une baisse etc.

Il faudrait savoir combien l’accès à l’infrastructure, à la visibilité et à la typologie de clientèle (segment CSP+ plus dépensier) rapporte aux éditeurs, pour chaque plateforme et, uniquement là, on saura si les 30% sont une bonne ou une mauvaise affaire pour l’éditeur
Si MatchPoint fait 65% de son chiffre sur iOS avec 20% du marché, alors les 30% de commission ont de quoi les agacer mais se justifient aussi... Parce que, bizarrement, tous les gros poissons qui se sont plaint des 30% n’ont jamais quitté l’appStore pour se concentrer sur Android pour autant...

Donc le service est très rentable malgré cette commission, juste moins que ce que voudraient les actionnaires...

avatar fousfous | 

@jcp25

Il n'y a PAS de position dominante quand t'es à 20% de part de marché et que la concurrence est crédible et se situe à tout les niveaux de prix.
Sinon c'est étonnant on s'occupe pas des vendeurs de consoles qui ont exactement les même pratiques sauf que là y a pas vraiment de concurrence (Sony et Microsoft ont exactement les même pratiques).

avatar fousfous | 

@jcp25

J'essaye juste d'expliquer que 20% c'est pas une position dominante.
Bon je vais réessayer de faire simple: un marché tu as en tout 100%, donc si tu as 20% de part de marché il reste donc 80% pour les autres soit 4 fois plus.
Il est donc évident que tu n'es pas en position dominante puisque la concurrence a 4 fois plus de part de marché que toi.
Je vois pas comment je peux faire plus simple la, c'est du simple calcul, il devrait pas y avoir de débat.
Mais après on a bien des juges qui prennent de décisions complètement à l'opposé des connaissances scientifiques alors je serais même pas étonné...

avatar byte_order | 

@fousfous
> Sinon c'est étonnant on s'occupe pas des vendeurs de consoles qui ont exactement
> les même pratiques

Et non, justement. Ils ont fait gaffe, comme pour Google d'ailleurs, a ne pas totalement fermer les solutions de distributions alternatives, a ne pas se positionner comme totalement incontournables.

> sauf que là y a pas vraiment de concurrence

Ben tiens, demande aux financiers de Microsoft ou Sony France s'ils sont content que Micromania existe depuis tant d'année...

avatar fousfous | 

@byte_order

T'as pas compris, Sony et Microsoft c'est juste du trompe l'œil, ils touchent toujours la commission et ils approuvent toujours les jeux. Donc que ce soit distribué ailleurs ou pas ne change strictement rien.
Sinon il suffirait qu'Apple autorise de vendre des codes pour les apps dans le commerce et le problème est réglé...

avatar byte_order | 

@fousfous
> Donc que ce soit distribué ailleurs ou pas ne change strictement rien.

Vous expliquerez à Micromonia que ses recettes doivent être en fait reversées à Sony et Microsoft, cela va bien les amuser.
Pour rappel, Micromania vend des jeux matérialisés neufs à *ses* prix (et donc *sa* marge) mais également des jeux matérialisés d'occasion, toujours à *ses* prix et donc *sa* marge.

> Sinon il suffirait qu'Apple autorise de vendre des codes pour les apps
> dans le commerce et le problème est réglé...

Que l'éditeur (ou un revendeur tiers de son choix) vende des codes d'achat, c'est une possibilité, oui. J'y crois guère, cependant.

Et cela ne corrige pas le problème de l'exclusivité d'Apple Pay comme mode de paiement intégré aux apps, ni l'entrave faite aux autres moyens de paiement, même ceux non intégrés dans l'app.

avatar Krysten2001 | 

@byte_order

« Et cela ne corrige pas le problème de l'exclusivité d'Apple Pay comme mode de paiement intégré aux apps, ni l'entrave faite aux autres moyens de paiement, même ceux non intégrés dans l'app » euh je vous rappel que dans certaines apps on a droit à plusieurs mode de payement... et Apple Pay n’est pas obligé. C’est le client qui choisit de payé avec sa carte ou non.

avatar webHAL1 | 

Ce que l'article ne précise pas, c'est que les sociétés qui offrent des "services de biens physiques"... ne possèdent pour certaines aucun des biens physiques qu'elles proposent ! Si Amazon doit en effet gérer des entrepôts physiques et s'occuper de l'expédition des articles, Airbnb et Uber par exemple n'offrent qu'un service de mise en relation. Airbnb ne possède aucun appartement à louer. Uber ne possède aucun véhicule avec lequel se déplacer.
Un peu comme Spotify ne "possède" pas la musique qu'ils diffusent. Pourtant, Apple va prélever une commission chez Spotify, et aucune chez Airbnb et Uber. Deux poids deux mesures, vous dites ?

avatar iBaby | 

@webHAL1

Airbnb et Uber : mise en relation ✓ ils touchent une commission aussi au passage. La différence avec Spotify c'est que Apple ne va pas taxer Airbnb ou Uber sur la transaction immobilière ou sur la pizza : personne n'édite un pizza, et on ne fait pas d'histoires pareilles pour une pizza ou un meublé, on achète là où il y en a (les apps de Uber et Airbnb sont gratuites en téléchargement, c'est leur intérêt)
Spotify : mise en relation X non
mais Spotify : location de musique✓ ils servent de lien entre les labels/artistes et les auditeurs.
Ok pour qu'ils en fassent un commerce. Spotify pourrait se lancer dans la location de cédés (CD) les clients intéressés afflueraient ou pas. Mais pour les labels/artistes, comme pour les auditeurs, ce seraient pareil : la musique résonnerait avec bonheur.

Le problème d'Apple, pour les détracteurs du jour, c'est leur OS, iOS.

avatar webHAL1 | 

@iBaby

Pardon ?! Quand je fais une réservation sur Airbnb il n'y a pas de "transaction immobilière". Lorsque je commande une course sur Uber il n'y a pas de "pizza".
Dans les deux cas, il n'y a pas de différence avec le fait d'écouter de la musique sur Spotify. C'est un service dématérialisé, qui me permet d'obtenir quelque chose.

avatar fousfous | 

Bah si ils sont pas content ils vont voir ailleurs... iOS c'est 20% de part de marché, donc ils vont pas perdre grand chose niveau utilisateurs par contre a force de perdre des apps Apple va peut-être réagir.
C'est comme ça que c'est sensé fonctionner, pas se plaindre aux autorités quand la libre concurrence est pas favorable.

avatar redchou | 

@fousfous
"Bah si ils sont pas content ils vont voir ailleurs... "
- C’est con, il y a des lois en Europe..
Et c’est pareil pour Apple, si ils ne sont pas content, ils ne vendent plus leur produit dans l’UE.
Et si t’es pas content tu vas les acheter hors de l’UE.
C’est super pratique ton raisonnement en fait ;-)

iOS c'est 20% de part de marché, donc ils vont pas perdre grand chose niveau utilisateurs par contre a force de perdre des apps Apple va peut-être réagir.
- l’Europe c’est 20% du CA d’Apple.. Ils ne perdront pas grand chose niveau CA. Hop, au suivant.

C'est comme ça que c'est sensé fonctionner, pas se plaindre aux autorités quand la libre concurrence est pas favorable.
- Non. C’est pas comme ça que ça marche, il y a des lois, et Apple doit les respecter, ce n’est pas à eux de faire leur propres règles, sinon, il paye une bonne amende de quelques milliards et modifie leur comportement ou il dégage du marché européen et basta. 👋

avatar fousfous | 

@redchou

Et justement Apple ne brise pas les lois européennes d'abus de position dominante justement parce qu'ils ne sont PAS en position dominante.
T'es dur de la feuille toi, c'est pourtant simple à comprendre.

avatar iBaby | 

@jcp25

Il n'y a pas encore eu une décision, la plainte est examinée. Lorsque on porte plainte, il y a quand même une présomption d'innocence à respecter, et l'enquête ne doit pas être sous influence.

avatar redchou | 

Oui, la commission européenne ouvre une enquête pour le plaisir, ils n'ont que ça à foutre...
Le beau et gentil Apple n'a jamais été condamné pour quoi que ce soit, jamais.

avatar fousfous | 

@redchou

La commission enquête parce que c'est Apple, tout comme les medias parlent beaucoup quand il s'agit d'Apple, tout simplement parce que ça fait vendre ou ça fait bien.
Sinon il faut m'expliquer pourquoi la commission ne s'intéresse pas aux autres, on a déjà tout les vendeurs de consoles qui font pareil, les fabricants de voiture aussi... Dans un autre registre on a Google qui a profité de sa position dominante en moteur de recherche pour imposer chrome, et on a YouTube qui est totale position dominante et qui peux couper les revenus ou bannir n'importe qui pour des raisons douteuses.
Mais là la commission ne fait absolument rien du tout, donc oui c'est de la décision politique, clairement.

avatar webHAL1 | 

@fousfous

La Commission Européenne a condamné Google en 2017 pour avoir favorisé son propre comparateur de prix au détriment de ceux de ses concurrents. 2,42 milliards d'euros.
Et à nouveau en 2019 pour des clauses restrictives dans des contrats publicitaires. 1,49 milliards d'euros.
Mais, à part ça, c'est sûr, la méchante Commission Européenne s'acharne contre Apple parce que "ça fait bien".

avatar Furious Angel | 

@redchou

Oui mais les utilisateurs iOS consomment beaucoup plus dans les apps que ceux d’Android. J’ai pas les derniers chiffres mais ça m’étonnerait pas que ce soit plus de 50% des ventes

avatar iBaby | 

Qu'est-ce que ces apps de "rencontre" ont fait d'exceptionnel ? Qu'ils développent leur commerce ailleurs : web apps, site web. Tous ces acteurs veulent manger à tous les râteliers.

avatar Furious Angel | 

@iBaby

Ben ils ont rendu l’iPhone utile 🤷🏻‍♂️

avatar iBaby | 

@Furious Angel

Tinder ? Mouahaha ! Faut voir.

avatar iBaby | 

Match Group vend... du vent 😏

avatar fousfous | 

Le gros du problème c'est aussi qu'Apple ne laissent pas les données des clients qui achètent. Et ça ça emmerdent beaucoup de monde parce que c'est des données qui se revendent chère (mais faut pas dire que c'est pour ça qu'on se plaint évidement).

avatar byte_order | 

@fousfous
> C'est comme ça que c'est sensé fonctionner,

Non, la régulation du marché libre ne repose pas intégralement sur des rapports de force, du chantage entre les acteurs économiques, non !

Y'a les règles, les lois, le droit du commerce, le code de la distribution, etc.
Le recour à des plaintes juridiques fait partir des mécanismes prévus, justement, pour que cela ne soit pas qu'un rapport de force entre acteurs économiques.

Hélàs, y'a un laxisme que je considère complice des gourvenances ces dernières décennies à ne pas chercher à les faires respecter, ce qui donne pendant des années la possibilité à certains de tirer un profit considérable d'une situation pas forcément conforme au droit, mais pendant ce temps là ils s'installent très très confortablement, et même en cas d'énormes sanctions, cela restera profitables quand même.

L'"optimisation" fiscale en est un autre exemple flagrant.

avatar Krysten2001 | 

Ils veulent tout gratuit, crient pour faire genre et que les ennuie qu’Apple ne leur fournit pas de données personnelles.

avatar nosifone | 

Juste pour info, les Ventes de JV sur Steam, Switch, PS4, Xbox c'est 30% aussi. Donc c'est pareil partout...

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