L’iPhone Air possède « un esprit pro dans un corps fin », dit la communication française d’Apple dans une rare fulgurance. Ce n’est pas tout à fait faux… mais ce n’est pas tout à fait vrai non plus. Pour caser tous les composants dans le « plateau » qui comporte l’appareil photo, Apple a dû faire quelques compromis. L’iPhone Air est étonnamment puissant, mais pas autant que l’iPhone 17 Pro, qui conserve tout son intérêt.

Ainsi, la puce A19 Pro de l’iPhone Air n’est pas la puce A19 Pro de l’iPhone 17 Pro. Passée maitresse dans l’art d’optimiser ses chaines de production, Apple ne jette pas les puces qui souffrent d’un petit manque de fréquence ou d’un cœur amoché, mais désactive les parties abimées pour créer une variante moins puissante, mais encore tout à fait utilisable. La puce de l’iPhone Air est issue de cette pratique de binning et comporte un circuit graphique à cinq cœurs plutôt que six.
Cela fera-t-il vraiment la différence ? Pour la clientèle la plus « pro » de l’iPhone « pro »… « pro »-bablement. D’autant que si l’iPhone Air possède le même processeur à six cœurs et le même Neural Engine à seize cœurs que l’iPhone 17 Pro, il ne possède pas le même châssis en aluminium monocoque et la même chambre à vapeur, qui assurent une meilleure tenue des performances pendant les opérations les plus complexes grâce à une meilleure dissipation de la chaleur.
Les autres différences entre l’iPhone Air et l’iPhone 17 Pro sont plus subtiles, mais pas moins importantes. Le connecteur USB-C ? USB 2 à 480 Mbit/s sur l’iPhone Air, mais USB 3 à 10 Gbit/s avec sortie DisplayPort sur l’iPhone 17 Pro. La recharge rapide ? Jusqu’à 20 W sur l’iPhone Air, mais jusqu’à 25 W sans fil et 40 W avec sur l’iPhone 17 Pro. Ne parlons même pas de l’appareil photo, qui tient plus de l’iPhone 16e que de l’iPhone 17 Pro…