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Comparatif GPS 2011 : Navigon MobileNavigator, CoPilot Live Premium, TomTom et Mappy GPS

Christophe Laporte

jeudi 04 août 2011 à 15:00 • 35

Logiciel

Le marché des logiciels de navigation est une niche lucrative sur l’App Store. Les Navigon, TomTom, et autres Mappy sont souvent aux avant-postes dans le classement des applications les plus rentables. Suite à la sortie d’iOS 3 qui permettait enfin à ce type de logiciels de s’exprimer sur l’iPhone, nous avions publié un comparatif des quatre principaux logiciels de l’époque. Alors que beaucoup de monde va se retrouver sur la route en ce mois d’août, nous avons décidé de remettre le pied à l’étrier. Pendant plusieurs semaines, nous avons testé les logiciels suivants : Navigon MobileNavigator 1.8.2, TomTom 1.8, CoPilot Live Premium 9 et Mappy GPS 1.3. À l’approche des grandes vacances, tous ces logiciels ont été révisés de façon plus ou moins importante. Il est à noter que depuis 2009, date de notre précédent comparatif, quasiment tous les logiciels ont évolué sans surcoût pour l’utilisateur, ce qui est une nouveauté dans le monde des GPS. Auparavant, la plupart des éditeurs s’arrangeaient pour que les utilisateurs mettent la main à la poche chaque année afin d’obtenir des cartes à jour. Ce n’est plus le cas… Pour continuer à rentabiliser leur investissement, les éditeurs ont multiplié les options payantes - souvent sous la forme d’abonnements - dans leurs solutions. Ainsi, la plupart d’entre eux ont par exemple une option trafic payante. À ce petit jeu, le seul qui sort un petit peu du lot, c’est ALK Technologies qui a commercialisé très récemment une nouvelle version (payante) entièrement revue de CoPilot Live. Avant-Propos Avant d’entrer dans le vif du sujet, la question mérite d’être posée, même si elle peut paraitre évidente : qu’est-ce qu’un bon logiciel de navigation ? En 2009, nos ambitions étaient «réduites» : les terminaux étaient moins puissants, la gestion du GPS par iOS était perfectible, les logiciels de navigation venaient juste de débarquer sur iOS… Deux ans plus tard, avec l’évolution technologique de surcroit, on s’attend à ce que ces solutions aient atteint une certaine maturité et exploitent au mieux le potentiel de l’iPhone. Hélas, comme nous le verrons, ce n’est pas toujours le cas… Lors du premier comparatif, nous avions beaucoup insisté également sur la qualité des interfaces des différents logiciels, ainsi que sur l’ergonomie. À l’époque, certains nous avaient rapprochés d’être trop tatillon sur le sujet. Pourtant, c’est quelque chose de vital. Durant un trajet, le temps est souvent compté. Et si l’on veut interagir avec le programme, autant que cela puisse être fait simplement et le plus rapidement possible. C’est pour cela que nous avions été particulièrement sévères par exemple avec les logiciels qui n’utilisaient pas le clavier d’iOS (auquel tout le monde est habitué), qui faisaient l’impasse sur le multitouch, et qui ne géraient pas nativement le Carnet d’adresses. Nous ne sommes pas bornés pour autant et ne souhaitons pas à tout pris qu’un logiciel respecte les «guidelines» (ou ce qu’il en reste), si un éditeur propose une meilleure approche, mais ce n’est jamais le cas pour ainsi dire. Le but d’un logiciel de navigation est d’emmener son utilisateur d’un point A à un point B. L’aspect navigation au sens strict comporte bon nombre de critères : la qualité des cartes (les éditeurs s’alimentent chez deux fournisseurs), la façon dont elles sont exploitées par le logiciel pour établir le meilleur trajet possible, la clarté des cartes et des informations associées, la qualité du guidage tant visuel que vocal, la prise en compte des données du trafic… Puis il y a les services associés comme les points d’intérêts, les plannings, le partage d’informations, les fonctions sociales… Les interfaces En matière d’interface, les différents logiciels que nous avons testés alternent le bon et le moins bon. Ceux qui étaient déjà présents dans notre précédent comparatif en 2009 n’ont que peu évolué. À ce petit jeu, TomTom fait toujours figure de très bon élève. C’est sans doute l’application qui est le plus fidèle à l’esprit iOS. Son interface est claire et sobre, et contrairement à d’autres, on ne se perd pas dans les différents sous-menus. Moins léchée, celle de Navigon n’est pas trop mal non plus. Il y a juste l’écran «Autre» qui fait un peu fouilli et dans lequel on a rapidement tendance à se perdre. L’interface était l’un des points faibles de la précédente version de CoPilot. Avec cette mouture, l’éditeur a essayé de se mettre à niveau de ses deux concurrents. Clairement, il y a du mieux, même si on peine à comprendre certains choix. Ainsi, le carnet d’adresses ne bénéficie pas d’un affichage natif. Or, le mode de recherche proposé par CoPilot est moins efficace : on n’a pas les petites lettres sur le côté doit de l’écran qui permettent en un tap d’afficher directement tous les noms commençant par une lettre donnée… Mais sur certains points, CoPilot n’a plus rien à envier à ses concurrents. C’est sans doute lui qui affiche le mieux les cartes avec une gestion très intéressante des points d’intérêts (POI) qui apparaissent uniquement lorsque la vitesse de votre véhicule est réduite. Mappy, de son côté, est une petite catastrophe. C’est un peu près un concentré de tout ce qu’il ne faut pas faire dans une application iOS. On a l’impression d’avoir à faire à un logiciel conçu pour une plate-forme de téléphonie mobile d’un autre temps : une gestion «foireuse» du multi-touch, un clavier grossier, des icônes hideuses… C’est bien simple masquez la barre du haut et montrez la capture d’écran à un ami… S’il n’utilise pas Mappy, il y a très peu de chances pour qu’il vous réponde que ce logiciel tourne sous iOS. Alors, certes Mappy est vendu moins cher que ses concurrents, mais ce n’est pas une raison pour bâcler le travail… Gestion du signal Il y a deux ans, tous les logiciels de navigation n’étaient pas égaux en matière de gestion du signal. À l’époque, c’était le gros point fort de Navigon sur ses concurrents. Avec le temps, les différences se sont sensiblement réduites. Navigon demeure une valeur sûre, mais TomTom n’a rien à lui envier. CoPilot ne s’en sort pas trop mal également. Par contre, Mappy est clairement un ton en dessous. Désormais, tout dépend de votre voiture et plus particulièrement de votre pare-brise. Si le signal passe bien, il n’y a aucune raison pour que vous ne parveniez pas à utiliser correctement votre iPhone comme GPS. À ce propos, il est indispensable de prendre un bon support qui soit en mesure de recharger votre appareil. L’utilisation de la puce GPS et le fait que l’écran soit allumé en permanence ont un impact important sur l’autonomie de l’appareil. Navigation Lorsque vous êtes sur le point de partir, vous avez plusieurs façons d’établir votre trajet. Vous pouvez sélectionner un contact dans votre carnet d’adresses, taper l’adresse vous-même comme un grand, choisir un point d’intérêt soit via la base de données de votre logiciel, soit en utilisant un moteur de recherche (Google Local pour tout le monde à l’exception de CoPilot qui utilise Bing), entrer les coordonnées GPS de votre lieu de navigation, soumettre au logiciel une photo géolocalisée prise avec votre iPhone (à l’exception de Mappy) ou encore la sélectionner à l’aide des rubriques «favoris» ou «historique». Comme évoqué précédemment, c’est sur ce genre de détails où l’on voit l’écart qu’il y a entre TomTom et Mappy Il y a des lieux dont on connait pertinemment l’adresse et d’autres moins. C’est le cas souvent pour les points d’intérêts. Là encore, sur ce point, tous les logiciels ne sont pas égaux…
Les POI sous Navigon
Nous avons tapé Ikea dans la base locale de chaque logiciel : tous l’ont trouvé à l’exception de Navigon. Ce dernier l’a par contre repéré sans problème en utilisant le moteur de recherche de Google, qui souvent se montre plus complet que les bases de POI intégrées au logiciel.
Les POI sous TomTom
Mais là encore, ces moteurs sont loin d’être parfaits. Ni Bing, Ni Google n’ont été capables de nous préciser l’adresse de l’Apple Store de Lyon. Le premier n’a donné aucune adresse alors que le second donnait des adresses relativement pertinentes (celles d’un revendeur) et d’autres nettement moins (un restaurant, une université…). Aucune application n'est fautive sur cet exemple néanmoins : l'Apple Store de Lyon est tout simplement absent des bases de données de Google et de Bing. Il est à noter que TomTom est sans doute celui qui parvient à interroger le plus finement Google. Si vous tapez «café de la place Dagneux», il vous trouvera l’adresse. Avec Navigon, nous avons réussi à le trouver uniquement en tapant «café de la place à Dagneux». Sur ce point, CoPilot semble être pénalisé par Bing dont la base de données semble nettement moins riche que celle de son concurrent, du moins en France…
Les POI sous CoPilot Live
Une fois l’adresse saisie, il y a deux types d’approche : les logiciels qui vous proposent plusieurs itinéraires pour arriver à bon port (c’est le cas de Navigon et CoPilot) et ceux qui décident pour vous (TomTom et Mappy). À noter que TomTom propose cependant assez facilement de calculer un parcours alternatif. Depuis sa dernière mise à jour, TomTom embarque une fonction assez intéressante appelée +1. Elle permet à ce moment-là d’ajouter très facilement des points d’étape. Pratique, si vous devez par exemple chercher plusieurs personnes avant le début d’un trajet… CoPilot Live propose également de modifier très facilement un itinéraire. On peut ajouter des arrêts ou même carrément déplacer l'itinéraire sur la carte, à la manière de Google Maps. Gestion du trafic Toutes les applications à l’exception de Mappy proposent une option Trafic. Les prix sont très variables d’une application à l’autre : 3,99 € pour un mois et 23,99 € pour un an chez TomTom, 14,99 € chez Navigon (à vie), et 9,99 € par an chez CoPilot. Il y a la manière dont les logiciels affichent le trafic et la façon dont ils exploitent ces données. Concernant le premier point, Navigon est sans doute celui qui le fait de la façon la moins intelligente. Il se contente d’afficher un panneau de signalisation assez peu visible. De son côté, TomTom affiche également de manière particulièrement visible les rues sur lesquelles vous circulez et sur lesquelles le trafic est dense, voire totalement bouché. Comme pour CoPilot Live, TomTom peut afficher sur la partie droite de l’écran une barre symbolisant votre trajet et qui résume les portions posant problème. TomTom est assez bavard concernant les informations trafic. En fonction d’un événement, il n’hésite pas à vous avertir de vive voix de l’évolution du délai à prévoir en fonction des embouteillages. L’intégration là encore dans Navigon est moins bonne. Une vue apparait de temps à autre pour vous signifier les problèmes qui vous attendent. Mais elle ne s’affiche que pendant quelques secondes. En cliquant sur un bouton, Navigon liste également tous les points noirs. Mais si vous êtes au volant, cette fonction est peu pratique. Les icônes ne sont pas forcément pratiques et cela nécessite bon nombre d’interventions de l’utilisateur. Les trois logiciels peuvent automatiquement décider de modifier l’itinéraire si vous le souhaitez. Cela peut également être effectué sur simple demande… Lors de nos tests qui sur ce point précis, ont surtout porté sur TomTom et Navigon, le premier nous a souvent semblé mieux s’en tirer. Mais plus d’une fois, les informations affichées par des panneaux d’informations sur l’autoroute se sont révélées être plus précieuses que celles des GPS. On l’a expérimenté par exemple avec Navigon qui ne voulait pas suivre les informations routières aux abords de Lyon et qui a opté pour le chemin déconseillé. Par la suite, il a proposé de quitter l’autoroute et de faire le trajet par des rues en ville qui étaient souvent bouchées. Malheureusement, il n’a pas pris en compte que les rues en question étaient bouchées, qu’il y avait en plus des travaux qui n’arrangeaient rien et que la dernière route était bouchée depuis des mois et des mois suite à des risques d’éboulement. TomTom nous a souvent donné l’impression d’être plus précis notamment sur les trajets urbains. Les heures d’arrivée, surtout en cas de route chargée, sont souvent plus précises que ses deux concurrents. Malgré l’option trafic et malgré soi-disant une mise à jour fréquente des cartes, on regrettera que ces différents logiciels aient toutes les peines du monde à se mettre au goût du jour. Des modifications telles que de grands axes interdits à la circulation depuis plusieurs mois déjà et pour une assez longue durée, ne sont pas prises en compte, et ce quel que soit le logiciel testé… Pour faire face à ce problème, TomTom a intégré à son logiciel Map Share, qui permet aux utilisateurs de s’échanger gratuitement des corrections de cartes. L’application propose fréquemment de télécharger des mises à jour, mais dans les faits, cela n’a pas résolu le problème. Imprécision des cartes, mais également imprécisions des vitesses à respecter… Ce dernier gros défaut concerne surtout TomTom qui est nettement moins fiable que ses concurrents sur ce point La dernière mise à jour a quelque peu amélioré la situation, mais ce n'est pas encore au point…Combien de fois nous nous sommes retrouvés sur des routes limitées à 90 km/h, alors que TomTom indiquait une limitation à 110 km/h. Nous avons constaté ce type d’imprécisions aussi bien sur de petites routes de campagne que sur des axes autoroutiers… Présentation des options de guidage Afin d’aider les utilisateurs à arriver à bon port, les différents logiciels proposent des indications visuelles notamment à l’approche de grands croisements. Elles sont souvent pratiques que ce soit chez TomTom, CoPilot (ci-dessous) ou Navigon. Tous les logiciels offrent une certaine liberté quant aux paramétrages des cartes : mode 2D / 3D, changement automatique des couleurs en fonction de l’heure de la journée, affichages des POI… Sur ces points, c’est essentiellement une question de goût. Notez que Navigon et CoPilot offrent la possibilité de personnaliser les informations que vous désirez voir apparaitre au premier plan concernant votre trajet (heure d’arrivée, durée restante du trajet…).
La personnalisation avec CoPilot
En ce qui concerne les voix, vous avez le choix entre deux voix féminines dans Navigon, une masculine et une féminine dans TomTom et deux de chaque CoPilot. Là encore, c’est une question de goût. Chacun a ses petits points forts et ses points faibles. Si CoPilot offre le plus grand nombre de voix, il nous a fait le privilège de prononcer certaines rues bien de chez nous avec un accent anglais. C’est marrant d’ailleurs de constater que d’une voix à l’autre, le terme CoPilot n’est pas prononcé de la même manière. Trois d’entre elles le prononcent «à l’anglaise», alors que la dernière le dit avec un accent très franchouillard sans prononcer le ‘t’. Navigon, pour sa part, a préféré pour sa part une fois ou deux nous alerter dans la langue de Goethe de l’imminence d’un bouchon. Pour sa part, TomTom offre une vue claire dans ses préférences afin de paramétrer ce que la voix doit dire. L'application contient quelques voix célèbres (Dark Vador, Yoda, les Simpsons…), mais elles sont toutes en anglais uniquement. À noter que TomTom et Navigon permettent tous deux de piloter directement l’iPod. Reste que depuis iOS 4, cette fonctionnalité est peut-être moins intéressante que par le passé… Radar et limite de vitesse TomTom, Navigon et CoPilot Live embarquent la liste des différents radars fixes. Au vu de l’évolution de la législation, on ignore si c'est pertinent d’entrer dans les détails. Sur ce plan, TomTom va un petit peu loin que ses concurrents en proposant un module Radars Europe lequel est vendu très cher : 4,99 € pour un mois et 29,99 € pour un an… Cette option comporte une liste beaucoup plus complète de radars avec entre autres la liste des points fréquents pour les radars mobiles. Tous ces logiciels peuvent vous avertir également lorsque vous dépassez la vitesse autorisée. Encore faut-il comme nous l’expliquions plus haut que les données soient correctes… Services Avec les réseaux sociaux, la mode est au partage. Chaque logiciel a ses petits avantages. Ainsi, Navigon permet de transmettre l’ensemble de ses favoris par mail. Lorsque l’on définit un itinéraire, il est également possible de le transmettre à quelqu’un d’autre par courriel. TomTom propose également cette option, mais va un petit peu plus loin. Elle permet de partager un parcours via son logiciel GPS, via Cartes pour iPhone on encore via Internet. Notez d’autre part que Navigon et CoPilot Live permettent tous deux de partager votre position sur Twitter ou Facebook. CoPilot propose une fonctionnalité payante assez intéressante sur le papier : elle vous permet de trouver la station d’essence la moins chère du coin. L’option est payante : 4,99 € pour 12 mois. Cette fonction est fort intéressante et illustre bien à la fois les forces et faiblesses de ce logiciel. Pour en bénéficier, il suffit d’appuyer sur le bouton plus dans la barre de boutons du bas et de faire votre choix. Par contre, ce qui est dommage, c’est que lorsque vous êtes en plein trajet, que vous cherchez un point d’intérêt et sélectionnez l’item «station d’essence», vous n’obtenez que la liste de celles-ci. Les différents prix ne sont pas mentionnés. Dommage ! Autre option pratique dans CoPilot, pour les utilisateurs distraits la possibilité de mémoriser où l’on a garé sa voiture. Il est même possible pour les plus distraits (ou anxieux) d’associer des informations supplémentaires. À noter que Navigon pour sa part propose en achat in-app toute une série de guides ainsi qu'un moteur de rendu plus réaliste, au moins sur le papier. Dans les faits, les proportions ne sont pas conservées et les plus hautes montagnes se transforment en petites collines pour un rendu qui est tout sauf réaliste. Le mot de la fin Que faire à l’heure des choix ? Vaste question… Le logiciel parfait n’existe pas, il faudrait un savant mélange de Navigon, CoPilot et de TomTom. Commençons par le cas le plus simple, celui de Mappy GPS [1.3 – US – 9,99 € – 471 Mo - MAPPY SA]. Autant le dire sans détour, cette application ne mérite pas d’être installée sur votre iPhone. Le fait qu’elle ne soit pas chère n’excuse pas tout. Dans l’état, elle est tout simplement indigne d’iOS. Grand vainqueur de notre précédent test, NAVIGON MobileNavigator France [1.8.2 – Français – 69,99 € – iPhone/iPad – 724 Mo - NAVIGON AG] est peut-être le logiciel qui nous a le plus déçus durant ce comparatif. Ne nous méprenons pas, cette application est complète, fiable et fait bien le travail qui lui est demandé. Mais c’est certainement depuis notre précédent test, l’application qui a le moins progressé. La société allemande qui vient de se faire racheter par Garmin donne l’impression de s’être reposée sur ses lauriers. C’est exactement le contraire pour TomTom France [1.8 – Français – 59,99 € – 481 Mo - TomTom], qui sans faire de bruits, a progressivement adapté son logiciel à iOS. Malgré certains défauts, il nous semble être le logiciel de navigation le plus performant et le plus complet à l’heure actuelle. On lui reprochera cependant deux gros défauts : l’inexactitude fréquente des vitesses maximum autorisées et le prix des options qui est tout simplement délirant : 29,99 € par an pour à la fois le trafic et les radars pourquoi pas, mais pour chacune des options, c’est tout simplement beaucoup trop… De son côté, CoPilot Live Premium France [9.1.0.107 – Français – 29,99 € – 409 Mo - ALK Technologies Ltd.] alterne le meilleur et le moins bon. Son éditeur a fait de gros efforts pour amener au même niveau son logiciel que ses concurrents. Un objectif atteint en partie uniquement. Il n’est pas aussi simple d’utilisation qu’un TomTom, n’est pas forcément le meilleur pour concevoir un parcours optimal et on regrette le choix de Bing plutôt que de Google : en France, la base de données de l'outil de recherche de Microsoft est vraiment moins performante que celle de Google. Néanmoins, il suffit amplement à un usage quotidien et il est moins cher que ses concurrents. En fait, CoPilot Live Premium 9 fait figure d’éternel challenger. Si toutefois votre budget est limité, n’hésitez pas ! Dernière constatation sous forme de reproche : tous ces logiciels ont une marge de progression énorme et sont très loin d'exploiter le potentiel des smartphones actuels. On a même l'impression que ces applications ont une génération de retard par rapport au matériel et au système d'exploitation. Au passage, on regrettera que Google n'a toujours pas eu la bonne idée de porter Google Maps Navigation sur iOS.

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