Pour éteindre la polémique, Spotify va revoir ses conditions générales d'utilisation
Spotify a mis en ligne cette semaine de nouvelles conditions générales d'utilisation (CGU) qui ont provoqué bien des remous et des réactions épidermiques menant à plusieurs menaces d'arrêt de l'abonnement. Au moment où Apple Music se lance avec de grosses ambitions, ce n'était sans doute pas le bon moment. Wired, comme d'autres, a pointé du doigt trois articles des nouvelles CGU qui, à ses yeux, posent problème.
La première est la collecte de contacts, de photos ou de fichiers médias (avec l'autorisation de l'utilisateur). Spotify souhaite également récupérer des informations liées à la localisation de l'abonné ainsi que les données mesurées par les capteurs de mouvements (comme la vitesse de déplacement de l'utilisateur, par exemple). Enfin, la troisième concerne l'exploitation de données provenant d'applications tierces comme Facebook.
Cependant, quand on y regarde de plus près, il s'agit surtout d'entériner des pratiques qui ont déjà cours sur le service de streaming. Pour la collecte des photos et des documents, il s'agit pour Spotify de personnaliser les listes de lecture avec des images issues de la galerie de l'iPhone, par exemple. Fouiner dans le carnet d'adresses permet de créer des connexions avec ses connaissances.
L'utilisation des capteurs de mouvement sert à la fonction Spotify Running, disponible depuis début juin. L'accès aux données Facebook et autres n'est là aussi qu'une clarification de pratiques en cours depuis longtemps. Alors, une tempête dans un verre d'eau ? Cela y ressemble. Néanmoins, tout le monde est chatouilleux quand il s'agit de laisser une partie des clés de sa vie privée à un service en ligne. Et Spotify a mis un certain temps avant de s'expliquer, ce qui n'a pas manqué de jeter le voile de la suspicion.
Daniel Ek, le patron du service de streaming, a donc posté une lettre d'excuses (c'est la soirée) sur la confusion que les nouvelles CGU ont provoqué. L'entreprise aurait dû faire un « meilleur travail » pour communiquer sur ses conditions générales ; Spotify s'engage à 100% pour la protection des informations confidentielles de ses abonnés et veut s'assurer qu'ils aient le plus grand contrôle sur les données qu'ils acceptent de partager.
Si un utilisateur ne souhaite pas partager d'informations, il ne sera pas poussé à le faire. Spotify demandera toujours l'autorisation, et les données en question ne seront utilisées qu'à des fins spécifiques servant à « améliorer l'expérience Spotify ». Dans les prochaines semaines, l'entreprise va de nouveau mettre à jour ses CGU afin d'y apporter le maximum de transparence.
Vous utilisez toujours des expressions ahah tempête dans un verre d'eau. Ca fais un peu vieux jeu vous êtes hipster en fait
@whocancatchme :
Non : je sais écrire.
@MickaëlBazoge :
"Non, je sais écrire", ah modestie quand tu nous tiens ;)
@whocancatchme :
Ça fais avec un S ??? Et tu donnes des leçons ???
@whocancatchme :
Une tempête dans un verre d'eau : il n'y a rien de tel pour éteindre une polémique (voir le titre de l'article).
Merde, il n'y a même pas le mot "toquante" dans l'article.
Décidément, le niveau baisse sur MacG depuis que je me suis abonné..,
Excusez-moi, je ->
Non, on veut du coquinou !
Non, on veut du Rapetou... Excusez-moi, je ->
@MickaëlBazoge :
Moi qui aime le beau langage, je trouverais élégant d'utiliser aussi le mot "grivèlerie".
Et pour mes racines occitanes, l'emploi de "ococouler" me serait très agréable (mais là, j'avoue que ce sera coton et que les dicos basés sur la langue d'oïl le refuseront !)
@MickaëlBazoge :
Cool, merci !
Bon sinon y en a encore qui n'ont toujours pas compris que le streaming c'est un piege a c#$?
La c'etait même marqué dans les CGU, un comble...
Protection de rien du tout, si une équipe de hacker à l'envie subite de piocher des données privées sur les serveurs de Spotify rien ne les empêchera donc moins les données Perso sont sur le cloud mieux s'est.
+1
Le streaming c'est un truc inventé par les major et les marketeux: ils decident, on subit et ils contrôlent comment on subit!
Le partage, arfff!
C'est de l'emulation, du panurgisme forcé, oui, ca n'a rien de partage: ce qu'ils cherchent c'est d'actionner le levier grégaire pour pouvoir nous gaver avec la même bouillie aux édulcorants. Ca leur coute rien et ca leur rapporte un max. Tout ca sur le dos des artistes et de la culture en plus...
Bon ceci dit, malgré leurs efforts, le streaming ca rapporte toujours rien et c'est anecdotique par rapport au téléchargement (autant commercial, que sharing).
Le streaming c'est du leasing de musique.
ah non: tu n'as rien, tu subis et on te prend tout a la fin.
C'est pire que la radio FM, parce que la en plus tu es traqué de manière fine et précise.
C'est pas pour rien que les majors veulent imposer le streaming en espérant que ça va tuer le téléchargement.
#LC même pas,: de la location.
Je ne vois pas pourquoi certains s'offusquent.
Quelqu'un peut me dire quand sur iOS une appli peut fouiller dans les données citer sans vous demander l'autorisation ?
En même temps la perte exponentielle des expressions idiomatiques est impressionnante chez les nouvelles générations. Et ce qui les remplace tient en général plus de la faute de français passée dans les mœurs ou de la lourdinguerie qui se prend pour de la finesse.
Mode vieux con, mais constat de fait off.
"Pour éteindre la polémique, Spotify va revoir ses conditions générales d'utilisation".
Trop tard. Tout comme dropbox à l'époque, le fait qu'une compagnie a inscrit, ne serait-ce qu'une seule fois – même pour quelques minutes – de telles conditions générales d'utilisation sur leur site, me fait perdre totalement confiance en elle. Les retirer n'y changera rien, cela indique qu'ils y ont pensé au moins une fois, la fois de trop.
@iRobots 5s: pour te répondre – mon avis ne tenant qu'à moi – le fait de demander l'accès au carnet d'adresses n'a rien de choquant en soi, mais quel est l'intérêt pour une application de streaming musical d'y avoir accès en dehors d'une raison purement commerciale? C'est comme une application de sous-titres qui demande accès aux données de localisations, cela ne fait aucun sens. Leurs intentions sont si flagrantes; ils ne s'en cachent même pas, c'est leur audace qui me choque.
@Nord :
Merde ! Ça doit être la panique chez Spotify ! Ils ont perdu Nord, leur meilleur client !
@Rigat0n :
LOL, ils ne m'ont pas perdu, puisque je ne n'y suis jamais inscrit. ;)
"Spotify s'engage à 100% pour la protection des informations confidentielles "
En fait, toutes les sociétés ont ce discours, ça ne les empêche pas de les recueillir en dehors de toute transaction commerciale et ça depuis l'invention du cookie. Malheureusement c'est le prix à payer pour de nombreux services qui vont même jusqu'à s'intéresser à votre surf quand vous n'êtes pas sur leur page (Facebook).
Avoir le moins d'informations personnelles et confidentielles sur son ordinateur ou sa tablette (aucun contact dans le carnet d'adresse) est une bonne solution, ce qui est impossible pour un smartphone (donc inversement ne pas se servir des applications trop curieuses sur celui-ci).
Reste le "boycott" mais une fois de plus toutes les grosses boites américaines le font : Apple, Google, Microsoft et compagnie.
Sauf que sur iOS sauf erreur de ma part, chaque appli a besoin de l'autorisation pour chaque type de données qu'elle veut utiliser: photos, contacts... et tout cela est parametrable y compris à posteriori par l'utilisateur. Facebook n'a par exemple pas accès à mes contacts. C'est pas la même mélodie sur Android, mais là n'est pas le sujet ;)
Pour ce qui est de l'espionnage du surf, il est vrai que Facebook avec la multitude de trackers sociaux dont il dispose sur une bonne partie du web (et pareil pour google avec son outil analytics), il est un peu difficile de ne pas devenir parano haha
Je n'ai jamais trouver l'utilité d'aller donner son fric pour écouter de la musique en streaming
"Néanmoins, tout le monde est chatouilleux quand il s'agit de laisser une partie des clés de sa vie privée à un service en ligne"
On ne doit pas vivre dans le même monde, hélas…
@Schwarzer Stern :
À voir la généralisation des collectes d'info par toutes les grosses boîtes du secteur info et l'acceptation quasi unanime de ces pratiques, on ne vit en effet pas dans le même monde.