Le principe est simple : s'il y a un billet à se faire, il faut foncer. Les Beatles ne se reformeront pas tant que John Lennon et George Harrison seront morts. Mais le catalogue est là, les chansons sont disponibles, il faut bien en faire quelque chose. Alors, on coupe, on réédite, on change l'emballage, mais au final, c'est la même prise, enregistrée dans le même studio, exécutée par le même musicien, qui va être proposée encore et encore. Pour la maison de disque, pas de prise de risque, puisqu'il n'y a pas de frais inhérents à l'enregistrement. A la rigueur, un gugusse sur son ordinateur nous pond une belle illustration d'album, un autre pioche sa playlist dans les remasters récents. Au final, une compilation vendue 7,99€, Apple touche 2,39€ par album (30%) et EMI, avec les 5,60€ qui restent, redistribue une partie aux ayant-droits. Bien sûr, on peut être dégoûté face à un tel système qui recherche la rentabilité plutôt que la musique, mais il ne faut pas jouer les étonnés, cela existe depuis des décennies. La musique est un business, comme le SMS surtaxé. EMI, rachetée par Universal Music, doit être rentable, quitte à faire de la remballe avec d'anciens titres. D'un autre coté, sur iTunes, on peut trouver des titres d'Al di Meola, des vieux albums de Santana, des compilations abordables de Jaco Pastorius ou du Mahavishnu Orchestra, des albums composés d'une centaines de titres de Miles Davis ou John Coltrane pour cinq euros (parfait pour les révisions). Je me dis que les gens qui achètent des titres de Lady Gaga, des Beatles, ou de Shakira, payent le maintien d'albums que l'on aime.

L'arrivée au catalogue d'iTunes des albums des Beatles avait pris un certain temps et c'était un évènement tel pour Apple que la première page de son site affichait une photo des Beatles pendant quelques jours. http://2doc.net/9x9or

@jeepspirit38 : Lis la biographie de steve jobs :) Il s'est battu pour les avoir dans l'iTunes store. En gros il les adorait