Test iWork pour iPad

Nicolas Furno |

Introduction

Présentées en même temps que l'iPad lui-même, Pages [1.0.1 – Français – 7,99 € – iPad], Numbers [1.0.1 – Français – 7,99 € – iPad] et Keynote [1.0.1 – Français – 7,99 € – iPad] les trois applications de la suite iWork avaient une lourde tâche : prouver que le nouveau terminal d'Apple pouvait, dans certains cas, remplacer un ordinateur traditionnel. Défi immense, qui demandait à être vérifié concrètement. Peut-on réaliser des documents complets sans toucher à un Mac ou un PC et en n'utilisant qu'un iPad ?

La réponse est plus contrastée que la présentation idyllique faite par Apple. Les trois applications impressionnent en proposant une expérience inédite à ce jour en matière de bureautique mobile. Si vous devez rédiger un rapport, faire une présentation ou même effectuer quelques traitements statistiques, il est possible en effet de ne jamais toucher un ordinateur… jusqu'à un certain point.

Comme on le verra plus en détail par la suite, les trois applications sont en fait moins complètes que leurs homologues sur Mac. Si certains manques étaient attendus, d'autres sont plus surprenants et ils constituent souvent un obstacle à une expérience parfaite de la suite iWork sur iPad.

Ce qui est commun aux trois applications

Les trois applications partagent une partie de l'interface, notamment dans la gestion des fichiers. Toutes trois présentent les documents les uns à côté des autres, dans une sorte de mode coverflow simplifié. Chaque document a droit à un aperçu qui donne une bonne idée du document, mais se limite à la première page, diapositive ou feuille. Il faudra l'ouvrir pour en savoir plus.

Sous les aperçus, on trouve systématiquement le nom du document, la date de la dernière édition et trois icônes. La première montre les différentes possibilités en matière de partage (envoi par mail, export ou partage via iWork.com), la seconde crée un nouveau document ou duplique le document actuel tandis que la dernière supprime le document en cours.

L'envoi par mail peut toujours se faire dans le format natif d'iWork ou en PDF. Étrangement, seul Pages propose aussi l'envoi au format .doc, alors que ni Numbers, ni Keynote ne proposent d'exporter dans les formats de Microsoft Office. Étrange alors que les versions Mac peuvent tout à fait le faire et cela constitue indéniablement une faiblesse pour un travail collaboratif.

Le partage via iWork.com, pour les possesseurs d'un compte MobileMe, fonctionne comme prévu, avec l'ensemble des options également disponibles sur Mac.

En haut, un bouton permet également de créer un nouveau document et l'icône en forme de dossier à droite offre un accès aux documents chargés par le biais d'iTunes.

Comme de nombreuses autres applications, la suite iWork peut en effet échanger des documents directement avec un ordinateur, en utilisant le câble USB. Malheureusement, Apple n'a pas choisi la facilité pour le coup en gérant ces transferts par iTunes au lieu de simplement faire apparaitre l'iPad sur l'ordinateur comme si c'était une clé USB. Vous devrez donc glisser les documents à charger dans l'onglet "Application", chaque type de document devant être ajouté précisément dans chaque application. Les documents exportés depuis l'iPad apparaîtront aussi dans cette zone, d'où ils pourront être sauvegardés sur l'ordinateur.

Au rang des regrets, si l'ouverture d'un document compatible dans l'une des applications iWork fonctionne parfaitement (lire : Astuce : ouvrir un fichier avec une application iPad), l'inverse est impossible. On ne peut pas, par exemple, ouvrir un document depuis Dropbox et enregistrer les changements dans Dropbox.

Pages

Pages est l'équivalent de Word, mais Apple a toujours suivi une voie originale en cherchant à s'affranchir du modèle de Microsoft. Concrètement, cela se traduit notamment par une gestion plus poussée des objets graphiques dans l'esprit d'un logiciel spécialisé dans la mise en page (PAO). Sans atteindre le niveau d'InDesign ou de QuarkXPress (les prix ne sont pas non plus les mêmes), on peut réaliser des mises en page assez sophistiquées dans Pages. Comme sur Mac, Pages sur iPad propose des modèles qui donnent une idée de ce qu'il est possible de réaliser et permettent de produire rapidement un document.

Quelques modèles proposés par Apple avec Pages.

Mise en page

Apple a réussi à conserver cette orientation PAO dans Pages iPad, tout en maintenant une interface en général assez simple, même si elle exige un temps d'apprentissage. On peut ainsi ajouter des images, régler leur taille, mais aussi les tourner et même créer des masques identiques à ceux de la version Mac et qui permettent d'isoler rapidement une partie d'une image. Mieux, l'iPad gère un habillage fin, en organisant le texte autour de l'image, quelle que soit la forme de cette dernière. La fonction d'alpha automatique qui permet de supprimer rapidement une partie d'une image n'est pas de la partie, ce qui est regrettable, mais sans doute était-ce nécessaire en raison de la puissance demandée par une telle fonction.

Exemple d'élément graphique (ce pourrait être une image) inséré au cœur d'un texte qui est alors adapté automatiquement à la forme de l'objet.

Les options d'ajustement pour les images.

Toutes ces opérations utilisent abondamment la configuration multitouch du terminal d'Apple. Autant le dire d'emblée, les maitriser nécessitera un peu d'entrainement et ça n'est sans pas un hasard si Apple fournit un exemple dans ses applications. Pour modifier une image, vous devez d'abord la sélectionner d'un tapotement. Pour changer sa taille, il suffit de tapoter et tenir un des ronds bleus autour de l'image : le ratio sera toujours maintenu, ce qui facilite largement l'opération. Pour la faire pivoter, utilisez deux doigts et tournez l'image en tournant l'un des deux seulement. Le masque est créé après un double tapotement rapide : une glissière apparaît alors pour le zoom, tandis que vous pouvez modifier le cadre du masque et déplacer l'image à l'intérieur du cadre.

À chaque fois, les opérations sont facilitées par la présence d'indicateurs, comme la taille de l'image ou l'angle actuel. Les guides sont aussi de la partie pour aligner une image ou l'orienter selon des angles ronds (90° par exemple). Tous ces éléments sont bienvenus, mais ne permettent pas vraiment d'être aussi précis que sur un Mac où la possibilité d'entrer une valeur à la main aide bien, sans compter la souris, plus précise que le doigt. Cela étant, iWork iPad est bien meilleur dans le domaine que certains logiciels concurrents sur Mac ou Windows…

Pages sait aussi gérer différents types d'objets comme des graphiques, des tableaux ou encore des formes variées. Sans atteindre le niveau de complexité de la version Mac, on peut néanmoins produire des éléments de qualité en quelques tapotements. Quelques limites existent, comme l'impossibilité de choisir ses propres couleurs et l'obligation de s'en tenir aux six gammes de couleurs inclues. De quoi, néanmoins, convenir à la majeure partie des usages. Autre limite, l'absence de mode 3D pour les graphiques, mais sinon tout est là, le tableau de données qui se cache derrière le graphique, la légende, le titre, etc.

Traitement de texte

Mais Pages est d'abord un traitement de texte capable de supporter des textes formatés. L'application reprend la barre d'outils traditionnelle en lui appliquant simplement une couleur marron. Tous les éléments pour mettre en forme ses textes sont là, on peut ainsi mettre une police en gras ou en italique, souligner ou encore régler l'alignement du texte. La dernière icône permet d'insérer une tabulation ou un saut de ligne, de colonne ou de page. Enfin, la traditionnelle règle permet une gestion plus fine encore des marges. On trouve aussi un bouton d'annulation pour revenir en arrière, il ne manque plus que le bouton de rétablissement. MAJ : en fait, on peut tout à fait rétablir, en tenant appuyé le bouton d'annulation (merci AdiKha).

D'autres réglages sont ensuite accessibles par le biais du bouton i en haut à droite. On pourra ainsi modifier la police, sa taille, mais aussi gérer les listes (type de liste et niveau) et la disposition, nombre de colonnes et espacement inter-lignes compris.

Tous ces réglages permettent de créer une mise en page relativement évoluée, mais leur potentiel est gâché par l'absence des styles. Chaque thème proposé par Pages contient bien quelques styles, mais on ne peut ni les modifier, ni en enregistrer de nouveaux. Apple propose un palliatif qui fonctionne assez bien avec la possibilité de copier/coller un style, mais cet oubli est vraiment dommage, surtout sur l'iPad où les réglages avancés de mise en page sont moins accessibles que sur Mac.

Espérons qu'Apple les ajoutera dans une prochaine mise à jour, mais en attendant le seul moyen est de créer les styles sur Mac. Impossible cependant d'ajouter un modèle créé avec iWork, l'application ne reconnaissant manifestement pas ce format. MAJ : les fichiers de modèle sont en fait bien reconnus, à condition d'avoir été enregistrés avec Pages 09 (merci legallou).

Quand on tente d'importer un modèle, voici le message d'erreur présenté par Pages iPad.

Les utilisateurs avancés regretteront sans doute plusieurs fonctions pourtant courantes, comme les notes de bas de page ou les liens hypertextes. Absents aussi, mais c'est plus logique, la gestion de la césure (et des espaces insécables, d'ailleurs) et la table des matières. On peut par contre gérer très simplement les marges du document et les en-têtes et pied de page, à travers une interface bien pensée. On peut même placer une image (ou tout autre objet) en fond de page.

D'autres fonctions avancées, comme la recherche de mots, sont par contre bien présentes. Apple n'a pas été avare en options, avec la possibilité de faire des rechercher/remplacer, et les options usuelles pour respecter la casse et rechercher un mot entier. Cette fonction est présente de manière identique dans les trois applications.

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Problèmes de compatibilité

Comme tous les éléments de la suite iWork, l'import de documents créés sur un ordinateur standard sera souvent problématique. Vous risquez de voir un message qui n'est présenté qu'à titre informatif puisque l'on ne peut rien faire pour corriger automatiquement les erreurs. Certaines erreurs sont d'ailleurs étranges : on se demande ainsi bien pourquoi Pages est incapable de convertir correctement des en-têtes et pieds de page du Mac vers l'iPad. Dans notre exemple, le document original contenait des en-têtes et pieds de page différents sur la première page, et seuls ces éléments ont été récupérés par l'iPad. Dommage, on aurait préféré l'inverse, si le respect du document original n'était pas possible.

Numbers

Numbers est l'équivalent d'Excel, mais comme avec Pages, Apple a choisi une voie originale en introduisant une dose de mise en page dans un tableur. Contrairement à son illustre modèle, Numbers n'a pas comme unité de base le tableau, mais une feuille blanche sur laquelle l'utilisateur peut placer librement tableaux, graphiques ou même images et textes. Quelques thèmes sont chargés par défaut et offrent une bonne idée de ce que l'on peut faire avec Numbers.

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Mise en page et manipulations des tableaux

Cette spécificité a été maintenue avec le passage à l'iPad. Quand vous créez une nouvelle feuille, elle apparaît vide et c'est à vous d'ajouter les tableaux et graphiques. Numbers iPad contient aussi des feuilles spéciales pour entrer l'information sous forme de formulaires, une idée bienvenue sur un terminal mobile.

Pour ajouter un tableau, il suffit de sélectionner l'icône de média en haut à droite. Plusieurs thèmes sont disponibles et on peut ensuite les modifier en changeant les polices et les couleurs de remplissage. Les possibilités sont par contre limitées puisque l'on ne peut pas choisir librement une couleur et se limiter à l'inverse à quelques palettes.

On peut modifier les thèmes inclus, mais pas choisir librement ses couleurs.

Chaque tableau dispose d'un ou plusieurs rangs d'en-tête et de bas, et d'une ou plusieurs colonnes d'en-tête. On peut, comme sur Mac, bloquer les en-têtes pour les voir même dans les grands tableaux.

Les cellules accueillent différents formats, comme dans tous les tableurs, du texte de base au booléen (coché/pas coché) en passant par tous les formats imaginables de nombre (devises, pourcentages, etc.). Les options sont très fines, on peut ainsi afficher les nombres négatifs de différentes manières ou encore passer un nombre en fractions.

Les graphiques s'ajoutent par le même bouton : on choisit le type, puis les données en sélectionnant une partie d'un tableau. Les différentes options des graphiques sont alors disponibles par le bouton i. On peut régler très finement l'affichage des graphiques et revenir à tout moment à la source des données en tapotant deux fois le graphique. Étrangement, on ne peut pas choisir librement les couleurs des graphiques comme on peut le faire avec les tableaux. Il est par contre possible de modifier la disposition du graphique (légende, titre et même éloignement des parts d'un camembert).

Apple n'a pas limité son tableur concernant les manipulations des tableaux. On peut toujours sélectionner une cellule, un groupe de cellules, une ligne ou une colonne pour les copier, les supprimer ou encore les déplacer. Tout cela se fait par des gestes en moyenne peu intuitifs et qui nécessiteront de lire attentivement le manuel. Un tapotement permet de sélectionner une ou plusieurs cellules, tandis qu'un double tapotement sur une cellule édite son contenu. Si vous voulez étendre le contenu de cellules vers d'autres cellules, il faudra d'abord sélectionner des cellules, puis tapoter à nouveau dessus pour faire apparaître le menu contextuel et choisir "Remplissage". Un cadre jaune apparaît alors et vous pouvez ainsi remplir le tableau rapidement, de la même manière que n'importe quel tableur sur ordinateur.

En tapotant une fois, puis une deuxième fois une ou plusieurs cellules, le menu contextuel apparaît et on peut alors sélectionner "Remplissage".

Le cadre jaune apparaît alors et on peut étendre le contenu d'une cellule.

En tapotant en marge de chaque ligne ou colonne, on peut la sélectionner dans son ensemble pour redimensionner ou déplacer cette ligne ou colonne.

Sélection d'une colonne. Les barres grises en haut et à gauche du tableau permettent de sélectionner puis d'agrandir ou déplacer les éléments. Les quatre points dans les ronds en haut à droite et en bas à gauche servent à ajouter une ligne ou une colonne.

Ces gestes fonctionnent bien sur de petits tableaux, mais sont vite fastidieux si vous devez gérer de gros tableaux de données : ils témoignent des limites d'un outil qui n'est pas prévu pour gérer de grandes quantités de données. Nous avons ainsi essayé d'ouvrir le document Numbers qui sert aux concours d'iGeneration. Le tableau principal est relativement grand (plus de 1100 lignes sur 7 colonnes) et il conduit Numbers iPad à être très ralenti et même instable. Sans compter que les déplacements sur cette longue feuille sont très pénibles, faute d'un moyen pour descendre à la toute fin d'un tableau.

Par rapport à Numbers Mac, la version iPad contient quelques limites étonnantes et qui pourront vous gêner si vous les utilisez habituellement. On regrette notamment l'oubli des catégories qui pallient, sur Mac, l'absence des tableaux croisés dynamiques d'Excel. Les tableaux qui en contiennent seront présentés sur iPad comme un tableau standard, avec simplement des lignes de style différent pour chaque catégorie. Les calculs que Numbers effectue normalement automatiquement ne sont de ce fait plus d'actualité.

Calculs et formules

Numbers étant un tableur, l'application servira d'abord à faire des calculs. Apple indique que Numbers iPad contient plus de 250 fonctions, soit exactement le même nombre que la version Mac et un peu moins que pour Excel. Autant dire qu'il ne devrait pas vous manquer de fonctions, même s'il faut rappeler l'absence de tout langage de script pour remplacer le VBA.

Le clavier virtuel de l'iPad prend tout son sens avec Numbers qui est sans doute l'application qui utilise le plus ses capacités. Le clavier change ainsi en fonction du format de la cellule, permettant de saisir rapidement et efficacement la donnée. Les cellules au format texte affichent le clavier standard, mais en mode numérique, le clavier s'adapte avec un large pavé numérique. Il suffit de sélectionner les larges touches sur le côté gauche pour changer le format de la cellule. On ne peut pas changer directement la devise, ce qui est plutôt dommage…

Le clavier numérique, en haut pour une cellule contenant une monnaie, en bas pour une cellule contenant des étoiles.

Outre le mode numérique standard, Numbers gère un format spécifique aux dates. Le clavier s'adapte alors en fonction des cas en affichant les 12 mois de l'année, ou un pavé numérique pour le jour et l'année avec possibilité de régler automatiquement sur "Aujourd'hui" pour les jours ou "Maintenant" pour l'heure.

Pour les cellules de dates, Numbers iPad s'adapte et permet même de sélectionner rapidement un mois (en bas).

Les formules s'ajoutent en tapotant le signe "=". Un nouveau clavier adapté apparaît alors. Outre un pavé numérique, il contient un accès aux fonctions, mais rassemble aussi la plupart des signes utiles dans une fonction, un calendrier, un switch vrai/faux et un lien vers le clavier complet si vous devez taper du texte dans une formule. La sélection des cellules se fait directement dans le tableau, et on peut bloquer les lignes ou colonnes dans un menu, comme sur Mac, en tapotant une référence.

Le clavier dédié aux formules.

En tapotant une des références, on peut bloquer la ligne ou la colonne.

Numbers iPad reprend exactement le même système que sur Mac pour présenter les différentes fonctions. À chaque fois, une aide très complète, avec exemples, est proposée. On regrette cependant l'absence de recherche sur l'ensemble des fonctions qui seraient très utiles si l'on ne sait pas où trouver une fonction précise, ou si on ignore le nom exact d'une fonction.

Dans l'ensemble, la gestion des contenus par Numbers iPad est très complète et plutôt bien faite. Le mode formulaire, accessible en créant un formulaire et en le liant à un tableau, est par ailleurs une excellente idée sur le terminal et permet de remplir rapidement un tableau sans s'encombrer de la gestion des cellules. À l'usage, c'est très efficace.

Problèmes de compatibilité

Comme pour Pages et Keynote, vous connaîtrez sans doute des problèmes de compatibilité en important des documents Numbers créés sur Mac, sans même parler de documents Excel. Les problèmes sont variés, mais parmi eux l'absence des catégories signalée précédemment est certainement l'un des plus gênants si vous utilisez cette fonction. Autre absence potentiellement gênante, Numbers ne gère pas les cellules contenant une liste de possibilités.

Keynote

Keynote est l'outil qui sert à Apple pour toutes ses keynotes, fameuses conférences qui permettent à l'entreprise de présenter ses derniers produits. C'est dire. Sur Mac, ce logiciel est effectivement très puissant et permet de réaliser des présentations bien plus complexes qu'avec les outils concurrents, mais bien plus simplement. La version iPad n'est pas à la hauteur de son aînée, même si cet outil tient tout à fait la route pour réaliser des présentations simples, c'est-à-dire qui limitent au maximum les effets.

Mise en page et animation

Contrairement à Numbers et Pages, le choix d'un thème pré-chargé est plus important, car il conditionnera vraiment l'aspect de la présentation. Bien sûr, il est tout à fait envisageable de partir du thème blanc pour construire sa propre version, mais il faudra alors changer à la main tous les éléments ajoutés, à moins de jouer du copier/coller. Keynote iPad contient 12 thèmes "seulement", moins que dans la version Mac donc, mais ces thèmes sont suffisamment variés pour couvrir la majeure partie des besoins. Le cas échéant, vous pourrez bien sûr repartir d'une présentation Keynote ou PowerPoint.

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Chaque thème est composé d'une série de diapositives types. À chaque fois, les textes et images se modifient rapidement, soit en tapotant deux fois un texte, soit en touchant la petite icône grise en bas à droite de chaque image.

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Comme dans les deux autres applications iWork sur iPad, on ajoute des éléments très simplement, en passant par le bouton dédié à cette tâche en haut à droite. On peut ajouter des images, des tableaux, des graphiques ou des figures de toute sorte. À chaque fois, l'aspect des objets est conditionné par le thème utilisé, mais vous pouvez bien entendu les modifier par la suite.

Deux exemples d'éléments que l'on peut ajouter à sa présentation.

Keynote reprend les mêmes outils et les mêmes méthodes multitouch que Pages quant à la manipulation des objets graphiques. Nous vous invitons donc à vous reporter à cette partie. On retrouve d'ailleurs les mêmes limites que pour Pages et Numbers concernant la manipulation des objets, et un apprentissage sera nécessaire pour les opérations les plus complexes. C'est néanmoins moins gênant dans Keynote, logiciel qui gère uniquement des objets et où on n'a pas à surveiller un texte ou un tableau de peur de les modifier par erreur. Dans l'ensemble, c'est avec Keynote que les gestes proposés par Apple nous ont semblé les plus agréables à utiliser, les plus naturels peut-être.

Toutes les options de mise en page concernant les objets graphiques sont bien présentes : ombre, cadres variés (une sélection parmi ceux proposés dans Keynote Mac), mais aussi opacité et l'effet reflet emblématique de ce que propose Apple. On peut également régler l'ordre de superposition des objets.

L'animation des objets et des diapositives se règle en tapotant préalablement l'icône en forme de losange dans la barre supérieure. Il suffit alors de tapoter n'importe quel objet ou une diapositive pour voir apparaître des petits menus de sélection d'effets. À chaque fois qu'un effet est sélectionné, Keynote montre immédiatement le résultat. C'est une bonne idée en soit et une meilleure implémentation que sur Mac où l'on doit se contenter de la petite fenêtre de l'inspecteur, mais pour certains effets un peu lourds, cela peut ralentir le processus, surtout quand on n'a pas besoin de tester.

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L'ordre des effets se gère dans un autre pop-up. On peut aussi régler les options de l'effet et notamment sa durée ou encore la façon dont les effets se déclenchent. Là encore, les options sont nombreuses et permettent de régler finement votre présentation.

Ajout d'effets en entrée et en sortie.

Exemple d'options pour un effet. Ici, on règle la durée de l'effet et son orientation.

Gestion de l'ordre d'apparition et disparition des objets.

Des présentations intelligentes ?

Dans ses vidéos de promotion, Apple présentait une fonction très intéressante de Keynote qui est la métamorphose. Cette transition déplace automatiquement les objets entre deux diapositives. Cela fonctionne effectivement très bien, il suffit de dupliquer une diapositive et d'appliquer des changements à la version dupliquée pour voir les objets se déplacer, comme par magie.

Ce comportement n'a rien de nouveau puisqu'il existait déjà dans Keynote sur Mac. La version Mac va d'ailleurs beaucoup plus loin en proposant aussi des compositions intelligentes qui permettent de construire facilement des présentations. Ces compositions sont absentes sur iPad, et Apple n'a prévu aucun palliatif : sur l'exemple ci-dessous, la composition créée sur Mac se traduit par la superposition de trois photos sans animation d'entrée/sortie. Cette diapositive est donc totalement inutilisable, à moins d'être entièrement refaite sur l'iPad.

Ces manques contraignent finalement à refaire quasiment entièrement des présentations déjà réalisées, sauf évidemment à être resté très sobre sur les effets. Il est dommage qu'Apple ne retrouve pas la puissance de son application de présentation dans cette version iPad, qui paraît un peu fade quand on a connu Keynote sur Mac. Cela étant, relativisons ce constat en rappelant que l'expérience proposée par Keynote est inédite et que cette solution tient tout à fait la route dans un cadre de mobilité, combinée à l'adaptateur VGA.

Keynote et l'adaptateur VGA

Keynote fait partie des (encore trop rares) applications à être compatibles avec l'adaptateur VGA vendu séparément par Apple. Une fois l'adaptateur branché et l'iPad reliés à un vidéoprojecteur (ou tout autre écran), le diaporama s'affiche sur l'écran externe, laissant à l'iPad un écran de contrôle très simple, qui permet essentiellement de contrôler la lecture du diaporama.

Un appui maintenu sur l'écran active néanmoins un pointeur laser qui simule, à l'écran, un vrai laser rouge. On aurait aimé qu'Apple s'inspire plus de Keynote sur Mac. Avoir la diapositive suivante sous les yeux serait ainsi un plus indéniable, de même qu'un minuteur. Les notes de l'intervenant sont absentes de Keynote iPad, et c'est également bien dommage.

Espérons qu'Apple complétera ce mode qui se révèle sinon très efficace pour faire des présentations sans déplacer un ordinateur portable complet. La qualité de l'affichage en sortie est correcte, bien suffisante de toute façon pour la majeure partie des vidéoprojecteurs qui servent à faire des présentations.

Problèmes de compatibilité

Comme le reste de la gamme, Keynote pour iPad ne sait pas gérer certaines fonctions proposées pourtant par la version Mac. La plus grosse gêne sera sans doute l'absence totale des animations intelligentes, que ce soit les déplacements et modifications d'objets ou les compositions intelligentes de Keynote. Leur absence est regrettable en soi, mais si vous les avez utilisées sur une présentation, celle-ci sera tout simplement inutilisable sur iPad.

Notons que les documents Keynote peuvent vite être lourds, ce qui pourra poser un problème avec l'application iPad, même si sa stabilité est assez remarquable.

Conclusion

Peut-on vraiment utiliser Pages, Numbers et Keynote pour réaliser des documents sans ordinateur ? Oui, indéniablement. L'expérience procurée par la suite iWork est vraiment nouvelle sur un terminal mobile et on prend souvent du plaisir à manipuler les différents éléments de son document. À bien des égards, l'expérience procurée par iWork iPad est même meilleure que sur ordinateur : le fait de regrouper toutes les informations dans quelques pop-up souvent localisés au plus près des objets fonctionne vraiment bien. Apple n'a pas tort de mettre en avant la simplicité et la puissance de ses applications.

Mais peut-on réaliser avec ces applications des documents aussi complets et complexes que sur un ordinateur ? Non, indéniablement. C'est bien tout le problème de ces applications, trop proches des ordinateurs pour ne pas être comparées aux versions standard, et pourtant encore trop éloignées pour constituer une alternative totalement viable. Les nombreux problèmes d'incompatibilité relevés durant le test sont gênants et frustrants puisqu'ils invalident, au moins partiellement, le message d'Apple. Ils sont d'autant plus frustrants qu'ils ne sont pas réguliers : certaines fonctions évoluées sont bien présentes quand d'autres sont absentes, sans vraie raison. On apprécierait plus de transparence de la part d'Apple avec une liste complète des fonctions non prises en charge par iWork sur iPad. Faute d'une telle liste, il ne reste plus qu'à tenter l'import… et constater a posteriori ce qu'il reste des documents.

Finalement, iWork sur iPad peut être considérée comme une suite bureautique de complément, comme l'iPad peut constituer un ordinateur de complément (lire : Témoignages : l'iPad, un ordinateur de complément ?). Il ne manque pas énormément de choses pour que l'on puisse complètement s'affranchir d'un Mac ou d'un PC, mais en attendant il faudra commencer sur Pages Mac pour obtenir des styles personnalisés, ou attendre de retrouver Keynote Mac pour faire des animations évoluées. Et il faudra certainement refaire en partie ses documents pour les exploiter correctement sur iPad.

Ne terminons pas ce test sur une note négative. Encore une fois, l'expérience procurée par Apple sur ces trois applications est vraiment positive et rappelle surtout que l'iPad est un produit tout neuf pour lequel tout, ou presque, reste à inventer. Apple introduit de nouveaux gestes ou de nouveaux comportements dans sa suite bureautique mobile et on sent que la réflexion est encore en cours. Vivement la suite…

Notes


Pages

Note : 7/10

Plus

  • - Mise en page évoluée, tant pour les objets que le texte
  • - Gestion avancée des tableaux ou graphiques
  • - Nombreuses polices proposées
  • - Export au format Word

Moins

  • - Absence des styles
  • - Pas de notes de bas de page
  • - Pas d'hyperliens

Numbers

Note : 7,5/10

Plus

  • - Nombreuses capacités de mise en page
  • - Adaptation du clavier virtuel en fonction du contenu d'une cellule
  • - Intégralité des fonctions de Numbers disponible
  • - Mode formulaire

Moins

  • - Manipulation difficile de grands tableaux
  • - Absence des catégories
  • - Pas d'export possible au format Excel

Keynote

Note : 8/10

Plus

  • - Manipulation efficace des objets
  • - La métamorphose entre deux diapositives
  • - La possibilité de faire une présentation uniquement avec l'iPad

Moins

  • - Absence des compositions intelligentes
  • - Pas d'export possible au format PowerPoint
  • - Mode vidéoprojecteur trop limité

Suite iWork (7,99 € chaque application)

7,99 €

Achat recommandé

Les plus :

  • - Nouvelles idées d'interface (pop-up associés à un objet)
  • - Ouverture d'un document dans iWork, depuis une autre application iPad
  • - Expérience inédite en matière de bureautique mobile

Les moins :

  • - Import/Export depuis ou vers un ordinateur fastidieux
  • - Impossible d'envoyer un document vers une autre application
  • - Des incompatibilités viennent perturber l'expérience.
avatar xr2 | 
Très bon test, très complet et juste. Personellement, ce qui me manque le plus dans Keynote, c'est une télécommande (par exemple, bluetooth).
avatar axool76 | 
La Wiimote fait très bien l'affaire!
avatar juju_nantes | 
Ce qui manque le plus, dans cette suite, c'est de pouvoir exporter les documents qu'on a créés ou modifiés. On peut importer tout ce qu'on veut, mais une fois qu'on a créé un document, on en fait quoi ? On ne peut que l'envoyer par courriel ou vers iWork.com. Impossible de l'enregistrer dans iDisk (MobileMe) ou dans Dropbox pour pouvoir travailler en collaboration, par exemple (oui vous avez bien lu, impossible !). C'est très très handicapant et ça ôte tout intérêt à la suite iWork. Compte tenu de cette restriction inexcusable, j'ai finalement opté pour la suite "Documents to go", qui comprend Word, Excel et Povrepoint, et qui se synchronise automatiquement avec Dropbox, MobileMe, ou tout autre serveur de fichiers "on line". Il est vraiment très regrettable qu'Apple n'ait pas inclus la seule fonctionnalité importante pour ce type d'application, vraiment regrettable...
avatar rick75 | 
Merci beaucoup pour ce test, je me demandais justement si les applications étaient aussi complète que les versions "mac". J'ai maintenant la réponse et une excellente présentation.
avatar chewby | 
Le concept de l'iPad le situe entre un MacBook et un iPod Touch, sauf que nous ne sommes pas à mi-chemin, mais bien plus proche d'un iPod Touch qui aurait pris de l'embonpoint que d'un Mac portable. C'est à ce choix que je n'adhère pas, car il est extrêmement décevant. Il aurait mieux valu un "vrai" MacBook doté de ce que tout ce qu'il possède, notamment en terme d'OS, AVEC les fonctions d'écran tactile. Équipé d'un MacBook Pro, d'un iPhone et d'un Ipod, pourquoi diable voudriez-vous que je m'..... la vie avec un iPad ? Les applications bureautiques d'un iPad, complètement bridées par rapport à ce qui existe sur mon MacBook, ne pourront pas me satisfaire. Pour la frime ? C'est vrai que le design made by Apple in California a frappé plus de 2 millions de personnes en 60 jours. Et alors, le MAC ce n'est pas que du design ! Indiscutablement une réussite industrielle, commerciale et capitalistique cet iPad : tant mieux ! Cela sera nickel à la condition qu'Apple n'oublie pas les utilisateurs du Mac. Si je prends le finder, cela fait - à part les améliorations de façade - depuis le système 6 que cela n'a guère évolué. (Je sais, j'exagère) J'attends d'Apple des innovations MAC et non du gadget marketing. Et j'ai de plus en plus tendance à ne pas croire Steve Jobs lorsqu'il dit que le Mac n'est pas abandonné. Merci et bravo pour ce test qui met bien en évidence que ces trois applications à usage professionnel perdent cette qualification pour ne rester que des usages domestiques... et encore !
avatar Lio70 | 
Mais NOUS, on ne te FORCE à rien du tout ! Tout le monde en parle ici, normal c'est un peu beaucoup l'un des centre d'intérêt d'iG, mais c'est pas pour autant que tu dois te sentir obligé d'en vouloir un. Si ça ne conviens pas à tes usages, et bien ça ne regarde que toi. J'espère que tu n'es pas du genre à te laisser lobotomiser par les pubs et te rendre tel un somnambule acheter le dernier produit miracle vanté à longueur de journée. Et Apple n'a pas les effectifs pour mener à fond et bien plein de projets en parrallèle, donc c'est "normal" qu'elle privilégie pour le moment la plateforme iPhone OS. Et tout ne peut pas être irréprochable dès le début. Heureusement d'ailleurs.
avatar alinf34 | 
Ce que je voulais savoir moi c'est s'il est possible d'écrire "à la main" ou du moins avec un stylet? Ça serait bien pratique pour écrire des cours de maths ou de physique ...
avatar dguillet | 
Je corrige une erreur. Il est parfaitement possible d'envoyer des modèles (template). Vous êtes tombé dans un piège que j'ai eu. J'ai expliqué la solution ici http://www.legallou.com/Mac/iPad/Pages/Pages10.html Et, vous pourrez avoir vos styles disponibles dans vos modèles. Les styles des modèles sont transférés, mais pas toutes les polices. Seul défaut, ce ne sont plus des modèles. Ils deviennent des fichiers normaux, à ne pas oublier de dupliquer avant utilisation.
avatar Djipsy5 | 
La question à se poser est : pourquoi de telles limitations ? - un choix marketing (Apple en est le roi) ? - une limitation technique (256Mo de RAM) ? - une limitation du SDK ? - un manque de temps pour sortir la suite au lancement ? - un manque de moyen ?
avatar Amonchakai | 
@Jmichel33 : j'ai un iPad à la maison depuis Vendredi dernier. J'ai une famille nantie de trois iPhone, iMac, macmini, macbookpro et un pc et je travaille dans le développement web. L'iPad N'EST ABSOLUMENT PAS un gadget : essaie le et tu comprendras qu'il est aux netbook ce que l'iphone est aux smartphone. C'est vraiment une petite révolution au quotidien : une tablette toujours allumée très facilement transportable aux applications répondant à la seconde et traitant le mail, le web, la vidéo, la télé, la musique, les photos, les jeux... C'est sur que la productivité n'a pas été au coeur du lancement et qu'il faut penser à adapter les outils : pour Pages (je n'ai pas testé Numbers ou Keynote) c'est une réussite car même si ce n'est pas LE pages du mac, c'est une version vraiment aboutie tout de même qui nécessite juste un petit apprentissage technique. Bref, ne juge pas (comme Nitot ou d'autres aveuglés par leur "croyances") : use et tu verras qu'il est vraiment une très belle réponse d'Apple au besoin de Netbook.
avatar nico_lilas | 
Je voulais acheter un iPad pour le bureau afin de pouvoir lire des documents sur le terrain (pour un ingénieur forestier) sans avoir à trainer plein de manuels et livres. Pour ça il y a Airsharing HD et d'autres. Je veux aussi pouvoir modifier des fichiers excel sur le terrains. Numbers ne semble pas capable de gérer ça (exportaion impossible). Alors suis-je mieux avec Mariner Calc pour iPad pour mes fichiers Excel?
avatar ivoyger | 
Pour des besoins de compatibité avec des documents natifs Office, je rappelle que iWork n'est pas seul. En effet, Office2 et, plus récemment, Documents to Go ( en attendant Quick Office ), s'affranchissent très bien de ces limitations. Ajoutez à celà une compatibilité avec certains outils de partage de fichier tel que Dropbox par exemple, et vous avez au final une solution autonome possible, j'en fais l'expérience au quotidien.
avatar SimR69 | 
Un beau test très complet ! Je suis pour ma part assez curieux de savoir quelle utilisation ont les utilisateurs de Keynote pour iPad. Pour ma part, sur Mac, la création d'un présentation fait intervenir des captures d'écran, des glisser-déposer d'images depuis le web, ou encore l'insertion de formules LaTeX (merci LaTeXiT !). Soit 4 ou 5 applications ouvertes en même temps, entre lesquelles je switche en permanence (et pour l'instant, l'iPad n'a pas de multi-tâche). J'imagine donc assez mal ce que l'on peut produire sur l'iPad, à part un squelette de présentation dans le RER, par exemple. Quelqu'un utilise-t-il réellement Keynote pour iPad de manière autonome, autrement que comme une visionneuse de luxe, et pourrait-il témoigner ? Merci beaucoup. :-) J'en profite pour demander si certains d'entre vous connaissent un éditeur à la TextMate pour iPad ? Ca serait pour écrire du code (C++, LaTeX...).
avatar nickdelzaro | 
J'utilise les 3 et spécialement Keynote, c'est vrai que l'on perds des fonctions par rapport à la version MAC. Alors mon utilisation est assez simple, faire la structure et ensuite chercher les photos avec l'inspecteur multimédia ou sur internet (copier/coller). L'ipad est très réactif et donc ce n'est pas très laborieux, le multitâche devrait optimiser ça. Ensuite je l'utilise pour des retouches des mes keynotes existantes, par contre comme certaines options sont squizzés au passage c'est pas top. J'hesite encore pour l'achat d'un câble pour video projecteur car les options semblent trop maigres, mais c'est juste une question de temps. Bref je suis en accord avec le test, il faut surtout qu'ils rajoutent les polices manquantes, les effets manquant bref que la compatibilité soit totale avec le keynote Mac.(pareil pour numbers et pages d'ailleurs) et de pouvoir aussi enregistrer sous une app comme File HD, a moins qu'Apple nous sorte un mini finder. Finalement pour un début je suis quand même agréablement surpris car certaines fonctions mutltitouch sont supérieures à la version Mac
avatar firek | 
Bonsoir. J'utilise mon iPad depuis samedi 29 mai. En ce qui concerne l'utilisation du clavier, je la trouve très agréable. Des années de pratique de la souris et du clavier physique me ralentissent parfois, mais j'avoue que l'expérience me plaît et me séduit même. Parfois je bute, cherchant à cliquer ou à utiliser les flèches ou tout autre touche du clavier... Souvent j'apprécie le confort et l'ergonomie de l'interface multitouch. Laurent
avatar byte_order | 
Merci pour ce très bon test. Je songe à investir dans un Ipad pour des raisons professionnelles. Ayant la majorité de mes réunions chez des clients. Pour mon cas mes présentations sont en générale sous forme PDF et j’utilise alors aperçu pour la présentation. Y a t’il un lecteur PDF permettant le mode plein écran dans l’Ipad. ? L’Ipad semble aussi parfait pour faire les minutes d’une réunion, quelqu’un l’as t’il déjà fait ? Est il possible de taper aussi vite que sur un clavier Mac ? Utilisateur Mac depuis prés de 3 ans je ne trouve pas de véritable alternative à Excel (version Windows) en terme de fonctions disponibles. Je me demande s’il existe des applications permettant de modifier des vrais fichiers xls sur l’Ipad compatibles avec Excel et inversement ? (Je m’attends pas à avoir du VBA mais au moins a pouvoir déplacer mes fichiers de l’un a l’autre sans soucis)
avatar nico_lilas | 
Rydox, Mariner clac pour iPad peut sans doute faire affaire.
avatar dguillet | 
@rydox GoodReader 0.79€ lit les PDFs en plein écran, avec et sans les menus visibles. Il accède aux indexes, et a un "go to". De plus il accède à Dropbox, et au Mac direct avec Bonjour. Air Sharing 7.99€ aussi. Comme tableur sur Mac j'utilise le logiciel Tables, pas cher et proche de Excel. Fait un essai, tu as les 30 jours d'essai usuels.
avatar byte_order | 
Merci pour toutes ces réponses Pas mal l'idée de la wiimote je me demande juste si je serait encore crédible avec ...
avatar idrobux | 
@Jmichel33 : AUCUN OS de bureau n'est fait pour du tactile ! MacOS X pas plus que Windows malgré la déclinaison tabletpc. L'IHM (interface homme-machine) doit être pensée pour du tactile, regarde les choix d'Apple entre l'iphone OS et Mac OS X sur la saisie de simples dates ou le remplacement des cases à cocher par des petits switchs gauche-droite. Les OS de desktop sont faits pour du pointage fin, donc une souris ou un stylet. Steve Jobs est un commercial avec une vision particulière qui fait son succès, ne prends pas son discours pour argent comptant et n'espère pas voir tous TES souhaits se réaliser. L'iPad n'est pas un ordinateur comme on en a l'habitude, il faut réapprendre à faire des choses simples sur un appareil simple : 95% de l'utilisation grand public, perso si je retrouve mes fichiers je me fous de savoir dans quel dossier ils sont, donc on oublie le finder par ex. Les choses plus compliquées restent sur les ordinateurs faits pour ça.
avatar bertrandGrenoble | 
Inscrit depuis 26 semaines, ce sera mon premier commentaire : Pour commencer, félicitations une fois de plus pour ce test très poussé qui permet de mesurer les capacités de cette suite d'applications. Certaines personnes ont un jugement particulièrement rude envers l'iPad. Il est vrai qu'il ne réunit peut être pas l'ensemble des fonctions rêvées par bon nombre de "geek" (dans lesquels je m'inclus aisément) mais tout de même. Dans mon cas, j'ai un iMac 20pouces depuis un an qui a rendu mon vieux macbook blanc plus ou moins obsolète. Cette année, mon macbook ne m'a servi qu'a présenté des réalisations à mon école : que ce soit des affiches, photos, montage vidéo, rapport en pdf etc... Après il me permettait d'envoyer un nombre de mail incalculable (chose que je pouvais faire avec mon iPhone mais mon mac prenait le relais quand les mails étaient gros et alimentés de nombreuses pièces jointes.) Je devais donc trimballé quotidiennement ce beau bestiau avec son chargeur . . . Alors voila, dans mon cas, un iPad à la place de mon macbook comblerait l'ensemble de mes attentes. Même si keynote, pages et numbers ne sont pas aussi poussés qu'ils auraient pu l'être, au pire j'attendrais le soir même et hop, sur mon iMac ce sera réglé rapidement. A part cette utilité à visée plus ou moins professionnelle, comme l'a dit un précédent membre plus haut, pour moi l'iPad peut servir de console multimédia de salon. Notamment en famille, on rentre épuisé, on se vautre dans le salon et d'un coup de doigt, on accède au news, mail etc etc... Alors iPad gadget oui . . . mais pas autant que ca. Il est vrai qu'en ce qui me concerne, ce n'est vraiment pas obligatoire mais j'admet volontiers avoir le besoin d'assouvir mes poussées de matérialisme :-) N'ayant pas les finances, je devrais craqué cet été !
avatar fifimacbook | 
Bonjour, Excellent test en effet. Merci. Je me permet juste encore une petite correction, la fonction restauration existe aussi. On l'obtient en maintenant le bouton d'annulation.

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