Après bien des évolutions et de considérables améliorations, les dernières générations d’iPod Classic et d'iPod nano symbolisent parfaitement l’investissement tant en recherches et en développements (dépôts de brevets compris) de Cupertino. Tantôt blancs et noirs, tantôt brillants ou laqués, puis colorés, les iPod ont subi de nombreux « lifting> » et ont fini par adopter la vidéo pour le plus grand plaisir des utilisateurs. Aujourd’hui les troisième et quatrième générations du nano et les cinquième et sixième générations du Classic se dotent à leur tour de la parole. Enfin, presque…

La parole est d’argent
Fort de leur capacité audio et de leur compacité, les iPod nano et Classic (les deux dernières générations) peuvent faire d’excellents dictaphones, ils leur manquent juste l’organe adéquat.
Le iVoicePro, un micro additionnel complet et très léger, se charge d’enregistrer aussi bien votre voix que toutes sources audio (analogiques ou numériques) grâce à sa petite entrée auxiliaire au format mini jack.

Si esthétiquement le style « années 50 » illustre assez bien l’aspect du iVoicePro, coque plastique argentée et arrondie façon micro tête-de-mort, c’est avant tout pour l’ensemble de ses fonctionnalités que cet objet se révèle vraiment attractif. Capable de jouer les Docks, il est muni d’une prise USB 2.0 qui lui permet à la fois de recharger l’iPod, lorsqu’il est connecté à l’ordinateur, et aussi d’assurer le transfert sur le bureau des fichiers qui auront été enregistrés.

Simple d’emploi
En pratique, une fois connecté au baladeur made by Apple, le micro est immédiatement reconnu. Dans le menu principal, le mode Mémos vocaux apparaît dans la liste des fonctions et une petite icône de micro vient s’afficher sur la droite. L’utilisateur sait immédiatement si des enregistrements sont stockés sur son iPod, le nombre est alors affiché sous l’image du micro.


Datées et stockées, les données sont alors accessibles pour l’utilisateur lorsque l’on connecte le micro (et donc l’iPod) à l’ordinateur. iTunes se lance bien évidemment par défaut et l’iPod monte sur le bureau. Il suffit de cliquer sur l’iPod pour découvrir à la racine un dossier « Recording dans lequel sont stockés tous les fichiers d’enregistrement générés par le iVoicPro. Au format « .wav » lisible par iTunes ou QuickTime (et bon nombre d’autres logiciels audio), le ou les fichiers peuvent être ensuite rapatriés sur l’ordinateur pour y être traités si nécessaire.
Qualité audio au rendez-vous
Testé avec différentes sources audio : chaîne Hi-Fi, téléviseur, téléphone mobile, nous l’avons directement relié via sa prise auxiliaire à un iPod touch puis dupliqué une portion de la bande-son d’un épisode d’une série célèbre des années 90 bien connue.
Si l’écoute directe sur le iVoicePro laisse entendre un léger effet de souffle, ce n’est pas l’enregistrement qui est en cause, mais une forme de larsen le haut-parleur intégré et le micro étant extrêmement proches.

Tous les fichiers que nous avons enregistrés, musiques, films, voix sont d’une excellente qualité. Le seul défaut recensé, si l’on peut estimer qu’il s’agit d’un défaut, se découvre à l’usage en mode dictaphone. Le micro d’une certaine sensibilité enregistre les moindres pressions sur la molette de l’iPod. Les clics sont alors numérisés (écouter échantillon ci-après) au même titre que la voix. D’un autre côté, les différentes mises en pause sont ainsi moins difficiles à identifier.
Échantillon audio : enregistrement voix
On regrettera seulement que le produit ne soit pas compatible avec l’iPod touch, du moins officiellement. Macally ayant souhaité développer son propre logiciel, il semble que le fabricant n’ait pas obtenu l’accord de Cupertino. Nous disposerions pourtant d’un excellent téléphone IP…
En résumé
Peu encombrant et particulièrement léger, le iVoicePro constitue une excellente solution d’enregistrement pour qui a besoin prendre des notes, faire une interview, réaliser un podcast, ou dupliquer un morceau audio dans son intégralité ou partiellement… Il n’y a pas de limite dès lors que l’on utilise l’Auxiliaire. On lui reprochera juste un tarif un peu élevé et une sensibilité, en mode dictaphone, parfois élevée mais compensée par la qualité de son micro aux aptitudes dignes d’un modèle directionnel.
